Combien rapporte une laverie automatique ou une station de lavage auto ?

Acheter une laverie en libre service est un petit investissement rentable. En effet, une fois l’affaire lancée, elle tourne presque toute seule, et il n’est pas nécessaire d’y être à temps plein pour générer un chiffre d’affaire par mois conséquent, même si la rentabilité d’une laverie automatique dépend surtout de son emplacement.

Dans le même style, celui ou celle qui veut investir dans une franchise qui cartonne peut aussi se pencher sur une station de lavage auto. Tout y est également automatisé, ou presque, ce qui augmente la rentabilité. Si on souhaite créer sa boîte, ces deux activités font partie des meilleurs placements à court terme.

Ouvrir une laverie automatique : est-ce rentable ?

Investir dans un lavomatique, ce n’est pas qu’injecter de l’argent dans un projet professionnel. C’est aussi étudier en profondeur :

  1. Les coûts et les financements,
  2. La rentabilité (dans un deuxième temps).

Le bon plan dans un premier temps : cumuler 2 jobs

Quand on se lance dans une telle entreprise, la bonne nouvelle, c’est qu’il n’est pas nécessaire de quitter son job actuel pour cela.

Il suffit d’y passer le matin pour ouvrir et le soir pour nettoyer et prendre la caisse. C’est un système qui permet à l’entreprise de se lancer, sans avoir à payer quelqu’un pour cela, le temps qu’elle soit rentable. Il faut toutefois s’assurer d’être joignable en cas de problèmes.

Les idées pour démarrer sa petite entreprise ne manquent pas. Lisez ceci : trouver son concept de restauration rapide.

Mais au final, quand elle tournera à plein régime, combien pourra-t-elle rapporter ?

Il n’est pas aisé de donner un chiffre, puisqu’il faut prendre en compte la taille de la laverie et son emplacement :

  • en centre-ville,
  • près d’une résidence universitaire,
  • dans un quartier où il y a beaucoup de chambres de bonnes…

Toutefois, il n’est pas rare de générer 5000 euros par mois de revenus en moyenne.

Une fois payé le loyer et les charges, les réparations, il vous reste 30% de cette somme. Pour gagner correctement sa vie, il faut donc trouver une laverie qui fera au moins dix mille euros de CA.

Pour vous aider : les charges variables et les charges fixes à prendre en compte avec l’exemple d’un CA à 25 000 euros / an.

Trouver le bon local

Il n’y a pas de recette miracle. Vous pouvez avoir la plus belle laverie du monde, si elle est mal placée, elle ne vous rapportera rien et au bout de quelques mois, c’est la clé sous la porte. 2 solutions pour éviter cela :

  1. racheter une affaire qui tourne déjà, mais là il faudra avoir des fonds conséquents car les laveries qui marchent bien se vendent cher,
  2. ou bien la créer de toute pièce en trouvant le local idéal.

Il faut faire les petites annonces, les agences immobilières, faire marcher le bouche à oreille, mettre son réseau sur le coup, et pourquoi pas se renseigner auprès des adjudications judiciaires, la liste des liquidateurs étant consultable au tribunal de commerce.

Pour trouver le bon local : les conseils d’un pro !

Source : Alexis Berger

Important : faire les choses dans l’ordre !

Si vous pensez avoir trouvé le lieu idéal, l’opportunité ne se représentera pas deux fois. Il faut donc chercher son local une fois que le projet est bouclé, pour ne pas voir une bonne occasion passée sous son nez. Une solution un peu plus onéreuse consiste à confier la recherche du local à un « chasseur » immobilier.

A vous de lui donner les critères. Il ne faut pas le local soit trop petit : rien en dessous de 30 m2, ni trop grand, cela à peu d’intérêt : au dessus de 50 m2, c’est trop. Rappelez vous que le passage n’est pas le plus important, mais le nombre de personnes qui n’ont pas de machine à laver dans le secteur.

Le financement et les coûts

Le poste budgétaire le plus important est celui de l’achat du matériel. Si vous n’êtes pas un as du bricolage, privilégiez les formules clés en mains, proposées par des vendeurs spécialisés. Tout est livré, installé et prêt à démarrer. Si vos moyens financiers sont limités, il est possible de prendre du matériel en leasing. Au final, cela vous reviendra plus cher que d’en être propriétaire, mais l’investissement de départ sera bien moindre.

