Prévisions: les taux immobiliers en 2018

Pour emprunter mieux vaut connaître les tendances. L’évolution des taux de crédit peut permettre de se décider à bon escient. Depuis quelques années déjà, on assiste à une baisse des taux d’intérêts. Mais qu’en sera-t-il dans quelques mois, les taux vont-ils remonter ?

En principe les banques devraient être sur la même longueur d’onde, qu’il s’agisse du CIC, de la Banque Postale, du Crédit Mutuel, de la BNP, du Crédit Agricole, de la Banque Populaire, de la Société Générale ou de la Caisse d’Epargne, pour ne citer que les plus importantes. La prévision des taux immobiliers n’est pas une science infaillible. Toutefois, certaines tendances sont acquises.

Les prix de l’immobilier vont continuer à baisser

Les agences parlent d’une seule voix quant au prix de la pierre. Il ne devrait pas remonter, pire, il devrait descendre progressivement pendant les 5 prochaines années. Les crédits vont-ils suivre cette tendance ?

Rien ne nous laisse penser le contraire, ce qui va donc permettre aux futurs propriétaires de faire une double bonne affaire. Reste à connaître le moment où le plancher sera atteint, pour ne pas le louper, mais là, il faut s’y entendre en boule de cristal. Rappelons que plus un emprunt est cours dans le temps, et meilleur sera le taux.

Un autre enjeu, et de taille, va être le politique des banques quant aux prêts

Ci ceux-ci chutent, ils sont de plus en plus difficiles à obtenir, même avec une bonne situation. Peu de profits donc 0 risque pour les organismes financiers. S’ils veulent attirer de nouveaux clients, et en particulier les jeunes couples d’actifs, ils vont devoir faire des efforts et lâcher du lest.

Pour les très bons dossiers, pas de souci : il est toujours possible pour eux de négocier, en particulier sur les frais de dossier et l’assurance.

Pourquoi l’heure de la hausse n’est pas encore venue ?

C’est d’abord une question d’inflation. Malgré tous les efforts des gouvernements et de la BCE, la conjoncture en Europe est morne, et les prix ne sont pas tirés vers le haut, ce qui explique aussi pourquoi les livrets offrent si peu de rendements.

La seule façon de changer la donne, c’est que la consommation reparte, et l’achat des pierres avec elle. Les banques le savent, et cela serait aussi dans leur intérêt, raison pour laquelle les prêts descendent encore un peu. Si retour de la croissance il y a (un jour), la tendance à ce niveau là pourrait s’inverser. Car le marché a besoin de redémarrer, c’est une grosse partie de notre économie qui est dans cette attente.

Et si la baisse s’intensifiait ?

Actuellement, nous sommes autour des 1,30% brut, on parlera des assurances plus tard. Les banques ont-elles les reins assez solides pour nous emmener sous les 1% ? Cela réduirait l’endettement des français, et c’est une bonne chose. La question reste de savoir si on va permettre aux primo-accédants d’emprunter, ce qui au vu des conditions demandées, leur est un peu compliqué, même avec deux salaires et des garanties financières.

C’est pourtant eux, de part leur nombre, qui font le marché. Sous les 2%, tout ce petit monde devrait quand même être bien boosté pour tenter d’en profiter.

Et payer son crédit moins cher, c’est avoir plus de sous à investir dans sa maison ou dans son appartement. On peut ainsi gagner quelques mètres carrés, ou se rapprocher du centre ville. De toutes les manières, il faut au moins être capable d’apporter 10% de la somme, en plus des frais de notaire pour être pris au sérieux par son banquier. Veilliez aussi à ce que votre taux d’endettement ne dépasse pas les 33% au risque de voir votre demande refusée.

Les arguments contre

Comme souvent, ils sont macro économique. Et tout le monde surveille du coin de l’oeil la Grèce et la Russie. Si les deux pays arrive à se stabiliser (pas pour les mêmes raisons) alors tout devrait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes. Dans le cas contraire, personne ne sait comment vont réagir les marchés, en tout cas pas très bien. Mais comme le dit l’adage, nul ne sait ni le jour ni l’heure.

baisse des taux

Le mouvement des taux à la baisse devrait, par ailleurs, se poursuivre, encourageant le redémarrage du marché. La barre des 1 % pourrait être franchie dans les prochains mois, estime Meilleurtaux.com, qui met en avant « l’action récente de la Banque Centrale Européenne qui garantit aux banques un accès facilité et à bas coût aux liquidités ».

Si du côté des banques « les feux sont au vert », les incertitudes économiques et la précarité du marché de l’emploi pourraient toutefois peser sur les décisions des ménages.

Est-ce le moment d’acheter ?

Même si chacun est maître en son royaume, on serait tentés de dire oui, pour profiter des taux bas qui finiront bien un jour par remonter. On tempère toutefois cela par le fait que la pierre, elle, devrait continuer à coûter de moins en moins cher, et que les tarifs moyens de l’immobilier ne sont pas prêt de retourner dans une spirale ascendante. Neuf ou ancien : même combat.

Qu’elles sont les régions qui ont le plus baissée ? La Lorraine et le Languedoc-Roussillon, – 7%, la Picardie et le Poitou-Charentes, – 6%, l’Auvergne et Rhône-Alpes, -5%, sont les mauvais élèves. L’Ile de France, la région Centre, la Bourgogne, la Franche-Comté, l’Alsace et la Provence Alpes-Côte-d’Azur contienne la baisse à 2%.

Du côté de la Normandie, de la Bretagne, et de l’Aquitaine, on limite les dégâts autour de -1%. La seule région ou tout va pour le mieux reste le Limousin, avec un +3%, il faut dire que celle-ci était largement sous-évaluée.

A quel taux emprunter pour acheter à Paris ?

Quand on parle d’immobilier, on en revient toujours à Paris, qui cristallise les rêves de fortune. Même si pour une vie meilleure, il faudra repasser. La capitale reste déconnectée de la réalité, avec son marché propre.

Toutefois, en ce qui concerne le taux d’un crédit, la ville lumière suit la tendance, avec l’abaissement du barème. L’effort des banques est surtout fait sur les petits crédits et sur les durées courtes, là où le risque pour elles est le moins important.

faire racheter son prêt

L’idéal reste donc de pouvoir faire un prêt sur 10 ans, ce qui suppose d’avoir déjà un apport personnel important avant d’aller voir son conseiller pour monter un dossier. Actuellement, on peut obtenir du 1,45%. Ca laisse rêveur nos parents qui ont connu des taux les endettant pour une grande partie de leur vie active.

Les emprunteurs vont pouvoir renégocier leur prêt à la baisse

Et que se passe-t-il pour ceux qui ont déjà bouclé leur emprunt depuis un moment et qui voient le train leur filer sous le nez ? Une baisse aussi importante va leur permettre de renégocier, même si cela à un coût, ils devraient quand même en sortir gagnants à l’heure de faire le bilan.

Et il n’est plus nécessaire d’attendre d’avoir déjà remboursé pendant quelques années avant de le faire. La baisse est si massive qu’il est conseillé de ne pas attendre, même avant 1 an de remboursement. Bien sûr, tout va dépendre de la somme en jeu, mais pour les durées assez longues, l’économie peut être belle.

Comment se passe un rachat ?

Souvent, votre banque n’y a pas grand intérêt, et il ne faudra pas hésiter à aller voir un concurrent pour cela, même avec les pénalités prévues au contrat (il y aura toujours des frais de remboursement anticipé et des nouveaux frais de dossier).

De toute façon, vous pouvez vous servir des établissements voisins pour avoir des atouts de négociations avec votre conseiller. Pour qu’il s’aligne, il faudra quand même être un sacré bon client, car il le fera à perte, par rapport au taux où il a lui même emprunté au moment de la signature.

Attention, vous ne devez le faire que si tout va bien du côté professionnel, car il faudra à nouveau justifier de ses revenus. S’ils ont chuté, ne changez rien, et restez avec votre emprunt actuel.

Pour bien emprunter, les règles sont simples : il faut commencer par faire une étude de concurrence, en allant voir votre banquier historique avec déjà en main quelques propositions, pour voir s’il peut faire au moins aussi bien.

Ne pas se précipiter, et savoir que monter un dossier de crédit immobilier prend plusieurs mois, et que l’on peut s’arracher quelques cheveux au passage si les choses traînent trop et que le vendeur s’impatiente. Si les banques respectent en principe les délais, elles vont au bout de ceux-ci. Bonne chance à tous, bons achats et bonnes ventes !

Cours de l’or: les prévisions des experts sur une baisse ou une hausse des prix

Les prévisions sur l’évolution du cours de l’or sont à prendre avec des pincettes. Le métal jaune monte ou descend  au gré des événements géo-politique de ce monde, et bien malin celui qui saura déchiffrer les tendances pour 2018. Si les experts dans leur majorité parient sur une chute du cours de l’or, d’autres prennent la tendance à rebrousse poil en prévoyant une remontée. Qui croire, et à quel cours ?

Prévisions : la tendance

Quel est le prix actuel de l’or ? Un peu plus de 1200 USD l’once, cela veut-il dire que la descente aux enfers est terminée (enfin pour ceux qui avaient achetés beaucoup plus haut) ? Le précieux métal absorbe tout ce qui se passe autour de lui, et en particulier les événements qui influent sur le cours du billet vert.

Quand le dollar va bien, l’or chute, et quand il va mal, il devient une valeur refuge. Sauf qu’en ce moment, le billet vert ne se porte pas à merveille et que malgré cela, rien ne se passe. Il va donc falloir surveiller de très près l’évolution des taux d’intérêts américains qui s’ils sont renforcés vont causer une baisse supplémentaire pour le métal jaune.

La Chine et l’inflation en ligne de mire

Toutefois, les difficultés rencontrées par la Chine risquent pour l’instant de limiter la reprise, bien que cela soit à double tranchant car du coup, les chinois dans la panade en achètent moins que prévu. Ainsi, le marché de Shanghai a pris la mauvaise habitude de dévisser presque quotidiennement.

Autre donnée qui joue sur les cours : l’inflation. On veut de l’or quand les prix augmentent, et on veut s’en séparer quand ceux-ci stagnent. La tendance n’est pas à une grosse augmentation des prix. Enfin, la bourse sera aussi à surveiller de près.

Les effets de la chute (si chute il y aura)

En finance, tout est lié, et si l’or va mal, elle entraîne à sa suite d’autres placements à commencer par les devises qui s’appuient sur son cours. Lorsqu’il plonge, il entraîne aussi dans son sillage les autres métaux précieux, et presque toutes les matières premières, pétrole en tête, qui n’a pas besoin de cela.

L’or va t-il continuer à faire le yo-yo ?

Ce qui est certain, c’est que pour le moment, les tentatives pour stabiliser son cours n’ont pas fonctionné. Ce dernier n’arrive pas à tenir bon quelques jours, il faut dire que les investisseurs ne se bousculent pas au portillon pour le soutenir.

Et même la bourse, qui baisse, n’arrive pas à le relever, alors que ça avait fonctionné comme ça jusqu’à maintenant. La pression est donc à son comble, et malheureusement, beaucoup prévoient qu’elle va s’accentuer.


NOTRE SELECTION POUR VOUS : quel est l’investissement le plus rentable?


Un pessimisme contagieux

En première ligne, les banques américaines qui font la pluie et le beau temps sur le sujet. Les investisseurs du dimanche, et même les autres, ceux de tous les jours, scrutent leurs prévisions qui sont considérées par beaucoup comme des juges de paix.

Les avis de Morgan Stanley et de Goldman Sachs sont particulièrement attendus. 2018 ne nous promet pas que des jours roses, loin de là si on s’en réfère aux derniers événements. Le lingot d’or ne devrait donc pas être la star que tout le monde attend, à moins que la géopolitique s’en mêle et fasse encore des siennes.

Tendance à la hausse ?

Très peu d’experts prédisent une remontée des prix. Pourtant ils existent, et ils ont le mérite d’avoir le courage de se différencier face au consensus, permettant à ceux qui possèdent quelques lingots de conserver une lueur d’espoir en ces temps troublés.

Ainsi, quelques irréductibles parient sur une explosion du cours, carrément, en prétendant que les sommets sont encore très loin. Pour appuyer ces dires, ils ne croient pas à une remontée des taux par la FED, même si cette dernière laisse courir les bruits du contraire. Dans les faits, personne ne sait dans quel sens cela va évoluer.

Dans un sens comme dans l’autre, on se demande qui manipule l’opinion, et dans quel but. Celui de faire de l’argent, encore et toujours plus, bien entendu.

Guide : comment acheter et stocker de l’or

Bien loin des prévisions, revenons à des choses un peu plus terre à terre, comme le stockage. Car s’il n’est pas difficile d’acheter de l’or, encore faut-il savoir comment le conserver en toute sécurité.