Faut-il passer par un prêt ?

De toute façon, mieux vaut privilégier la solution du prêt bancaire plutôt que de financer sa boîte avec 100% d’apport personnel. Ce n’est pas comme cela que les entreprises fonctionnent. Si un banquier vous prête de l’argent, c’est que votre projet est bien ficelé et qu’il y croit. C’est important de trouver des soutiens financiers avant de se lancer.

Sachez qu’il vous faudra quand même 30000 euros minimum pour démarrer dans de bonnes conditions. Et là encore, il ne s’agit que de votre apport personnel, le prêt bancaire devant approcher les 50000 euros avec cette mise de départ.

Qui peut se lancer dans un lavomatique ?

Tout le monde, ou presque. Que l’on soit un manuel, un intellectuel, ou aucun des deux. Toutefois, mieux vaut savoir un peu bricolé et avoir des notions de comptabilité. En effet, il peut fréquemment arriver qu’il y ait de petites réparations pas bien méchantes à faire dans la laverie.

Quant aux comptes, il faudra les faire régulièrement. Savoir se débrouiller permet de ne pas avoir à payer quelqu’un pour faire ces taches et donc de faire des économies, ce qui viendra augmenter la rentabilité de l’investissement.

Ouvrir une station de lavage

Il y a des parts de marché à gagner. Beaucoup de personnes lavent encore leur voiture à la maison. La rentabilité d’une station de lavage auto peut être encore plus importante que celle d’une laverie automatique. Comme toujours, et cela est valable quelle que soit l’entreprise, il faut un business plan à la hauteur de ses ambitions.

Ce qu’il va falloir réussir à chiffrer, c’est le temps nécessaire pour arriver au point mort, c’est à dire le moment où vous ne perdrez plus d’argent à défaut d’en gagner. Après, tout ce qui est au dessus, c’est du bonus.

Compte de résultat succinct (à condition que vous soyez le seul à y travailler)

A cela va s’ajouter l’étude de faisabilité. Il faut connaître le nombre de voitures dans le secteur par rapport à la concurrence qui existe déjà, et ainsi en déduire le nombre de clients potentiels. L’emplacement est donc ici aussi primordial. Il faut être dans une zone où passe de nombreux véhicules, et être visible.

La surface

Elle doit être importante, car il faut que les véhicules puissent manoeuvrer, et puis le matériel prend de la place. Le coût de départ est donc assez important : 100 000 euros pour 100 m2, qui peut être financé en grande partie par le crédit bancaire.

Le chiffre d’affaires d’une station de lavage

D’abord, les avantages :

  • peu de fournisseurs (donc une comptabilité simplifiée),
  • presque pas de stocks (donc pas d’argent immobilisé),
  • pas de crédits à faire aux clients (donc pas d’impayés),
  • pas d’employés ou presque (donc peu de charges et de conflits avec le personnel, mais pour cela, il faudra que le patron exploite la station lui-même : sa présence au quotidien est requise, même si un plein temps n’est pas obligatoire).

Ensuite les dépenses :

Le principal poste de dépense restera le loyer de la station de lavage, ainsi que les dépenses en eau et en électricité. Au moment de l’installation, il se peut qu’il y ait des frais importants pour le retraitement des eaux usées et pour éviter la pollution. Mieux vaut respecter de suite la législation pour ne pas avoir de mauvaises surprises, même chose pour les permis de construire éventuels.

Concrètement, on commence vraiment à gagner de l’argent à partir de la troisième année, surtout si on a un crédit important sur le dos. Et puis, si le premier centre marche, rien ne vous empêche d’en ouvrir un second, puis un troisième…

Opter pour une franchise de station de lavage auto

On peut choisir de racheter une station de lavage qui existe déjà pour ne pas avoir à courir derrière une nouvelle clientèle, et y faire des travaux pour la moderniser, ou bien d’ouvrir une franchise. L’avantage, c’est que tout le travail est déjà pré-maché.

Choisir une franchise n’a rien d’anodin. Les meilleures de l’année, tous secteurs d’activités confondus.

A écouter : les conseils du Chef des Ventes de la franchise Eléphant Bleu : quel apport nécessaire, et surtout quelle rentabilité ?

Mais en échange de ces clés censées générer la réussite, il faut reverser une partie du CA au franchiseur, souvent sous forme de forfait. Celui-ci va quand même en réinvestir une partie pour communiquer.