En effet, afin de mettre toutes les chances de son côté pour réaliser un bon investissement, il y a certaines précautions à prendre. La première étant de passer par un professionnel dont le métal jaune est le métier. Les banques par exemple ne sont pas des spécialistes de ce genre de transactions.

Si vous décider d’acheter des pièces ou des lingots en boutique, il ne faut pas vous arrêter à la première vitrine, mais comparer les prix et la qualité proposée.

De la même façon, s’il est possible d’acheter sur le net, il faut éviter de se laisser piéger par des arnaqueurs. Pour cela, l’enseigne vendant sur Internet doit être connu et avoir son siège en France. Si vous achetez des pièces, elles doivent être sous plastique scellé, et accompagnées de leur facture.

Le stockage

Pour le stocker, c’est dans un coffre sécurisé, et nulle part ailleurs. L’idée du matelas est comment dire… Un peu suranné ! On peut passer par un pro qui va garder l’or dans un coffre fort (il y aura des frais pour cela).

Attention au lieu de garde. La fiscalité diffère selon les pays. Privilégiez ceux avec peu de dettes, pour éviter que l’état ne vienne se servir, on ne sait jamais. Personne n’a oublié ce qu’il s’est passé à Chypre.

Pièces ou lingots ?

Les deux mon capitaine. Ces deux formats sont considérés comme des investissements à part entière et non soumis à la TVA. Après tout va dépendre de ce qu’on souhaite faire avec.

Ainsi, les mini lingots ou les autres, les plus gros, ne se coupent pas en plusieurs morceaux et on ne peut pas les recevoir par la poste. Les pièces, du type Napoléon sont plus faciles à revendre, car d’un poids moindre.

Stocker son or à l’étranger

coffre fort orC’est à la mode. Parmi les pays qui ont le vent en poupe pour le stockage de l’or, il y a Singapour. Cette île prend de plus en plus d’importance en Asie malgré sa petite taille. On l’a souvent loué pour son air de paradis fiscal, mais la réalité est tout autre, les gens ayant confondu avec le secret bancaire.

Pourquoi y faire garder son or ? Parce que le pays est un peu la Suisse de l’Asie, et ne connaît la crise ni l’instabilité politique et monétaire. Elle compte de nombreux entrepôts spécialisés dans le stockage de métal précieux. Les taxes y sont minimes par rapport à d’autres pays concurrents.

L’or sera toujours une valeur refuge, en 2018 comme en 2020. Reste que dans l’optique d’une transaction à court terme, ce n’est pas forcément une bonne idée. Si l’or vous fait peur, ne prenez pas de risques, optez pour le livret A et son rendement garanti !


CONSEIL DE LECTURE : importer en France un concept qui marche à l’étranger

Meilleur taux de placement: assurance vie, PEA, PEL, super livrets…

Une nouvelle année et bien des questions qui se posent pour placer son argent au meilleur taux. PEL ou assurance vie ? Quelles actions acheter ? Faut-il ouvrir un livret boosté ? Faut-il investir dans l’immobilier ? Quels sont les meilleurs placements financiers à court terme et les placements bancaires les plus intéressants ? Pour vous permettre de vous y retrouver dans cet univers impitoyable, à suivre, un comparatif des meilleurs placements.

L’assurance vie : démêler le vrai du faux


Les meilleurs taux de placement pour 2016 ne sont pas toujours ce qu’ils devraient être, à la vue des offres alléchantes. Car à lire entre les lignes, on s’aperçoit quand même que sur de nombreux contrats, les frais prélevés pour une raison ou une autre viennent largement faire baisser les rendements. Car le taux annoncé en gros chiffres flamboyants n’est pas ce que l’épargnant va toucher au final, et l’addition risque d’être salée et de ne pas plaire à tout le monde.

En plus des frais, de garde, de gestion et de versement, il y aura les prélèvements sociaux à payer sur les intérêts. Heureusement, certains contrats des banques en ligne ne facturent pas de frais, mais ils sont peu nombreux.

Et puis, il ne faut pas oublier que si vous gardez votre contrat d’assurance vie ouvert suffisamment d’années pour ne pas être imposé dessus, l’inflation sera passée par là, et mécaniquement aura fait baisser le taux de rendement. Ce qui va rester dans votre poche à la fin risque bien de vous décevoir, car ce sont des calculs qu’on maîtrise mal.

Fonds en euros ou unité de compte

Que choisir pour avoir le meilleur rendement ? C’est l’éternelle dualité entre un placement où on est certain de ne pas perdre d’argent, et une assurance vie qui va rapporter un peu plus, mais où l’épargnant prend des risques.

Car si on penche pour l’unité de compte, il faut espérer que les valeurs boursières qui en font partie vont monter. Hors, l’expérience passée nous fait dire que le rendement de ces deux contrats d’assurance vie n’est pas si éloigné que cela.

Les fonds en euros, malgré leur absence manifeste de prise de risque se maintiennent à un taux tout à fait défendable. Car investir sur des valeurs boursières, c’est devoir arbitrer, et donc s’en occuper pleinement.

La bourse est faite de cycles

Ca monte et ça descend, il ne faut donc pas rater le train en marche quand il passe. Et à moins de bénéficier de conseils constants, ceux qui ratent le train sont légions. Tout le monde ne peut pas faire comme Warren Buffet : acheter quand ça baisse et vendre quand ça monte. Attention donc à ceux qui veulent vous vendre l’unité de compte comme la solution à tous vos problèmes. Les promesses de fortune seront loin d’être honorées au final.

Bon, un petit mot quand même sur les fonds en euros. Si ces derniers sont sécurisés, ils rapportent bien moins que par le passé, et les rendements baisses d’année en année. Les pronostics pour 2017 et suivantes vont hélas dans ce sens. On se rapproche tout doucement des 2% : de quoi mettre du plomb dans l’aile au placement préféré des français ?

Le rendement d’un PEA 


Devant les difficultés que rencontrent les autres placements à rapporter, on peut donc être tenté de se diriger vers la bourse, plus dynamique qu’un livret A. Le plus simple, fiscalement parlant, et d’ouvrir un PEA, et de s’y constituer un portefeuille diversifié pour répartir les risques.

En cas de dividendes ou de plus values (ce qui n’arrive pas à tous les coups si on perd son sang froid), la fiscalité en vigueur permet de ne pas y laisser trop de plumes, contrairement à un compte titres classique.

Pour cela, il faudra laisser ouvert son plan pendant le nombre d’année convenu à son ouverture, 5 ans au minimum. Et cinq ans, c’est long, quand on a besoin de récupérer ses sous. Vous aurez le droit de vendre, mais pas de retirer l’argent, au risque de perdre tous les avantages et l’abattement de 40%.

Attention : toutes les actions ne sont éligibles dans le cadre d’un PEA, et rien ne dit que la dernière biotech à la mode qui pourra vous rendre riche très vite le sera. Seules certains actions françaises et européennes sont donc concernées.

Combien peut-on gagner ?

Le rendement varie en fonction de la justesse des achats et des ventes. Si vous pouvez faire un +10%, vous pouvez aussi faire un -5 : en la matière, il n’y a pas de règles et aucun profit n’est garantie. Où plutôt si : la seule règle étant que rien n’est fixé par avance.

Le risque est toujours latent en bourse et l’épée de Damoclès oscille au dessus de la tête des investisseurs. Si vous souhaitez vous occuper de rien, il est possible d’opter pour la gestion sous mandat proposée par votre banque ou votre assureur. C’est donc elle ou lui qui fera les arbitrages et prendra les décisions, en fonction du mandat que vous lui avez confié.

N’oubliez que sur chaque opération vous aurez aussi des frais de courtage à payer. Certaines banques vous offre la gratuité pour un nombre défini d’opérations à l’ouverture. Renseignez-vous.

PEL


Sa popularité ne se dément pas, malgré une baisse des rendements conséquentes en quelques années. Il s’ouvre donc encore beaucoup de comptes épargne logement, et il n’existe pas un conseiller bancaire qui ne le propose pas à ses clients. Son intérêt, même minimisé, existe donc toujours, et quitte à choisir un placement bancaire, c’est souvent vers lui qu’on se dirige.

Pourtant, ses avantages sont moindres, en particulier celui lié au crédit à taux réduit lors d’un achat immobilier. Les taux ont tellement baissés que le prêt principal proposé par la banque est souvent à un taux inférieur que celui obtenu grâce à son PEL, et qui est censé être bonifié.

PEL 2016

L’épargne logement ne mérite pourtant pas d’être délaissé, car la rémunération est toujours de 1%. Et le taux d’ouverture reste valable tout au long de la vie du plan, avantage non négligeable quand on voit les différents taux des placements bancaires garantis baisser semestre après semestre. Attention tout de même aux cotisations sociales, qui viennent plomber l’idée que l’on peut se faire du rendement.

Le PEL, bientôt plus populaire que l’assurance vie?

On se dirige vers cela, les cadres ayant une affection toute particulière pour le plan épargne logement, avec dans l’idée de devenir propriétaire un jour. Car avec l’assurance vie, c’est le seul placement à moyen terme garanti valant le déplacement, au niveau des intérêts et de la fiscalité.

Les super livrets


De là à mettre sa cape de super héros, il n’y a qu’un pas. Il faut toutefois regarder les offres promotionnelles de près pour en profiter du mieux possible et ainsi réaliser un placement judicieux. Car les banques en ligne (qui sont maintenant complètement entrées dans les moeurs) ont de quoi séduire ceux qui recherchent une nouvelle façon de placer les économies, sans prendre le risque de perdre du capital.

Elle enchaîne les promotions alléchantes comme les perles, proposant plusieurs mois à un taux boosté (jusqu’à 3%), un plafond sans limites (contrairement au livret A) ou une prime d’ouverture.

super livret 2016

A court terme, on fait difficilement mieux. Ceux qui ont du temps à perdre peuvent s’amuser à sauter d’une offre à l’autre pour profiter de toutes les promos. Attention toutefois, les banques qui ont compris ce petit jeu imposent souvent de garder son super livret 1 an au risque de devoir rembourser les intérêts supplémentaires versés par rapport au taux nominal brut normal.

Les taux promotionnels reviennent

On les avait perdu de vue pendant quelques mois, mais sous l’influence des nouveaux acteurs du secteur bancaire, ils sont de nouveau agressifs, et ce sont les consommateurs qui en profitent, à condition d’avoir un peu d’argent de côté à placer. On pense au livret Zesto de la RSI Banque, au Distingo de la banque PSA, à celui de Boursorama ou de BforBank.

Notre conseil reste toutefois de se diversifier pour ne pas se faire surprendre par le marché, et de surveiller de près ses économies, même si elles ne risquent pas de déborder comme le lait sur le feu.

Meilleur investissement 2018: ces rendements vont vous surprendre (mieux que l’or) !

Les années se suivent mais ne se ressemblent pas quand il s’agit de placer son argent du mieux possible, afin de ne pas voir ses économies partir en fumée. Investir en 2018, c’est d’abord se poser les bonnes questions et faire le point sur ses projets d’avenir. C’est bien d’avoir un capital, mais c’est mieux d’avoir pour lui une vision à long terme (les placements à court terme c’est autre chose).

Epargner pour sa retraite n’est pas la même chose que de mettre de l’argent de côté pour ses enfants. Quand on évoque le meilleur investissement on pense d’abord à l’or. Mais si le métal précieux est une valeur refuge, il n’a pas toujours donné le rendement escompté. Il y a d’autres investissements atypiques qui rapportent plus, à condition d’accepter de prendre les risques allant avec.

Est-ce une bonne idée d’investir dans l’or en 2018

La bourse qui fait des siennes, et c’est le retour au premier plan du si précieux métal. Car depuis quelques mois, les actions dévissent, assez sévèrement, ceux qui ont des pétrolières dans leur portefeuille en savent quelque chose.

Si on ajoute les incertitudes liées à la Chine (la bourse chinoise est un vrai sac de noeuds), qui ne fait que dévaluer (doucement mais sûrement) sa monnaie, et les risques de Brexit, on obtient là un cocktail explosif. Les actions jouent donc les montagnes russes, entraînant avec elles les nerfs des petits porteurs.

Tout cela fait les affaires de l’or

Elle retrouve une première jeunesse et des cours au plus proche de sa bonne réputation. Mais il est nécessaire de ne pas s’enflammer. Nous n’en sommes pas encore à revenir aux cours qui ont fait sa gloire il y a quelques années.

La route est longue pour retrouver les 1900 dollars par once. Mais la progression du cours mérite qu’on s’y attarde, certains analystes parlant même d’une hausse à 2 chiffres.

L’or une valeur refuge

Le dire ne surprendra personne. Depuis que le monde est monde, ou presque, les français achètent des pièces d’or et de petits lingots en attendant des jours meilleurs. La règle est surtout vrai quand les choses ne se passent comme prévu. Chien échaudé craignant l’eau froide, il se rabat sur des valeurs sûres.

Et l’or physique en est une. C’est une certaine sécurité pour les plus craintifs et pour ceux qui ne jurent que par la diversité des placements. Un napoléon ne vaudra pas plus rien du jour au lendemain, alors qu’avoir des actions d’une société qui fait faillite sans crier gare, c’est une autre histoire.

Le cours de l’or peut réserver des surprises

S’il se porte bien pour le moment, nul ne sait si cela va durer, même les médiums hésitent à le dire. En effet, il y a des éléments qui ne jouent pas en sa faveur, comme ceux des taux américains qui repartent à la hausse, même si elle est relative pour le moment. Car rappelons qu’on ne gagne de l’argent sur l’or qu’au moment de la revente, si le cours à grimper par rapport à l’achat (et vu les taxes, il faut qu’il est bien augmenté pour s’y retrouver).

Une action, elle, rapporte des dividendes chaque année. Hors pour l’instant, la réserve fédérale augmente légèrement ces taux (0,25%), n’osant passer à la vitesse supérieure pour ne pas secouer des marchés qui le sont déjà fortement.

Si elle accélère le mouvement, comme certains le prévoient, cela risque de faire quelques dégâts. Il faudra aussi surveiller étroitement le comportement du dollar sur le marché des devises. Une monnaie stable est bonne pour l’or.

Un avenir rose ?

Pourquoi pas. En tout cas on va en principe (bien que ceux-ci soient fait pour être contredis) vers une stabilisation de la hausse. Et si les choses allaient de mal en pis dans ce monde, l’or en profiterait. Car c’est dans les crises économiques majeurs qu’il s’affirme comme le sauveur.

Car pour le métal précieux, une Europe qui va bien, un chômage qui baisse, des conflits qui s’arrêtent, ce ne sont pas forcément des bonnes choses. Une amélioration de la situation mondiale ne va pas dans son sens. L’or est le plus souvent en opposition aux marchés, et vas dans son sens contraire.

Pour simplifier

Les optimistes s’en détournent et les pessimistes en achètent, d’autant qu’il est possible d’investir dans l’or sous différentes formes. Il y en a pour tous les gouts.

Les plus riches achèteront un lingot d’or, ou plusieurs (à 34000 euros le kilo pour le moment) et les petits épargnants des pièces d’or (napoléon mais pas que), ou des lingotins, avec un poids allant de 5 à 500 grammes.

Pour ces dernières, il est important de n’acheter des pièces qu’en excellent état, si possible en sachets scellés, signe qu’elles ont été manipulées un minimum. Attention à respecter la règle de l’investisseur avisé : pas plus de 5% de ses économies dans le même panier.

La fiscalité est à prendre au sérieux

Car c’est finalement d’elle que peut venir la plus-value, ou non. Les taxes font, mais surtout défont les fortunes, c’est bien connu. Pensez aussi à passer par des courtiers qui ne sont pas trop gourmands en commission, au risque de voir s’envoler toute sa marge.

Il est également important de conserver les factures d’achat. Les plus-values au moment de la revente, et les impôts allant avec seront calculées à partir d’elles. Rappelons que la taxe à payer est la même pour tous, qu’on gagne de l’argent ou qu’on en perde : 10,5% du montant à régler forfaitairement.

Ceux qui ont garder leur facture d’acquisition ont une autre possibilité, plus intéressante si l’achat a eu lieu il y a plusieurs années : le régime fiscal des plus-values réelles. Si la taxe est ici de 34,5%, elle baisse de 5% par année de détention, dès la troisième.

Sortez vos calculettes : il faudra un peu plus de 20 ans pour ne pas payer d’impôts. Une solution à choisir pour ceux qui ne sont pas pressés. Ne dit-on pas que plus c’est long plus c’est bon ?

La question délicate du stockage

Bravo, vous avez acheté de l’or, mais où allez-vous le mettre ? Le garder à la maison n’est pas une bonne idée, il vous sera aisé de comprendre pourquoi. Un coffre à la banque ? Réputés surs, ceux-ci coûtent cher. Certains courtiers proposent de stocker eux-mêmes l’or, sur des sites fait pour cela avec une sécurité maximale. Là encore, un tel service n’est pas gratuit.

Les investissements atypiques

Ils sont ceux auxquels on ne pense pas toujours, soit par crainte de se planter ou simplement par méconnaissance. Chaque année apporte son lot d’investissements d’un autre genre. L’année dernière, c’était les vaches, le vin, la technologie et les manuscrits. Aujourd’hui, les sacs de luxe et les jouets…

Investir dans un sac Hermès

Il est rare que nous citions des marques, mais quand on parle de maroquinerie de luxe qui s’apprécie dans le temps, on ne peut pas ne pas évoquer l’emblématique sac Hermes.

Certains disent qu’il s’apprécie même mieux que l’or ou les actions avec le temps (en prenant l’exemple du Birkin, comme la chanteuse). Bon, d’accord, c’est un avis qui vient d’un site de vente de sac, il est donc un peu biaisé, mais leurs arguments méritent tout de même qu’on s’y attarde un petit peu.

Car le précieux objet de maroquinerie augmente de près de 15% par an. C’est un rendement qui fait cligner des yeux, quand on sait que la bourse rapporte 2 fois moins (sur 35 ans) et que sur la même période, l’or a même rien rapporter du tout. Et au niveau du risque, garder un sac

Hermes bien emballé dans son armoire, ce n’est pas comme avoir des actions d’une société de biotechnologie. De plus, en période de vaches maigres, le luxe continue toujours à prospérer, les plus riches le devenant de plus en plus.

Mais pour investir dans le « Birkin » il faudra commencer par prendre son mal en patience. La liste d’attente est longue. Ensuite, il faudra mettre la main au portefeuille : dix mille euros minimum. Après, se posera la question de la revente, car il y aura peu de chances de trouver le client soi même. Hors, un intermédiaire cassera forcément les prix à l’achat si la vente vient d’un particulier.

Les Lego : qui l’eu cru ?

Là encore, on est carrément dans l’improbable. Car presque tous les enfants en ont reçu au pied du sapin, et les ont remisés au garage une fois devenu ados. Et ces jouets qui dorment peuvent valoir beaucoup, ils sont devenus des objets de collection, mais ce sont surtout des jouets qui coûtent (neufs) de plus en plus chers. La même boîte prend environ 12% par an, quel est le placement qui peut se targuer d’en faire autant ?

Et si vous possédez une édition limitée, avec la boîte en bon état et le manuel, là, c’est le jackpot, même d’occasion. Il n’y a qu’à faire un tour sur les annonces Internet pour s’en convaincre. Car la marque sort sans cesse de nouveaux modèles, et les nouvelles collections restent très peu de temps disponibles.

Qui sait, les lego Star Wars vaudront peut-être bientôt beaucoup d’argent. Bon, soyons franc, toutes les boites ne vous rendront pas riches. Seules certaines d’entre elles ont une valeur sur le marché de l’occasion. Si vous n’arrivez pas à la vendre, il sera toujours bon de vous y remettre, et de retrouver votre âme d’enfant.

Attention aux arnaques

arnaque investissementIl faut se méfier des investissements atypiques, et faire attention aux escrocs toujours très prompts à arnaquer les gens crédules, et les autres aussi d’ailleurs, car un français sur 20 s’est déjà fait rouler dans la farine par un petit malin promettant monts et merveilles.

La perspective de gains importants fait rapidement prendre des vessies pour des lanternes si on n’y fait pas attention. Récemment, certaines affaires ont défrayé la chronique, pour le malheur de ceux qui avaient eu l’audace d’y mettre leurs économies.

On a ainsi beaucoup parlé des manuscrits, et d’un système proche de la pyramide de Ponzi, mais les vieux papiers ne sont pas les seuls à avoir fait la une de l’actualité. Les terres rares ont aussi apportées leur lot de pigeons, tout comme les timbres en leur temps. En ce moment, ce sont les options binaires en bourse, et les sites qui permettent d’investir comme les courtiers qui gagnent gros qui sont dans l’oeil du viseur.

Car quand la crise est là comme en ce moment, on fuit la bourse. Problème, le livret A et consorts ne rapporte plus rien. L’épargnant, parfois démoralisé se lancent alors dans ces produits dits alternatifs en espérant gagner un peu plus que son voisin, mais sans avoir véritablement conscience des risques encourus. Car acheter des bonnes bouteilles de vins peut paraitre amusant. Si on en voit jamais la couleur, c’est une toute autre histoire.

Des arnaques de plus en plus fréquentes

On ne compte plus les annonces sur le web qui promettent monts et merveilles. Et c’est un démarchage actif, les escrocs faisant tout ce qui est en leur pouvoir pour que le client par l’odeur alléchée se décide au plus vite.

Il faut dire que les rendements annoncés sur le produit d’appel laisse rêveur, et qu’on peut donc être tenté d’y déposer une partie de son épargne. Si gagner plus d’argent est humain, les risques liés à la cupidité rattrapent très vite les malchanceux qui se font souvent avoir comme des bleus.

Quand il s’agit d’une petite somme, la pilule a du mal à passer mais ce n’est pas si grave que cela. Dès qu’on dépasse les 500 euros, ça commence à chagriner, surtout si on a des problèmes d’argent à un moment ou à un autre.

Rappelons donc aux audacieux et aux aventuriers qu’ils ne sont pas protégés si la société dans laquelle ils ont cru fait faillite, ou si elle disparait avec la caisse. Nous ne disons pas que tous les placements atypiques sont des arnaques, mais qu’ils requiers une vigilance supplémentaire, du fit de cette absence de protection de l’investisseur.

D’une façon générale, dites vous que plus le rendement annoncé est élevé, plus les risques à prendre sont grands. En la matière, la sécurité n’existe pas.

Des rendements pas toujours au rendez-vous

C’est un peu la cerise sur le gâteau des placements atypiques ratés : un rendement nul ! Il y a donc des investissements qui mériteraient que l’on reste couché plutôt que de s’y lancer. Mais bon, c’est vrai qu’avec eux, on a des étoiles plein les yeux. Prenez les diamants ou les chevaux de course : c’est du glamour à la pelle.

Mais derrière les paillettes la réalité est souvent moins folichonne. Si les placements bancaires déçoivent, il faut quand même y réfléchir à deux fois avant de quitter son bon vieux PEL, surtout s’il a été souscrit il y a quelques années déjà.

Il faut donc commencer par se méfier de ce qui à l’air d’être trop beau pour être vrai, et d’essayer de se diversifier que dans ce qui parait être une bonne idée, en laissant ses émotions au vestiaire.

Car entre les performances annoncées, et celles qui correspondent à la réalité, il y a un pas de géant (enfin pas toujours, heureusement). Il n’y a ainsi par exemple rien de simple à investir dans des panneaux solaires, contrairement à ce qui peut être annoncé dans certaines publicités.

Les erreurs à ne pas commettre

A fuir comme la peste, l’indivision. Acheter à plusieurs est toujours une très mauvaise idée, surtout qu’on on ne possède pas physiquement le fruit de son investissement. C’est là que les arnaques sont les plus fréquentes : une écriture sur un livre de compte ne remplace pas un bon vieux lingot d’or dans son coffre !

Se méfier aussi de ce qui est très difficile de revendre. Car si plus-value éventuelle il peut y avoir, tout le monde ne largue pas ses parts dans un cheptel de vaches en 2 heures…

2018 sera-t-elle l’année de tous les dangers ? Il faudra attendre décembre pour se faire une opinion, mais les choses devraient quand même bouger ces prochains mois, dans un sens ou dans l’autre.

L’or et les placements bizarres et atypiques doivent donc être souscrits avec parcimonie, conjoncture bonne ou non. Pour ceux qui veulent créer leur entreprise, sachez qu’il y a des secteurs porteurs, encore…

Business rentable: 6 idées de nouveaux concepts de restauration (food truck, distributeurs automatiques, sans gluten…) !

Pour ouvrir un commerce rentable, il faut lorgner du côté de la restauration et des nouvelles tendances, car les secteurs d’activités qui vont marcher ne sont pas si nombreux que cela. Acheter un camion food truck, ouvrir un restaurant sans gluten, les idées d’entreprises innovantes ne manquent pas.

Les nouveaux concepts de restauration rapide peuvent faire gagner beaucoup d’argent à ceux qui seront les premiers à se lancer, un peu comme les burgers il y a quelques années. Ne pas oublier quand même avant de tout plaquer de faire une bonne étude de marché et un business plan qui tienne la route.

La folie des food trucks !

Et le phénomène ne touche pas que Paris et les cadres pressés de la défense, même si c’est la capitale qui a lancée le phénomène en France. Parmi les idées de Business rentables, le camion qui fait à manger tient une bonne place. Il faut dire que c’est bon, même si cela n’est pas toujours pratique de manger debout, surtout en hiver.