En plus de cela, il y aura aussi un droit d’entrée à payer, qui peut être minoré ou négociable selon les cas (c’est dans l’intérêt des deux parties). Si vous créez un lieu de toutes pièces, il va falloir quelques mois pour que l’ouverture soit effective, surtout s’il y a des travaux de construction à faire.

Il est quand même bon de se laisser guider par des pros d’un secteur quand on décide d’y investir.

Les franchises les plus connues :

  • l’Eléphant Bleu,
  • Heurtaux,
  • Astikoto,
  • Autobella,
  • Belle et Bio,
  • Cosmeticar,
  • Ecolave,
  • Lavattrans…

La station de lavage ou la laverie automatique peuvent donc rapporter gros, en tout cas vous faire vivre correctement si vous avez une petite structure. Toutefois, la rentabilité viendra essentiellement de votre implication de le projet, et dans l’huile de coude que vous êtes prêt à y mettre pour le faire fonctionner sans faire appel à des travailleurs extérieurs.

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Business rentable: 6 idées de nouveaux concepts de restauration (food truck, distributeurs automatiques, sans gluten…) !

Pour ouvrir un commerce rentable, il faut lorgner du côté de la restauration et des nouvelles tendances, car les secteurs d’activités qui vont marcher ne sont pas si nombreux que cela. Acheter un camion food truck, ouvrir un restaurant sans gluten, les idées d’entreprises innovantes ne manquent pas.

Les nouveaux concepts de restauration rapide peuvent faire gagner beaucoup d’argent à ceux qui seront les premiers à se lancer, un peu comme les burgers il y a quelques années. Ne pas oublier quand même avant de tout plaquer de faire une bonne étude de marché et un business plan qui tienne la route.

La folie des food trucks !

Et le phénomène ne touche pas que Paris et les cadres pressés de la défense, même si c’est la capitale qui a lancée le phénomène en France. Parmi les idées de Business rentables, le camion qui fait à manger tient une bonne place. Il faut dire que c’est bon, même si cela n’est pas toujours pratique de manger debout, surtout en hiver.

Ces restaurants mobiles font dans le sandwich haut de gamme, dans le burger, dans les plats asiatiques du type bo bun ou bento, dans les falaffels… Un peu partout, les gens se pressent et font la queue devant ces échoppes fumantes qui ne seront peut-être plus là demain. On se refile les bons plans sur les réseaux sociaux pour être certain de ne pas les louper.

Où se mettre ?

Au niveau des emplacements, les villes permettent à de plus en plus de food trucks de s’installer, Paris vient même de créer pour eux 40 emplacements en bonne et due forme (mais cette organisation coûtera aux heureux « élus » 8% de redevance).

Il faut dire que les gens sont demandeurs, ça les changent du fast food ou de la pizzeria bon marché. La France se met à la nourriture de rue, ça marche et c’est bon, à condition d’avoir un camion bien équipé et un chef qui sait mettre les petits plats dans les grands pour pas cher en respectant le produit.

Combien rapporte un food truck ?

Le fait de ne pas avoir les charges d’un café ou d’un restaurant permet d’avoir une marge confortable. Pour certains, elle atteint même 80%, ce qui fait que certains cafetiers un peu aigris parlement même de concurrence déloyale. Car si investissement il y a, ça ne va pas chercher très loin une fois qu’on a payé son camion et qu’on l’a équipé.

Dix mille euros suffisent pour cela si on achète tout d’occasion. Après pour les produits, c’est en fonction du concept, mais mieux ne vaut pas lésiner sur la qualité, c’est ce que les clients attendent avant tout. Enfin, l’emplacement, qui reste le nerf de la guerre, car on peut faire la meilleure cuisine du monde, si on n’est pas visible, cela ne changera pas grand chose.


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Ce qu’il faut savoir avant de se lancer dans la street food

D’abord, les règles d’hygiène sont les mêmes que pour un restaurant « classique ». Une formation à ce sujet est donc obligatoire. De même, comme pour tous les commerçants, il faudra faire un stage de gestion de 5 jours à la chambre de commerce.

Des normes de sécurité draconiennes doivent être respectées en ce qui concernent les ménagements intérieurs et les risques liés au feu. Pour exercer, une carte de commerçant ambulant est obligatoire, à se procurer auprès du CFE. Enfin, on ne peut pas se garer n’importe où. Il faut une autorisation de la ville pour cela.