Ces restaurants mobiles font dans le sandwich haut de gamme, dans le burger, dans les plats asiatiques du type bo bun ou bento, dans les falaffels… Un peu partout, les gens se pressent et font la queue devant ces échoppes fumantes qui ne seront peut-être plus là demain. On se refile les bons plans sur les réseaux sociaux pour être certain de ne pas les louper.

Où se mettre ?

Au niveau des emplacements, les villes permettent à de plus en plus de food trucks de s’installer, Paris vient même de créer pour eux 40 emplacements en bonne et due forme (mais cette organisation coûtera aux heureux « élus » 8% de redevance).

Il faut dire que les gens sont demandeurs, ça les changent du fast food ou de la pizzeria bon marché. La France se met à la nourriture de rue, ça marche et c’est bon, à condition d’avoir un camion bien équipé et un chef qui sait mettre les petits plats dans les grands pour pas cher en respectant le produit.

Combien rapporte un food truck ?

Le fait de ne pas avoir les charges d’un café ou d’un restaurant permet d’avoir une marge confortable. Pour certains, elle atteint même 80%, ce qui fait que certains cafetiers un peu aigris parlement même de concurrence déloyale. Car si investissement il y a, ça ne va pas chercher très loin une fois qu’on a payé son camion et qu’on l’a équipé.

Dix mille euros suffisent pour cela si on achète tout d’occasion. Après pour les produits, c’est en fonction du concept, mais mieux ne vaut pas lésiner sur la qualité, c’est ce que les clients attendent avant tout. Enfin, l’emplacement, qui reste le nerf de la guerre, car on peut faire la meilleure cuisine du monde, si on n’est pas visible, cela ne changera pas grand chose.


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Ce qu’il faut savoir avant de se lancer dans la street food

D’abord, les règles d’hygiène sont les mêmes que pour un restaurant « classique ». Une formation à ce sujet est donc obligatoire. De même, comme pour tous les commerçants, il faudra faire un stage de gestion de 5 jours à la chambre de commerce.

Des normes de sécurité draconiennes doivent être respectées en ce qui concernent les ménagements intérieurs et les risques liés au feu. Pour exercer, une carte de commerçant ambulant est obligatoire, à se procurer auprès du CFE. Enfin, on ne peut pas se garer n’importe où. Il faut une autorisation de la ville pour cela.

Chef à domicile

Cela fait déjà quelques années que le concept existe, mais il a été remis sur le devant de la scène grâce aux émissions culinaires. Et si trouver un concept de restaurant rentable passait par aller faire la cuisine chez les autres ?

Car en terme d’infrastructure, c’est zéro : on utilise l’aménagement et le matériel de ses convives. Après, pour certaines préparations à faire à l’avance, il est quand même préférable d’avoir un petit labo à l’extérieur.

C’est la classe

Et le phénomène prend de l’ampleur. Il faut dire que quand on a des invités à la maison, avoir un vrai chef dans sa cuisine, ça en jette. Pour un événement spécial, pour les fêtes, ou simplement pour un diner entre amis, l’idée est excellente et impressionne ceux qui auront le privilège d’être invités aux agapes.


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Les chefs à la maison s’organisent

chef à domicileIl est parfois difficile de se faire une clientèle quand on est seul à se lancer, car être un bon chef ne veut pas toujours dire être un bon commercial, et en embaucher un coûte beaucoup d’argent.

Certains sites proposent donc de réunir les chefs à domicile. On y met ses disponibilités, ses spécialités, et le client choisi en fonction des plannings. Le concept est valable à Paris mais aussi dans d’autres grandes villes comme Lyon et Bordeaux.

Attention toutefois : pour les clients, l’addition peut quand même un peu salée. Pour les chefs en revanche, c’est un clientèle exigeante mais avec des moyens, donc de belles recettes (gains) en perspective.

Comment se lancer ?

Déjà, il ne faut pas avoir peur de travailler seul, avec une clientèle d’un milieu aisé, donc pas toujours facile à satisfaire. Au niveau des tarifs, il faut trouver la bonne formule pour toucher le plus grand nombre de clients. L’idée est peut-être de ne pas attaquer trop haut, afin de se faire un nom. La publicité aide pour cela, Internet et les réseaux sociaux aussi.

Au niveau des qualités requises, il faut quand même être très organisé. Faire un repas pour 20 personnes, dans une cuisine exiguë, ce n’est pas donner à tout le monde. Pour certaines grosses commandes, si vous ne voulez pas embaucher, vous pouvez toujours fonctionner avec des extras.

Les nouveaux distributeurs automatiques

distributeur automatiqueIl sont à la mode, et permettent d’acheter du pain chaud 24 h sur 24 et 7 jours sur 7, des pizzas chaudes, des légumes et des fruits frais, des fleurs, des produits d’hygiène ou même des frites. Le temps où ils ne distribuaient que de l’argent est révolu.

On les trouve partout, dans les grandes villes comme dans les petites. L’avantage principal étant de pouvoir toucher des clients à n’importe quel moment du jour ou de la nuit. Quant à la rentabilité, il n’y a pas de charges de personnel, mis à part le livreur (il faut en effet renouveler régulièrement la marchandise stockée).

Dans la catégorie des inconvénients éventuels : le vandalisme, même si ces distributeurs sont conçus pour être solides comme des rocs.


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La rentabilité d’un distributeur automatique de pizza

Pour un client, c’est 5 min d’attente, pas plus, et la pizza sort toute chaude du distributeur. Un petit creux au milieu de la nuit et hop, le tour est joué. Plus besoin de devoir fermé pour aller se coucher, se reposer, ou respecter la coupure dominicale.

Par contre, une machine coûte assez cher à l’achat. Il faut compter 15000 euros en entrée de gamme. Cela n’empêche pas les réseaux automatiques de se multiplier, faisant même de la concurrence aux chaines de restauration rapide. Car à 10 euros la pizza, avec une marge énorme, la machine est vire amortie.

Manger des frites à toute heure

Pourquoi s’abimer les yeux à consulter une liste de restaurants quand on a un distributeur de frites à côté de la maison ? Car avec une pièce de deux euros, le carnet sort en 2 minutes chrono, avec des pommes de terre croustillantes à souhait.

Quant à la marge, elle est de 1,40 euros. En plus, pendant que le client attend, on peut lui passer des pubs sur l’écran, histoire de le faire patienter et empocher par la même occasion des revenus supplémentaires.

Peu encombrante, la machine à frites peut être installée partout : laverie… La machine actuellement la plus connue sur le marché s’appelle Just Fries.

Proposer du pain en machine

Les boulangers vont râler, car voici venir un concurrent de poids, en particulier pour les cadres qui rentrent après 20h et qui ne trouvent plus une seule boulangerie ouverte dans leur quartier. Imaginez un peu : une machine contenant plus de 200 baguettes dans un emplacement passant et c’est le jackpot.

En plus, maintenant que tout est connecté, le pilotage peut se faire de chez soi, directement sur son smartphone. Il n’y a plus qu’à régler le prix d’un distributeur de baguettes et de lancer comme vendeur de pains.

Les boulangers sont mécontents, mais les clients sont satisfaits. Par contre, pour le contact humain, peut mieux faire.

Les restaurants sans allergènes

Conçus pour les intolérants alimentaires : gluten, arachide, noix, lactose etc…, ils sont de plus en plus présents. Car le marché de l’allergie en France est énorme et pourtant sous-exploité. Mais des réseaux spécialisés ne devraient pas tarder à voir le jour.

En tout cas, on à déjà quelques restaurants sans gluten qui permettent de bien manger tout en respectant ceux qui ne supportent pas le blé et ses dérivés. En plus c’est tendance, depuis que le numéro mondial de tennis crie sur tous les toits que son nouveau régime alimentaire sans gluten lui a permit d’atteindre cet excellence.

Et même les supermarchés s’y mettent, ils ont à peu près tous un rayon qui est dédié à ces produits nouveaux. Le régime sans gluten est donc en plein boom.

Car la liste des aliments allergènes ne fait que s’allonger : on connaissait les arachides et le blé, il y a maintenant les oeufs, les produits laitiers, le soja, le sésame, les noix, les fruits de mer et les sulfites. Et les réactions allergiques peuvent parfois être graves.

Le taux du livret A en 2018: révélations chocs et prévisions !

On a parlé que de lui ces dernières années. D’abord pour son plafond multiplié par 2, puis pour sa descente aux enfers des placements qui rapportent le moins. Mais n’enterrons pas trop vite le livret star des français depuis sa création. Gageons que tel le phénix, il saura renaitre de ses cendres pour le meilleur (espérons que le pire est derrière lui).

Mais pour 2018, on marche encore sur des oeufs, l’inflation étant loin de repartir à la hausse. Une nouvelle baisse est tout à fait envisageable, mais pas de panique : on ne parle pas encore d’un taux négatif, vos économies seront donc malgré tout en sécurité. Pour les réfractaires, sachez aussi qu’il y a des alternatives au livret A.

Le taux risque encore de baisser 


La Banque de France tanne le gouvernement depuis un bon moment déjà pour aller plus loin (dans le mauvais sens du terme) que les 0,75% qui avaient déjà traumatisés les français. Passer la barre des 1% n’avait pas été facile, et on avait assisté à une fuite des capitaux vers des placements plus rentables. Mais ces derniers ne sont plus si nombreux que cela, surtout avec les mêmes garanties.

On peut donc penser que les français qui ont laissé leur épargne sur leur livret A malgré les baisses consécutives ne bougeront plus d’un pouce. Pourtant, le gouverneur de la célèbre BDF (surtout connu pour ses fichiers d’interdiction bancaires) souhaiterait qu’on descende à 0,50%. Oui, vous avez bien lu, ce n’est pas la qualité de vos lunettes qui doit être remise en question.

Pour trouver un taux aussi bas, il faut remonter presque deux siècles en arrière. Dire que l’économie est en régression est un euphémisme. Reste à savoir si les épargnants vont monter à leur tour au créneau pour faire pression sur un gouvernement qui n’a pas besoin de cela. Car si on déshabille Jacques pour Pierre et Paul, la manne permettant de construire des logements sociaux va se tarir.

Un taux de 0,25 ?

Quitte à être pessimiste pour le livret A, allons au bout des choses. Car à entendre ceux qui comprennent comment se calcule le taux, c’est sa destination à court terme. Petit cours de calcul : il faut prendre l’inflation de l’année écoulée et l’augmenter d’1/4 de point. Hors, si celle-ci est égale à zéro, le résultat est vite trouvé, même pour ceux qui ne sont pas forts en maths.

Alors, combien rapportera le livret A en 2018 ? N’étant pas madame Irma ni dans les arcanes du pouvoir, il n’est pas possible de se prononcer avec certitudes. Mais si on prend les indices à notre disposition, la tendance n’est pas bonne, à condition que la méthode de calcul soit appliquée au sens strict, ce que se refuse à faire pour le moment le gouvernement qui va tant qu’il peut contre la conjoncture.

Car c’est du pouvoir d’achat des français qu’il s’agit. Du pain et des jeux : dès qu’on touche à l’un des deux, c’est la révolution. Les petits épargnants bénéficient donc encore d’une certaine clémence. Profitons donc de cette dérogation tant qu’elle dure. Car comme le dit la célèbre formule, nul ne sait ni le jour ni l’heure : à inflation zéro, épargne nulle.

Comment est calculé le taux du livret A ?


Pour ceux qui suivent, entrons dans le détail de son fonctionnement, un peu plus compliqué que ce qui a été décrit précédemment. D’abord, il faut savoir que le taux est re-calculé 2 fois par an, en janvier, pour souhaiter une bonne année et en aout pour souhaiter de bonnes vacances.

Quant à la formule, c’est la même depuis 9 ans. Donc on reprend : prenez une grande marmite, mettez-y l’inflation des 12 derniers mois sans tenir compte de celle des cigarettes, un peu d’Euribor (les taux à 3 mois) et une pincée d’Eonia (qui sont les taux au jour le jour).

Un fois la potion prête, il faut diviser le chiffre obtenu par l’association des 2 derniers par deux et le comparer à l’inflation. Ceux qui suivent toujours doivent être moins nombreux à ce stade. Mais là où ça se complique, c’est que ce n’est là qu’une des 2 méthodes de calcul. L’autre, évoquée plus haut, consiste à ajouter 1/4 de point à l’inflation. Ensuite, les deux systèmes sont comparés et la BDF retient le chiffre le plus haut, puis arrondie.

Le gouvernement, lui, entre dans la danse dans un deuxième temps, avec la possibilité de changer la donne en fonction des aléas. Il peut décider de ne pas descendre sous un certain seuil.