Chef à domicile

Cela fait déjà quelques années que le concept existe, mais il a été remis sur le devant de la scène grâce aux émissions culinaires. Et si trouver un concept de restaurant rentable passait par aller faire la cuisine chez les autres ?

Car en terme d’infrastructure, c’est zéro : on utilise l’aménagement et le matériel de ses convives. Après, pour certaines préparations à faire à l’avance, il est quand même préférable d’avoir un petit labo à l’extérieur.

C’est la classe

Et le phénomène prend de l’ampleur. Il faut dire que quand on a des invités à la maison, avoir un vrai chef dans sa cuisine, ça en jette. Pour un événement spécial, pour les fêtes, ou simplement pour un diner entre amis, l’idée est excellente et impressionne ceux qui auront le privilège d’être invités aux agapes.


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Les chefs à la maison s’organisent

chef à domicileIl est parfois difficile de se faire une clientèle quand on est seul à se lancer, car être un bon chef ne veut pas toujours dire être un bon commercial, et en embaucher un coûte beaucoup d’argent.

Certains sites proposent donc de réunir les chefs à domicile. On y met ses disponibilités, ses spécialités, et le client choisi en fonction des plannings. Le concept est valable à Paris mais aussi dans d’autres grandes villes comme Lyon et Bordeaux.

Attention toutefois : pour les clients, l’addition peut quand même un peu salée. Pour les chefs en revanche, c’est un clientèle exigeante mais avec des moyens, donc de belles recettes (gains) en perspective.

Comment se lancer ?

Déjà, il ne faut pas avoir peur de travailler seul, avec une clientèle d’un milieu aisé, donc pas toujours facile à satisfaire. Au niveau des tarifs, il faut trouver la bonne formule pour toucher le plus grand nombre de clients. L’idée est peut-être de ne pas attaquer trop haut, afin de se faire un nom. La publicité aide pour cela, Internet et les réseaux sociaux aussi.

Au niveau des qualités requises, il faut quand même être très organisé. Faire un repas pour 20 personnes, dans une cuisine exiguë, ce n’est pas donner à tout le monde. Pour certaines grosses commandes, si vous ne voulez pas embaucher, vous pouvez toujours fonctionner avec des extras.

Les nouveaux distributeurs automatiques

distributeur automatiqueIl sont à la mode, et permettent d’acheter du pain chaud 24 h sur 24 et 7 jours sur 7, des pizzas chaudes, des légumes et des fruits frais, des fleurs, des produits d’hygiène ou même des frites. Le temps où ils ne distribuaient que de l’argent est révolu.

On les trouve partout, dans les grandes villes comme dans les petites. L’avantage principal étant de pouvoir toucher des clients à n’importe quel moment du jour ou de la nuit. Quant à la rentabilité, il n’y a pas de charges de personnel, mis à part le livreur (il faut en effet renouveler régulièrement la marchandise stockée).

Dans la catégorie des inconvénients éventuels : le vandalisme, même si ces distributeurs sont conçus pour être solides comme des rocs.


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La rentabilité d’un distributeur automatique de pizza

Pour un client, c’est 5 min d’attente, pas plus, et la pizza sort toute chaude du distributeur. Un petit creux au milieu de la nuit et hop, le tour est joué. Plus besoin de devoir fermé pour aller se coucher, se reposer, ou respecter la coupure dominicale.

Par contre, une machine coûte assez cher à l’achat. Il faut compter 15000 euros en entrée de gamme. Cela n’empêche pas les réseaux automatiques de se multiplier, faisant même de la concurrence aux chaines de restauration rapide. Car à 10 euros la pizza, avec une marge énorme, la machine est vire amortie.

Manger des frites à toute heure

Pourquoi s’abimer les yeux à consulter une liste de restaurants quand on a un distributeur de frites à côté de la maison ? Car avec une pièce de deux euros, le carnet sort en 2 minutes chrono, avec des pommes de terre croustillantes à souhait.

Quant à la marge, elle est de 1,40 euros. En plus, pendant que le client attend, on peut lui passer des pubs sur l’écran, histoire de le faire patienter et empocher par la même occasion des revenus supplémentaires.

Peu encombrante, la machine à frites peut être installée partout : laverie… La machine actuellement la plus connue sur le marché s’appelle Just Fries.