Les taux des autres livrets d’épargne baissent aussi

baisse des taux 2017Le livret A n’est pas le seul concerné par la chute des taux. Car pour les autres livrets d’épargne, il fait un peu figure de valeur étalon. Durant les deux dernières années, on peut dire que les intérêts pour les épargnants ont été divisé par 2, et cela avec la même somme sur les comptes.

Pas une bonne nouvelle pour les petits épargnants qui n’ont souvent ni les moyens ni la santé cardiaque pour placer leur argent dans des domaines risqués comme la bourse. Ainsi, quand on fait confiance à des choses classiques et sans risques, comme les livrets réglementés ou bancaires, le rendement est en moyenne de 0,8%.

C’est pour les super livrets que la descente a été la plus spectaculaire

Exit les promotions qui promettaient 5% sur 6 mois et des primes d’ouverture à n’en plus finir. Même les deux bons élèves qu’étaient Zesto et Distingo sont rentrés dans le rang, même s’ils restent à ce jour les super livrets qui rapportent le plus. Ainsi, les offres promotionnelles sont passées de 6 mois à 3.

Il y a même de nombreux livrets bancaires dont le rendement tombe en dessous de celui du livret A. Et quand on pense que les intérêts sont en plus fiscalisés et soumis aux prélèvements sociaux…

La véritable performance du livret A sur les dernières années

Mais rendons quand même à César ce qui lui appartient. Si les 0,75%, voir moins, sont spectaculaires, il faut remettre les choses dans leur contexte. Ainsi, il faut rapporter le rendement à l’inflation.

Car même avec un livret A qui rapporte beaucoup, si les prix augmentent tout autant pendant la même période, le gain au final est nul. Il faut donc faire une moyenne, et oh surprise, si on prend en compte ces deux facteurs, on se rend compte que celle-ci se situe en dessous des 0,70%.

Il n’y a donc actuellement pas de quoi pleurer dans les chaumières, même si en 10 ans, le taux de rendement a été divisé par quatre, ce qui commence à faire beaucoup pour ceux qui ne regardent que les chiffres sans entrer dans les détails.

Surtout, il faut comparer son rendement avec celui des livrets bancaires, appelés autrefois les « super livrets » tant ils généraient d’intérêts. Car pour eux, la baisse est vraiment significative, et loin d’aller crescendo.

En comparaison, les livrets réglementés ont nettement moins baissés. Sauf pour le PEL, qui est passé de 2,5 à 1% en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Gare avec les plans d’épargne logement : il se pourrait qu’ils soient encore fortement impactés en 2017.

Ouvrir un livret A : ce qu’il faut savoir


Une nouvelle ouverture suppose de s’être bien renseigné sur les us et coutumes, les droits et les devoirs. Bref, il y a des conditions à respecter. Ne pas en tenir compte suppose une nullité à venir.

Le controle anti-doublons

C’est sa principale caractéristique. On ne peut posséder qu’un seul livret A par personne. Et les banques doivent obligatoirement le vérifier au moment d’en ouvrir un pour un client.

Le titulaire d’un livret A dans une autre banque doit donc le fermer avant de penser à une nouvelle ouverture dans un autre établissement par exemple. La règle est inscrite dans le code monétaire et financier, c’est donc du sérieux.

Pour ceux qui auraient oublié de le mentionner ou qui ne s’en souviennent plus, tout simplement, la banque s’en rendra vite compte et enverra un courrier en ce sens pour savoir lequel des deux, ou des trois, le client souhaite conserver.

De toute façon, l’administration fiscale est maintenant automatiquement saisie pour contrôler que cette règle est bien respectée. Dès que le dossier va lui être soumis par la banque, elle le fera très vite, elle a 2 jours pour répondre. Un client ne peut aller contre cette procédure là, il doit s’incliner.

Pour clôturer un livret A ouvert ailleurs rien de plus simple. On peut le faire soi-même, dans ce cas là il faudra fournir une attestation de clôture dans les 3 mois ou bien en confier l’exécution à sa banque

Comment retrouver un vieux livret A ?

Presque 100% des français en ont un. Et bien souvent, la preuve de l’ouverture traine au fond d’un vieux tiroir et on a même oublié combien d’argent il y avait dessus.

Le problème se pose quand on veut en ouvrir un nouveau dans une autre banque et clôturer l’ancien. Ces fichus trous de mémoire ne vont pourtant pas vous créer autant de problèmes que cela, pas de panique, car ce genre de situation arrive à beaucoup plus de personnes qu’on pourrait le penser.

Si vous devez partir à la chasse au trésor, mieux vaut être bien accompagné. L’arme fatale : la CNIL. Il faut lui écrire une belle lettre, et lui demander d’interroger pour vous le fichier FICOBA. Celui-ci regroupe tous les comptes bancaires. La CNIL vous indiquera donc la banque ou se cache votre vieux livret A.

N’oubliez pas de joindre la photocopie de votre pièce d’identité lors de la demande. En effet, ce sont des informations sensibles, et elles ne peuvent pas être communiquées à n’importe qui.

Quelles alternatives pour un meilleur rendement ?


Vous l’avez compris, on ne prend pas de risques avec le livret A mais il n’y a pas que lui dans la vie. D’autres placements permettent d’avoir un bon rendement, même si ils ne sont pas tous garantis.

Acheter une foret, plus rentable ?

Il y a un moment déjà qu’on en parle, du bois, même si pour s’acheter un bout de forêt, c’est bien plus cher qu’il y a 20 ans. Les prix prennent presque 2% par an. Voici donc une rentabilité bien plus acceptable que celle des livrets réglementés. Les français sont d’ailleurs de plus en plus nombreux à se laisser convaincre, et même les particuliers s’y mettent sans forcément être des agriculteurs qui s’y connaissent.

Car la forêt, tout comme l’or, est une valeur refuge. En plus elle a une fiscalité à faire pâlir les autres placements immobiliers de jalousie (taxe foncière presque inexistante).

Par contre, c’est plutôt un investissement à long terme, une fois qu’on est propriétaire d’une forêt, il est recommandé de ne pas s’en séparer tout de suite, d’autant plus que les prix montent tranquillement, année après année. De plus, en cas de revente rapide, les plus-values seront taxées à 34,5%, alors qu’il n’y aura pas d’impôts à payer là dessus si la vente intervient après 22 ans de détention.

acheter une forêt

Pour investir de la sorte, il n’est pas nécessaire de se payer le bois de Vincennes. Il y a beaucoup de toutes petites forêts à vendre en France, jusqu’à 4 hectares. Une surface parfaite pour commercialiser du bois de chauffage et aller y planter sa tente avec les enfants de temps en temps. Et puis, profitez-en : pour le moment les chinois ne s’y intéressent pas encore. La question : mais jusqu’à quand ?

Les atouts

C’est sur qu’acheter une forêt est un peu plus sexy qu’un placement sans relief dans un livret A. Ce n’est pas M. tout le monde qui peut se targuer d’être ce genre de propriétaire en soirée. Au niveau des avantages, il y a d’abord le rendement : entre 2 et 3% par an en ce moment. Ensuite, quand la forêt est exploitée, on vend le bois, et donc on reçoit de l’argent chaque année, avec la possibilité d’en tirer 5%.

Reste qu’il faille espérer que le prix plafond des forêts en France n’est pas encore été atteint. Certains disent qu’il est surévalué.

Les SCPI de rendement: + de 3% attendu 

Encore un placement à la mode dont on parle beaucoup dans les salons parisiens (en province aussi d’ailleurs). Car même si le rendement recule (la pierre papier n’est pas un super héros), on est pour l’instant toujours au dessus des 4% par an. Pour gagner de l’argent avec ce type de SCPI, il faudra sélectionner son investissement avec attention, et ne pas se lancer dans le 1er bon plan promis.

Une bonne société de gestion fera toute la différence. Celle-ci doit continuer à investir, mais à le faire en bon père de famille. Les petites structures sont d’ailleurs bien souvent meilleures que les grosses à ce sujet.

Alors, sous le choc ? Il va falloir bien accrocher sa ceinture, les turbulences risques d’être rudes. Mais au bout du voyage, généralement, il y a la lumière !

Meilleur placement bancaire: livrets, plan et comptes règlementés ou fonds euro-croissance (le plus rentable) ?

Trouver un placement bancaire rentable quand l’époque n’est pas à faire les profits du passé nécessite une recherche assidue ainsi qu’une rigueur dans ses choix dénuée de passion. Celle-ci passe par une délimitation précise de ses objectifs. Le meilleur placement court terme ne sera par exemple pas le même qu’un investissement pour assurer sa succession.

L’éventail des produits financiers est large. Il va d’un placement financier sans risque comme le livret défiscalisé à la recherche d’une meilleure rentabilité. Alors, êtes vous plutôt PEL ou assurance vie ? A noter : le meilleur rendement n’est pas toujours le placement le plus juste.

Les livrets règlementés


Ils ont fait la pluie et le beau temps pendant des décennies, mais ça, c’était avant. Si l’épargne réglementée est placement non imposable, elle n’est plus (et ce déjà depuis un petit moment) le placement bancaire qui rapporte le plus. Il faut dire que ses taux sont tombés bien bas, et qu’à ce titre, ils souffrent d’un désintérêt croissant de la part de l’épargnant moyen, le riche investisseur les ayant lui désertés depuis longtemps.

Ils sont pourtant nombreux ces placements aux taux réglementés, et on pourrait croire en en parcourant la liste que chacun à la possibilité d’y trouver chaussure à son pied : le livret A, le B, le bleu, le LDD, le PEL, le LEP, le CEL… J’en passe et des meilleurs. Tous ont en commun le fait d’être réglementés par l’état. C’est ce dernier qui fixe les taux et les plafonds, et qui décide de les exonérer d’impôts.

La star, c’est le livret A

On en a tous possédé un étant enfant. Mais à 0,75%, c’est qui l’ont conservé n’y laissent que des miettes, et ce tant que l’inflation ne remontera pas a des niveaux décents. A noter : s’il est possible de posséder plusieurs livrets réglementés, on ne peut pas en avoir plus d’un du même nom, sachant que les A, B et Bleu entrent dans la même catégorie et que des vérifications seront faites pour qu’il n’y ait pas de cumul (pas des mandats mais des livrets).

Avec lui, pas de risques à prendre. On y met ses sous, et on attend tranquillement qu’ils travaillent, même si c’est assez laborieux. Pas d’impôts ni de prélèvements sociaux sur ce qu’il rapporte, c’est déjà ça.

Facile à ouvrir, il suffit d’aller voir sa banque, elles en proposent toutes un à l’ouverture avec un minimum de 10 euros à déposer (un peu moins à la Banque Postale), pour les + de 18 ans comme pour les mineurs (mais ceux-ci ne pourront retirer seuls qu’à partir de 16 ans).

Modalités

Pour une fermeture éventuelle, il suffit d’envoyer une lettre en ce sens à son conseiller. Au niveau du fonctionnement, même simplicité : on dépose et on retire comme on veut, quant on veux, le tout gratuitement.

Pour connaître le solde, le mieux est encore de le consulter sur l’interface Internet de sa banque, ceci est d’ailleurs valable pour tous les livrets développés ici. Il est parfois possible d’avoir une carte de retrait.

Attention, elle ne fonctionne que sur les distributeurs de sa banque. L’avantage, c’est qu’on ne peut jamais être à découvert avec un livret A, et donc qu’il n’y a pas d’agios.

  • Plafond : 22950 € pour un particulier,  76500 € pour une association.
  • Taux d’intérêt : 0,75% par an, calculés par quinzaine.

Le LDD

Le livret de développement durable part d’une très bonne attention. Celle de se servir de l’épargne pour oeuvrer pour la planète, dans le bon sens, et par la même occasion de rémunérer l’épargnant pour cela en lui permettant de récupérer ses économies dès qu’il le souhaite sans que cela lui coûte de l’argent.

Son ouverture, à partir de 15 euros est réservée à ceux qui paient des impôts en France (où qui en sont exonérés). Il vient souvent en complément d’un livret A, quand la somme maximale qu’il ait possible d’y déposer a été atteinte.

  • Plafond : 12 000 €, avec la possibilité de le dépasser avec le cumul des intérêts.
  • Taux : 0,75 %.

Le LEP

Le livret d’épargne populaire est, comme son nom l’indique, réservé aux personnes dites « modestes », avec un taux préférentiel qui est là pour leur permettre d’avoir un peu plus de pouvoir d’achat. Un couple peut très bien posséder 2 LEP, 1 par personne, même s’il s’agit du même foyer fiscal.

Attention toutefois à ne pas dépasser les revenus demandés pour être éligible. Il faudra fournir à sa banque son avis d’imposition N-1 au moment de l’ouverture pour prouver sa condition. Le plafond est fixé à 19255 € pour une part, 29537 € pour 2 parts, et il augmente en fonction des enfants et de la situation du foyer.

Si les revenus du foyer varient fortement à la hausse d’une année sur l’autre, et que les détenteurs du LEP ne sont plus éligibles, pas de panique, vous avez 1 année pour le fermer. Et si par hasard vous redevenez « pauvre » l’année suivante, vous le conserverez comme si de rien n’était.

  • Plafond : 7700 euros.
  • Taux : 1,25%.

Le livret jeune

Qu’il fait bon d’avoir moins de 25 ans en France, quand on veut mettre un peu d’argent de côté. Car le livret jeune n’est pas loin d’être la meilleure affaire parmi les livrets réglementés. On peut en ouvrir un à partir de 12 ans, dans une banque qui le propose.

Certes, son plafond n’est pas très élevé, mais c’est une première approche du monde de l’épargne, intéressante pour un ado ou un jeune adulte, puisqu’il est possible avec une carte de retrait de retirer de l’argent dans les distributeurs automatiques de sa banque, dans la limite de la somme qui est présente sur le compte, et avec l’autorisation des parents pour les mineurs.

Le livret jeune fonctionne sans frais, pour toutes les opérations. A la fin de l’année de ses 25 ans, le compte est clôturé et l’argent reversé sur un livret A par exemple.

  • Plafond : 1600 euros.
  • Taux : au minimum de 0,75%, au-dessus c’est à la discrétion de chaque banque.

Le CEL

C’est le cousin germain du PEL, mais avec une rémunération moindre. On a coutume d’y verser ce qu’on a en excédent une fois son plan épargne logement plein. Qui à en ouvrir un, autant ouvrir les deux en même temps, dans la même banque. Par contre, ce n’est pas 10 mais 300 euros qu’il faudra verser à l’ouverture, au minimum.

Les versements, eux sont libres, mais ils doivent au moins atteindre 75 euros. Pas de clôture en cas de retrait, à condition d’y laisser au moins les trois cents euros d’ouverture.

  • Plafond : 15300 euros.
  • Rémunération : 0,5% + prime d’état éventuelle en cas d’achat immobilier.

PEL

La star de l’immobilier c’est lui, le plan d’épargne logement, même si l’argent qui y est déposé reste bloqué jusqu’à la fermeture du plan (15 ans au plus). L’exonération fiscale est valable pendant les douze premières années. Se séparer de son PEL avant 4 ans ne rime à rien, tous les avantages seraient perdus et des pénalités appliquées.

Toutes les banques ne le proposent pas, il faut avoir passé une convention avec l’état pour cela. Il n’est pas fait pour toutes les bourses, puisqu’il faut y déposer 225 € au minimum à l’ouverture, puis 540 € par an (à choisir, un versement au mois ou au trimestre).

  • Plafond : 61200 €.
  • Taux : 1% pour les plans ouverts depuis le 1er février 2017 + prime d’état en cas d’achat immobilier. Il faut oublier le prêt bonifié, les taux bancaires étant pour le moment en dessous de ceux qu’il est possible d’obtenir avec son PEL.

Les avantages et inconvénients


Avoir l’état qui fixe les règles, c’est une arme à double tranchant. Car si le capital et son rendement est assuré (on sait donc à quoi s’attendre), on ne devient pas riche avec des comptes réglementés. Quant aux particuliers, ils ne peuvent pas faire jouer la concurrence, puisque les conditions sont les mêmes partout. Les banques, elles, ne sont pas plus avancées pour se démarquer des autres, sauf avec le livret jeune.

livrets réglementés

Mais l’absence de risque est ce que recherche beaucoup de petits épargnants qui y voit des revenus garantis, à juste titre. De plus, il ne faut pas minorer les exonérations d’impôts. Elles font quand même grimper le rendement moyen de son épargne.

Ainsi, si les super livrets peuvent paraitre de prime abord plus attractifs, il ne faut pas oublier qu’ils sont fiscalisés. Même chose pour la possibilité de récupérer ses fonds rapidement en cas de désir ou de pépin (sauf pour le PEL). Ce n’est pas le cas avec une assurance-vie par exemple.

Les rêves de grandeur

Eux, par contre, il faut les oublier avec les livrets réglementés. Les plafonds sont bas, et les rendements tout autant, même en les cumulant. Ainsi, avec des millions à placer, il vaut mieux voir ailleurs si l’herbe est plus verte.

Pour gagner beaucoup : les fonds euro-croissance


Les fonds euro-croissance : pourquoi les rendements sont si élevés ? En effet, certains ont réussi la performance exceptionnelle de faire 10% sur une année. On ne pensait plus que cela fut possible. Mais avant de se laisser griser, il faut apprendre à lire entre les lignes. La performance devient alors plus relative qu’elle n’y parait.

fonds euro croissance 2016

On peut souscrire à un fond euro-croissance via son assurance-vie. Ils ne faut pas les confondre avec les fonds en euros et les unités de compte, qui sont d’autres moyens au service du titulaire du contrat.

Mais si les fonds euro-croissance peuvent rapporter autant, c’est aussi parce qu’ils sont très exposés au risque, et qu’une fantastique performance sur une année ne présage pas qu’elle va se renouveler l’année suivante. De plus, le capital n’est pas garanti, ou alors dans très longtemps.

Pour toucher le maximum, il faut parfois accepter de prendre une garantie  au bout de 30 ans… Quand on voit les bouleversements économiques au jour le jour, c’est quand même prendre de gros risques. Il faut aussi se méfier des taux annoncés par les assureurs. S’y arrêter, c’est oublier que chaque performance est propre à chaque contrat, en fonction des dates de versement et d’investissement, et des montants.

Pour limiter les risques au maximum

Notre conseil : privilégier les contrats d’assurance-vie sans droits d’entrées. On en trouve de plus en plus, notamment chez les banques en ligne. Surveillez également la bourse. Si elle dévisse, il y a fort à parier que votre fond euro-croissance aussi.

Ne tardez donc pas à arbitrer entre les différentes valeurs qui composent votre contrat d’assurance-vie. L’alternative peut toutefois être bonne, mais à petites doses. Mais pour ceux qui y croient vraiment, sachez qu’il vont sans doute bientôt faire leur apparition dans certains PERP pour investir pour sa retraite !

Où se cache le meilleur placement ? Dans la sécurité ou dans le risque ? A chacun de voir midi à sa porte, mais en toute connaissance de cause.

Acheter en banlieue: où acheter autour de Paris et Lyon?

La banlieue n’est plus morose. Le prix au mètre carré de ses villes longtemps délaissées explose : infrastructures, nouvelle ligne de métro, métropole… Tous les prétextes sont bons pour investir dans la banlieue lyonnaise ou en Ile-de-France. Car le grand Paris en 2020, c’est demain.

Acheter en banlieue parisienne (Ile de France)


Investir en petite couronne parisienne est une solution quand on n’a pas les moyens d’acheter dans la capitale. La proche banlieue est facilement accessible en transports, et reste très demandée à la location.

Reste qu’il ne faut pas se tromper, banlieue chic ou non. Toutes les bonnes affaires apparentes ne sont pas bonnes à prendre, et nous vous recommandons de bien comparer les prix avant de vous lancer dans une acquisition. Important aussi : la revente. Dans tous les cas, privilégiez le centre-ville.

Où acheter une maison en Ile de France ?

Le grand Paris fait tourner bien des têtes. Les primo-accédants, et les investisseurs, cherchent les meilleurs opportunités d’achat, car dès que le Grand Paris Express sera terminé, les prix vont s’envoler. Toutes ces nouvelles gares vont donner beaucoup plus de valeur à la pierre. Chaque nouvelle station ouverte nous l’a montrée dans le passé.

Il y a donc des nouveaux logements qui vont se construire, beaucoup. Mais cela veux-t-il dire qu’il faille acheter à tout prix dans ces nouveaux quartiers ? Il est parfois plus intéressant de louer pour un particulier, surtout si le foncier augmente de trop, avant même de commencer sa recherche d’appartement.

Le classement des meilleures villes d’Ile de France pour acheter


Tout dépend l’horizon de chacun. Pour un achat maintenant, il faut privilégier les villes où les transports sont déjà là : Saint-Ouen et le quartier des docks et Issy-les-Moulineaux près de la gare RER. Attention toutefois, les prix sont déjà très élevés.

Pour un placement immobilier à moyen terme, c’est plutôt vers Gennevilliers et Champigny-sur-Marne qu’il faut se diriger, et plus généralement vers toutes les communes qui seront desservies par la ligne 15, comme Villiers-sur-Marne. A ne pas négliger aussi : Créteil et Villejuif autour de Gustave-Roussy.

Pour un placement à long terme, toutes les communes sur le trajet du super métro, terminé en 2014. Beaucoup d’étudiants sont prévus. Surement de l’argent à faire avec les petites surfaces.


POUR ALLER PLUS LOIN : où acheter en France pour avoir le meilleur rendement locatif ?


Les communes limitrophes de Paris

Tout ce qui est à proximité de la capitale va prendre de la valeur. Ces villes ont changé, et les logements y sont maintenant très recherchés : Vanves, Malakoff… On n’hésite plus à franchir le périphérique, et les prix de l’immobilier s’en ressentent.

Aujourd’hui, les étudiants, mais aussi les cadres n’ont plus peur de s’installer en banlieue, c’est même devenu la norme, tant Paris est inabordable. Dès qu’il y a un métro ou un RER à proximité, c’est la ruée, surtout pour les petites surfaces. Il y a moins d’offres que de demandes, même si la donne est différente selon les secteurs, Vanves étant par exemple moins cher qu’Issy-les-Moulineaux.


A LIRE AUSSI : acheter pour louer est-ce rentable ?


Les villes où les prix ont monté


C’est surtout le cas en Province, poussées qu’elles sont par la dynamique locale : Bordeaux, Lille et Toulouse en tête, suivies de près par Nantes, Strasbourg et Lyon. En région parisienne, malgré les tarifs, les biens se vendent aussi très vite à Boulogne, Neuilly et Courbevoie et Versailles.

Certaines villes d’Ile-de-France sont ainsi plus dynamiques que d’autres en ce moment. C’est le cas de Saint-Germain-en-Laye dont la forêt proche attire, de Vincennes et de Boulogne, pour les mêmes raisons « vertes », de Montreuil pour ses prix et sa proximité de Paris, d’Evry, recherchée par les familles, et d’Argenteuil pour sa métamorphose récente.

Et celles où ils ont baissé

Paris, et surtout Marseille, font parties des mauvaises élèves, reste que ce n’est pas du tout dans les mêmes proportions.


POUR EN SAVOIR PLUS :  Placement loi Girardin.


Acheter en banlieue Lyonnaise


Intéressons nous à l’autre grande ville française : Lyon. Très à la mode il y a quelques années, on en parle un peu moins maintenant, et pourtant. La capitale des Gaules, et les alentours de Lyon restent très prisés.

Où habiter à Lyon ?

Nous n’avons pas les mêmes besoins selon notre âge où la composition de notre famille. Certains privilégieront la campagne autour de la ville ou un petit village pour sa qualité de vie, pendant que d’autres privilégieront une ville à coté de Lyon pour son prix et sa proximité du travail.

Ainsi, les étudiants veulent plutôt vivre au centre-ville de Lyon, si leurs moyens (et ceux de leurs parents) le permettent. Ce sont ainsi des quartiers qui sont jeunes et vivants. Car vivre en ville, c’est aussi une question de moyens. Moins on a des sous et plus on s’éloigne du centre et de la ville.

Les riches et ceux qui sont à l’aise vivent ainsi dans l’Ouest lyonnais. Les autres, ceux qui galèrent, dans l’Est, où le taux de chômage est beaucoup plus important.

Où acheter autour de Lyon ?

Certaines villes promettent de belles plus-values, à condition de ne pas payer le mètre carré plus cher que sa valeur réelle. Ce sont ceux qui savent anticiper qui font toujours les meilleures affaires. Pour avoir du potentiel, elles doivent être bien desservies par les transports en commun pour rejoindre Lyon rapidement, et proche de la nature pour le calme et la qualité de vie.

Le mieux, pour ne payer trop cher, ce sont les villes où ces transports ne sont pas encore opérationnels, mais proches de l’être. Car les prix montent ensuite très vite. Si possible, ne pas se trouver à plus de 10 minutes à pied du métro ou du tramway.

Les secteurs où placer son argent

Ce qui n’avait pas la côte hier peut se transformer en un eldorado demain. C’est par exemple le cas de Vaulx-en-Velin, trop souvent victime de sa mauvaise réputation datant des émeutes. Mais elles ont 20 ans, et il est temps de tourner la page. Tout à changé : centre-ville rénové, arrivée du métro, et les projets des promoteurs se multiplient malgré la crise.

De l’autre côté du Rhône, on trouve Oullins. Si une ville a bien profité de l’arrivée du métro pour devenir à la mode, c’est elle : bientôt à 15mn de Lyon en métro. Il faut dire que socialement, elle compte beaucoup de gens modestes, et que grâce aux nouvelles infrastructures et réhabilitations en cours, la mixité sociale se profile à l’horizon.

Autres villes : Meyzieu et Décines (sur la route de LEA), Givors (rattrapage de prix en cours), Caluire (trolleybus à venir).

Une question de budget


Nous n’avons pas tous les mêmes valeurs, ni les mêmes sous dans notre porte-monnaie (plutôt sur le compte en banque ici). Tout le monde ne peut donc pas acheter au même endroit. Dans les valeurs sûres, comme Villeurbanne, le prix au mètre dans le neuf peut atteindre 4200 euros/m2 (20% de moins dans l’ancien). Le plus dure, finalement, c’est d’y trouver un bien à vendre !

Il y a des endroits un peu moins côtés, mais qui restent stables niveau prix, comme Genas, à 3 000 euros/m2 dans l’ancien. Les appartements se vendent bien, surtout dans les quartiers résidentiels.

Pour payer moins cher son appartement, il faut miser sur les endroits en devenir, ceu qui seront à la mode à moyen terme. A Vaulx-en-Velin par exemple, on peut facilement se loger pour 2000 euros/m2 (30% de plus dans le neuf).

Les petits villages près de Lyon

Ils méritent à être connus, surtout pour qui cherche à acheter dans la banlieue lyonnaise sans se ruiner. Les villages permettent de trouver des biens à vendre à bon prix. Et pour le même tarif : nature et chouettes paysages.

Deux pistes à explorer : Orliénas et Ruy-Monceau.

Voilà, c’est maintenant à vous de jouer que vous souhaitiez devenir un propriétaire (primo-accédant) ou que votre souhait soit d’acheter pour mettre votre bien en location.

Investissement SCPI: notre avis sur le boom de la pierre-papier (défiscalisation, Pinel, OCPI…)

Dans quoi investir pour gagner de l’argent ? Nous sommes tous à la recherche de la formule magique qui nous rendra millionnaires. Sauf que la magie n’a rien à voir là-dedans. C’est le rendement qui fera toute la différence. Et la tendance de l’immobilier c’est la SCPI. Les souscriptions explosent à la hausse, la pierre papier profitant d’une défiscalisation très attractive.

Qu’est ce que la pierre papier ?


Commençons par le début, en particulier pour les petits épargnants qui chercheraient à investir dans une SCPI. Littéralement, on entant par cet acronyme une société civile de placement immobilier. Ce n’est donc pas un bien qu’on achète, mais des titres, en passant par une société.

Investir dans l’immobilier de cette façon, c’est pouvoir le faire sans forcément être riche. Un appartement parisien à l’achat, c’est une fortune. 10% de ses parts, cela devient tout de suite plus accessible. Cette possibilité d’investir une petite somme fait son succès.

La SCPI : une façon de bien épargner pour sa retraite ?

Tout le monde y pense, même les trentenaires. En fait, dès qu’on commence à travailler, on se demande comment on va faire pour vivre une fois que cela s’arrêtera. C’est la raison pour laquelle il faut mettre de l’argent de côté assez tôt, nul ne pouvant prédire ce qu’il adviendra du régime général.

Epargner, c’est faire un effort. Il faut rogner sur certaines dépenses, partir moins loin en vacances… Mais gouverner c’est prévoir, et il faut savoir se constituer un capital quand l’âge de partir à la retraite arrivera. Et quoi de mieux que l’immobilier pour cela ?

Une autre façon d’acheter de la pierre

C’est la raison pour laquelle ça marche fort. L’immobilier a d’abord toujours été un placement refuge, et il faut en avoir dans son portefeuille. La pierre papier, elle, combine la valeur sûre avec des capacités d’investissement limitées. La sécurité est la même, pas la somme minimale à apporter.

Le fait d’avoir des parts dans une société implique de ne pas prendre tous les risques seuls, et plus il y de monde, plus ceux-ci sont dilués dans la masse. De la même façon, investir dans une grosse SCPI va permettre à la société d’acheter plus de biens, d’avoir donc plus e locataires et de pouvoir lisser les vacances et les éventuels défauts de paiement.

Un placement facile


En terme de facilité, ce n’est pas le livret A mais presque. Celui qui veut acheter une maison le sait : le processus est long. Avec la pierre-papier, c’est rapide, on n’a pas à chercher dans les petites annonces les bonnes affaires. Même chose pour la revente. Ca va vite, surtout si la société est cotée à la bourse.

Au niveau de la gestion, pas de prise de tête à avoir : tout est délégué. L’investisseur, lui, ne perçoit que les fruits de l’argent qu’il a placé, et compte sur une plus-value au moment de la revente de ses titres.


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Un placement de plus en plus populaire

scpi-2017Dans quoi investir avec 10000 euros ? Ceux qui ont un peu d’argent à placer, à cette hauteur ou au-dessus se pose toujours la question, surtout lors d’un changement de « millésime ». Et pour une fois que les particuliers ont la possibilité d’obtenir un bon rendement, c’est bon à prendre.

Pas besoin d’être un économiste réputé pour en voir les avantages : la SCPI ne prend pas beaucoup de temps (pas besoin de chercher la perle rare) et est plus sur que la bourse. Au niveau du rendement, on tourne autour des 5% hors frais de gestion. On est donc dans la même tranche qu’un revenu locatif, mais avec beaucoup moins d’investissement personnel.

Un revenu conséquent

Qui dit mieux en France ? Pas grand monde, et même l’assurance vie est à la traine par rapport à une société civile de placement immobilier avec ses 3% dans le meilleur des cas.

Reste qu’il va falloir choisir entre les différentes SCPI présentes sur le marché : entreprises, bureaux, commerces, EHPAD, habitations… Car en fonction, les avantages fiscaux ne sont pas les mêmes, les dernières permettant de profiter des largesses de la loi Pinel, ou de celles de la loi Malraux.

La SCPI Pinel


Elle est le placement idéal pour celui qui souhaite faire baisser l’impôt sur le revenu. Attention : il ne peut s’agir que d’investissement dans le neuf. Les réductions d’impôts vont entre 12 et 21% de la somme investie et sont étalées sur une période allant de 6 à 12 ans, le tout avec le plafonnement des niches fiscales : pas plus de 10 000 euros par an.

Investir dans une SCPI Pinel, c’est donc pouvoir bénéficier de tout cela, avec les avantages relatifs à la société. La combinaison des 2 permet de se diversifier sans prendre trop de risques.


POUR ALLER PLUS LOIN : en savoir plus sur la loi Pinel.


A partir de combien peut-on investir ?

Selon la SCPI choisie, il y a un montant d’apport minimum à respecter. Mais la plupart démarrent entre 5000 et 10000 euros la part. C’est suffisant pour démarrer. Après, à chacun de faire avec ses possibilités et ses objectifs.

Par rapport à un investissement locatif Pinel en tant que particulier, la SCPI aura également plus de marge de négociations pour les achats du fait de sa puissance financière.

SCPI ou OPCI ?


Là, les choses se compliquent un peu. Les subtilités de la pierre papier ne connaissent pas de limites. Bienvenu dans un monde qui génère plusieurs milliards d’euros de placements chaque année. Et dans la famille, on trouve les SCPI, mais aussi les OPCI : organisme de placement collectif en immobilier (ce sont d’ailleurs elles dont on va le plus parler en).

Mais que son coeur balance pour l’un ou l’autre, les performances restent excellentes, là où la bourse met en danger plus que de raison les capitaux qui lui sont confiés.


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Les différences

Si c’est le prix qui peut faire pencher la balance, sachez que la valeur de la part est à peu près la même. Ce n’est donc pas là-dessus que se fera la différence, même si il y a beaucoup plus de parts de SCPI à acheter sur le marché actuellement, car on peut les loger dans un compte titre, là où une OPCI ne peut faire partie que d’une assurance-vie.

La raison faisant aussi qu’il y ait peu d’OPCI, c’est leur composition. Celles-ci sont semblables, du fait de leur structure : immobilier + actions + obligations + placements monétaires + liquidités. Les SCPI, elles, sont diversifiées mais uniquement en immobilier.

Bon à savoir : en achetant à crédit ses titres de SCPI, on peut déduire des revenus de ses parts les intérêts de l’emprunt.

Investir pour défiscaliser


Les avantages fiscaux sont la madeleine de Proust de l’investisseur qui cherche à réduire ses impôts. C’est ce qu’on a vu un plus haut dans l’article avec des investissements faits sous le régime Pinel. Mais cela ne doit pas faire oublier le rendement, qui vient s’ajouter à ces avantages fiscaux.

La limite, par contre, se situe au niveau des 10000 euros venant limités les niches fiscales. Cela n’incite pas à investir plus que cela. C’est la raison pour laquelle les SCPI fiscales ne sont pas les plus répandues.


A LIRE : acheter pour défiscaliser.


Un mécanisme mal connu : le déficit foncier

deficit-foncierComment ça marche ? C’est une autre façon de réduire ses impôts, à condition d’opter pour le régime du réel. Idéal pour qui est fortement imposé : + de 30%. Plus il y aura de travaux, plus les charges seront importantes, et plus il y aura à déduire des loyers reçus.

Si l’immeuble ou l’appartement est entièrement à retaper, nul doute qu’il y aura un déficit à reporter sur plusieurs années (10 ans possibles), la limite étant fixée à 10000 euros. Il faudra toutefois se préparer à ne pas avoir de revenus, mais des charges. Toutefois, un bien réhabilité à beaucoup plus de valeur, sur le marché de la location, mais également à la revente.

La SCPI Malraux

Autre avantages fiscal, qui concerne les immeubles classés ou à portée historique des centre-villes français. L’idée est ici de pouvoir y faire les travaux nécessaires à moindre coût.

Un investissement pas à portée de toutes les bourses, à recommander surtout à ceux qui ont besoin d’une forte réduction d’impôts dispositif Malraux hors niches fiscales).

Si la réduction d’impôts sera immédiate (la première année), cela ne sera pas le cas des revenus, qui commenceront à tomber quand les travaux seront terminés. Le vrai gain arrivera lors de la plus-value à la revente, à condition que l’immeuble ait été « bien acheté » : à bon prix.

Emprunter pour acheter : la bonne idée ?


Même quand on penche pour une SCPI, on a pas toujours les fonds pour le faire. Mais ne dit-on pas qu’il vaut mieux investir avec de l’argent qui ne nous appartient pas ? Ainsi, il est également possible de faire un crédit immobilier pour acquérir des parts d’une SCPI, d’autant plus que les taux sont très bas en ce moment.

Acheter à crédit, c’est intéressant quand on mise sur une bonne rentabilité locative, de la même façon que le ferait un propriétaire particulier. Mais faire un emprunt, ça veut dire avoir des dettes à rembourser. Il ne faut donc pas se planter à la souscription.


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Ne pas faire n’importe quoi

A proscrire : les crédits à la consommation. Les taux sont très élevés par rapport à la rentabilité attendue, même en profitant des promotions. Les pires, ce sont les emprunts renouvelables.

Même chose pour les crédits appelés « in fine ». Pour ceux qui ne les connaissent pas encore, il s’agit de régler les intérêts pendant la durée du crédit, et le capital en fois la date de fin atteinte. L’avantage, c’est de ne pas avoir beaucoup à payer pendant des années. L’inconvénient, c’est de se retrouver au final avec une grosse somme à rembourser. Si les choses se sont mal passées, c’est la faillite assurée.

Comment convaincre son banquier ?

Les banques sont là pour faire des affaires. Si vous avez les moyens de rembourser (d’après le critère du banquier), il n’y a aucune raison pour qu’on vous refuse l’emprunt. De plus, les SCPI ont bonne presse, le rendement attendu fait partie de ce qu’il est possible de trouver de mieux sur le marché des placements.

De plus, les banquiers ne sont pas désintéressés dans l’histoire. Ils ont des produits à placer, et des assurances-vies à vendre, qui contiennent pour certaines un pourcentage de SCPI. C’est pour cela qu’il ne faut pas hésiter à faire jouer la concurrence. Les conditions ne sont pas les mêmes dans toutes les banques.


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Est-ce le bon moment ?

Comme souvent, il faut choisir le meilleur point d’entrée, celui qui permettra de faire le plus de bénéfices. Savoir acheter malin n’est pas donné à tout le monde. Car le bon plan des SCPI ne date pas d’hier, et les prix ont grimpé ces dernières années sous l’influence du rapport entre le risque et le rendement. Aucun placement n’arrive au même pourcentage.

Toutefois, il faut bien avoir à l’esprit que les revenus locatifs sont en baisse, surtout dans les commerces et les immeubles de bureaux, du fait de la crise en grande partie. A l’opposé, les prix de la pierre, eux, ne baissent pas, surtout pour les biens les mieux placés. Et cerise sur le gâteau, les sociétés de gestion, attirées par l’appât du gain et par la demande, boostent les prix.

Voir loin et à long terme

Une des solutions consiste à l’heure actuelle à se tourner vers des SCPI qui investissent ailleurs dans l’union européenne, là où le marché immobilier n’est pas encore saturé, comme en Allemagne par exemple, ou en Espagne où la pierre redémarre fort après des années de souffrance.


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Enfin, c’est vers le long terme qu’il faut lorgner, et non plus vers des perspectives de gains à moyen terme. Les temps changent, il faut s’adapter aux nouvelles exigences du marché, le temps permettant de lisser les mésaventures éventuelles.

En définitive, c’est l’année ou jamais pour la pierre papier. Après, cela risque d’être un peu tard.

Les franchises qui vont marcher et rapporter en 2018!

Celui qui cherche une idée pour se mettre à son compte va être servi. Les nouveaux business qui marchent sont nombreux, même avec un petit investissement. Afin de démarrer vite et bien, la franchise est un bon compromis car le modèle a déjà fait ses preuves : une franchise rentable rapidement, c’est possible ! Les nouveaux concepts de fast-food ont notamment le vent en poupe.

La franchise : le commerce qui marche le mieux ?

Plus besoin de se creuser la tête pour trouver une idée de business rentable. Les nouvelles enseignes qui cartonnent ne tarent généralement pas à se lancer en franchise, à chacun donc d’étudier leur business modèle pour trouver la pépite. Il faudra choisir entre le marché de niche et le concept tendance. Tout dépend si on souhaite monter un commerce à court terme ou une entreprise sur le long terme.

Attention toutefois. Tous les nouveaux concepts ne sont pas forcément de bonnes affaires, et parmi eux, il y en a qui ne passeront pas l’année, surtout s’ils s’agit de nouvelles franchises. Car si la mode peut rapporter sur quelques mois, que se passe-t-il une fois que le produit en question ne fait plus la une ?

Pour passer cet écueil, il faut miser sur le bon franchiseur, celui qui fait cela sérieusement et qui n’est pas motivé par le fait de gagner beaucoup d’argent rapidement. La formation et le marketing lié à l’enseigne doivent donc être au top.

Parier sur la nouveauté

Se lancer dans un concept qui n’a pas encore véritablement fait ses preuves est dangereux, mais c’est aussi l’occasion de devenir franchisé à moindre coût, et de faire partie des premiers. Si la suite est un succès, le risque pris sera payant. En plus, peu de franchisés signifie qu’il est possible de s’installer à peu près partout, ce qui ne sera sans doute pas possible dans quelques années si le concept marche.

Les franchises restauration qui rapportent (ou qui vont rapporter)

L’époque où on faisait du rapide, pas cher et du pas très bon est révolue. Maintenant, les gens veulent toujours manger vite, mais de la qualité, quitte à payer un peu plus cher leur repas. Cerise sur le gâteau : les bons produits et le fait maison, qu’il s’agisse de burgers, de tartes, de salades, ou de sandwichs. Et qui dit meilleurs produits dit aussi montée de gamme, donc plus de profits pour les franchisés.

Sauf que la clientèle qui peut payer 7 euros son sandwich n’est pas si importante que cela, il faut donc bien ciblé sa zone de chalandise et la concurrence qui s’y trouve. Même chose pour les burgers. A trop en ouvrir, les gens se lassent, et la poule aux oeufs d’or n’est plus aussi performante qu’elle a pu l’être les deux années passées.

Mais certains concepts burgers connaissent quand même un succès retentissant

C’est le cas de Roadside à Rennes, qui les fait devant les clients avec de super produits. Résultat, tout le monde en parle en ville et une franchise à Nantes vient d’ouvrir. Si la restauration rapide vous branche, c’est un vrai bon plan. Il reste des places à prendre dans le grand Ouest.

Le food truck

Les camions, eux, sont de plus en plus tendance. Ils proposent de la street food, un peu comme cela se fait en Asie sur les marchés ou dans la rue, et ça fonctionne ! Pour vous en rendre compte, rendez-vous devant les camions qui font des galettes saucisses les jours de marché place des lices à Rennes…

30 minutes de queue au minimum. Mais il n’y a pas que les bretons dans la vie. Tout ce qui décline la nourriture thaï cartonne : wok, bo-bun… Avantage : c’est frais et c’est sain. Quelques concepts à étudier de près : Pitaya (thaïe), Woko (viet), Oup’s (bagel).

Faut-il toujours innover ?

A en croire les nouveaux concepts, la réponse est oui. Après, il ne faudra pas hésiter à un changer quand le CA s’essoufflera, à condition d’avoir fait assez d’argent pour cela avant. Car nous sommes ici dans un secteur où il faut sans cesse inventer de nouvelles choses pour attirer les clients, avides de découvertes culinaires.

Et comme avec toutes les tendances, il faut être précurseur et non suiveur, ce qui signifie qu’il faut être dans les premiers, parmi ceux qui créent le buzz. Le futur c’est maintenant.

Des idées de nouveautés

A prendre avec des pincettes, car toutes ne marcheront pas et sont parfois un peu tirées par les cheveux. Une tendance toutefois : les gens veulent manger sainement. Ils ont besoin de savoir d’où vient ce qu’ils ont dans leur assiette.

  • Les burgers bio : avec de la viande ou non, ils rassurent les mamans et les bobos les affectionnent. Après tout : du pain, de la viande, du fromage et des légumes : rien n’empêche un 100% bio.
  • Le kebab en dessert : du Nutella dans son kebab, ça change de l’agneau. Les crêpes le font bien, pourquoi pas le pain pita ?
  • Le burger « exotique » : avec des pains de toutes les couleurs, pour faire joli dans l’assiette et se démarquer de la terrasse voisine.
  • La street food : fini les locaux hors de prix. Un camion, une carriole, un side-car, un vélo, un triporteur peuvent faire l’affaire pour vendre sandwichs et autres tartes délicieuses. En plus, le client adore manger avec ses doigts.
  • Livrer à domicile ce à quoi on n’a pas encore pensé : l’apéro, les plateaux de fruits de mer, ou bien des plats concoctés avec amour par de grands chefs pour un diner à la maison en amoureux ou entre amis.
  • Installer son restaurant dans un lieu insolite : pour susciter la curiosité. Dans de vieux conteneurs, dans une ancienne boutique, dans un loft, dans une laverie… Et pourquoi pas mélanger les concepts resto et librairie en même temps (un exemple parmi tant d’autres).

Les idées de franchise liées à la nourriture qui cartonnent

concept restaurationA chaque année son concept. Que ceux qui se souviennent des bars à soupes lèvent le doigt… 2018 sera encore l’année de la restauration rapide, qu’on se le dise ! Si le burger de qualité marque un peu le pas, les fast-foods classiques repartent en flèche, sous l’influence  du retour de Burger King qui garde toujours une belle côte de popularité en France.

Mais la France, c’est avant tout le pays du sandwich, les dentistes en savent quelque chose. Nous sommes encore nombreux à nous casser les dents tous les midi en mangeant en 6 minutes en marchant. Là encore, il y a des enseignes qui innovent, mais les franchises traditionnelles comme celle de la Brioche Dorée cartonnent toujours autant, surtout en province.

Si vous choisissez d’ouvrir un restaurant, ce qu’il faut, c’est qu’il est un thème bien précis. Il peut s’agir de grillades, de pattes ou de bio. Nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir manger sainement. Et même les grands chefs français s’y mettent, enfin ceux qui sentent et qui suivent la tendance en ouvrant des fast-food haut de gamme où on respecte le produit et les clients : Boco, Ouest Epress, Be, PeGast…

Les plus dynamiques

Cela doit aussi être un critère de sélection. Les franchises dynamiques qui marchent dans la restauration. Un réseau de franchisés doit vivre, il doit se passer constamment des choses, le succès des uns entrainant celui des autres. En ce moment, on parle beaucoup de Memphis Coffee.

Nous sommes ici dans le monde des diners américains, avec un retour vers les années 50 (l’âge d’or de l’Amérique). La recette du succès : le décor qui créé l’ambiance et des burgers de bonne qualité. En fait, on est dans un fast food, mais sans avoir l’impression d’y être. Attention : ouvrir un restaurant de ce type coûte cher, environ 700 000 euros, et il faut au moins avoir 1/4 d’apport personnel.

Ambiance différente : Subway. L’avantage : il n’est pas nécessaire d’avoir un grand local, puis que les clients qui mangent à l’intérieur peuvent le faire sur un bout de comptoir. Le réseau est connu dans le monde entier, c’est sa force, et ça change des burgers. L’investissement, lui est moins lourd : 150000 + le local.

France et nourriture font bon ménage

La patrie de la bonne bouffe, c’est chez nous. Pas étonnant donc que les concepts alimentaires cartonnent. Et plus ils sont spécialisés, plis ils marchent. L’exemple le plus criant est celui de Kusmi Tea, dont on voit les franchises fleurirent un peu partout en France, dans les grandes villes comme dans les moyennes.

Dans l’alimentaire, tout ce qui touche au chocolat, à la pâtisserie haut de gamme et à la boulangerie fonctionne toujours autant, à condition que les procédés traditionnels de fabrication soient respectées et que les ingrédients soient scrupuleusement choisis pour allier plaisir et qualité.

Et parce qu’il n’y a pas que la nourriture dans la vie…

Il y a d’autres créneaux pour choisir sa franchise en 2017. Ce qui compte quand on choisi une jeune entreprise comme partenaire, c’est sa capacité à innover pour lancer un produit nouveau, ou une nouvelle façon de le commercialiser. Ainsi, le monde des services est entrain d’être bouleversé, et de changer son approche du consommateur, ou comment faire du neuf avec du vieux.

Au chapitre des nouveautés qui n’en sont pas vraiment : la livraison de repas à domicile (le petit déjeuner), le coursier (en cyclotaxis), les services aux personnes dépendantes (avec l’ouverture de jardins thérapeutiques).

franchise pas cher

Il n’y a pas de « petits » secteurs, et on peut faire de l’argent avec n’importe quelle franchise, à condition d’avoir bien étudié son marché. C’est l’exemple du ramonage de cheminées (Ramonetou).

Il fallait y penser

En France, on n’a pas de pétrole mais on a des idées. La formule n’est pas nouvelle, mais toujours d’actualité. Les secteurs tendances sont celui de la conciergerie de luxe, pour les particuliers et pour les entreprises, et celui de l’immobilier, notamment en facilitant la gestion des immeubles aux syndics.

Car l’immobilier surfe actuellement sur de bonnes vibrations. L’époque est à se lancer comme mandataire immobilier. Le réseau dont tout le monde parle ? Capifrance. N’oublions pas aussi l’enseigne SAFTI : il y a des places de conseillers à prendre !

Au chapitre des valeurs sures

On retrouve toujours le référencement Internet (dont raffolent les entreprises), tout ce qui touche à la beauté, dans sa formule classique ou innovante (les bars à cils), à la vente de véhicules d’occasions, et à la santé. Car les femmes comme les hommes se préoccupent toujours autant de leur régime, surtout avec l’arrivée des beaux jours.

Grâce à cette obsession, Dietplus implante ses centres d’amincissement dans toute la France, surtout que l’apport personnel demandé ne va pas chercher très loin : 10000 euros. Même chose pour Naturhouse, présent un peu partout en Europe, avec un tout petit droit d’entrée pour les franchisés : 600 euros.

La franchise n’est pas un long fleuve tranquille

Signer le contrat est finalement le plus facile quand on souhaite ouvrir son entreprise en passant par une franchise. Car il faut commencer par trouver la bonne ville, le bon quartier, puis le bon emplacement.

Ensuite, ou plutôt en parallèle, il faut trouver l’argent pour le projet, et le financement est toujours un casse-tête chinois, à moins d’avoir une fortune personnelle (mais même dans ce cas là il n’est pas recommandé de l’utiliser quand on se lance dans l’entreprise). Après, il sera toujours temps de se former aux us et coutumes du franchiseur avant d’ouvrir sa porte aux premiers clients.

Bref, tout cela prend du temps, et il faut compter un an avant que tout se mette en place. Pensez à provisionner de quoi vivre pendant cette période faite de fatigue, de doute et d’incertitude.

Ce qu’on attend d’une franchise, c’est qu’elle rapporte des espèces sonnantes et trébuchantes. La création d’entreprise est semée d’embûches, et il ne faut pas croire que la franchise mâche le travail. Pour que son commerce voit le jour il faudra travailler tout autant. C’est juste que le concept a déjà fait ses preuves ailleurs.

S’il s’agit d’une nouvelle franchise, assurez vous que son succès ne vient pas de la personnalité de son créateur ou de l’emplacement, mais bien de l’idée, afin qu’elle puisse être dupliquée et fonctionner avec autant de succès.