Proposer du pain en machine

Les boulangers vont râler, car voici venir un concurrent de poids, en particulier pour les cadres qui rentrent après 20h et qui ne trouvent plus une seule boulangerie ouverte dans leur quartier. Imaginez un peu : une machine contenant plus de 200 baguettes dans un emplacement passant et c’est le jackpot.

En plus, maintenant que tout est connecté, le pilotage peut se faire de chez soi, directement sur son smartphone. Il n’y a plus qu’à régler le prix d’un distributeur de baguettes et de lancer comme vendeur de pains.

Les boulangers sont mécontents, mais les clients sont satisfaits. Par contre, pour le contact humain, peut mieux faire.

Les restaurants sans allergènes

Conçus pour les intolérants alimentaires : gluten, arachide, noix, lactose etc…, ils sont de plus en plus présents. Car le marché de l’allergie en France est énorme et pourtant sous-exploité. Mais des réseaux spécialisés ne devraient pas tarder à voir le jour.

En tout cas, on à déjà quelques restaurants sans gluten qui permettent de bien manger tout en respectant ceux qui ne supportent pas le blé et ses dérivés. En plus c’est tendance, depuis que le numéro mondial de tennis crie sur tous les toits que son nouveau régime alimentaire sans gluten lui a permit d’atteindre cet excellence.

Et même les supermarchés s’y mettent, ils ont à peu près tous un rayon qui est dédié à ces produits nouveaux. Le régime sans gluten est donc en plein boom.

Car la liste des aliments allergènes ne fait que s’allonger : on connaissait les arachides et le blé, il y a maintenant les oeufs, les produits laitiers, le soja, le sésame, les noix, les fruits de mer et les sulfites. Et les réactions allergiques peuvent parfois être graves.

Les franchises qui vont marcher et rapporter en 2018!

Celui qui cherche une idée pour se mettre à son compte va être servi. Les nouveaux business qui marchent sont nombreux, même avec un petit investissement. Afin de démarrer vite et bien, la franchise est un bon compromis car le modèle a déjà fait ses preuves : une franchise rentable rapidement, c’est possible ! Les nouveaux concepts de fast-food ont notamment le vent en poupe.

La franchise : le commerce qui marche le mieux ?

Plus besoin de se creuser la tête pour trouver une idée de business rentable. Les nouvelles enseignes qui cartonnent ne tarent généralement pas à se lancer en franchise, à chacun donc d’étudier leur business modèle pour trouver la pépite. Il faudra choisir entre le marché de niche et le concept tendance. Tout dépend si on souhaite monter un commerce à court terme ou une entreprise sur le long terme.

Attention toutefois. Tous les nouveaux concepts ne sont pas forcément de bonnes affaires, et parmi eux, il y en a qui ne passeront pas l’année, surtout s’ils s’agit de nouvelles franchises. Car si la mode peut rapporter sur quelques mois, que se passe-t-il une fois que le produit en question ne fait plus la une ?

Pour passer cet écueil, il faut miser sur le bon franchiseur, celui qui fait cela sérieusement et qui n’est pas motivé par le fait de gagner beaucoup d’argent rapidement. La formation et le marketing lié à l’enseigne doivent donc être au top.

Parier sur la nouveauté

Se lancer dans un concept qui n’a pas encore véritablement fait ses preuves est dangereux, mais c’est aussi l’occasion de devenir franchisé à moindre coût, et de faire partie des premiers. Si la suite est un succès, le risque pris sera payant. En plus, peu de franchisés signifie qu’il est possible de s’installer à peu près partout, ce qui ne sera sans doute pas possible dans quelques années si le concept marche.

Les franchises restauration qui rapportent (ou qui vont rapporter)

L’époque où on faisait du rapide, pas cher et du pas très bon est révolue. Maintenant, les gens veulent toujours manger vite, mais de la qualité, quitte à payer un peu plus cher leur repas. Cerise sur le gâteau : les bons produits et le fait maison, qu’il s’agisse de burgers, de tartes, de salades, ou de sandwichs. Et qui dit meilleurs produits dit aussi montée de gamme, donc plus de profits pour les franchisés.

Sauf que la clientèle qui peut payer 7 euros son sandwich n’est pas si importante que cela, il faut donc bien ciblé sa zone de chalandise et la concurrence qui s’y trouve. Même chose pour les burgers. A trop en ouvrir, les gens se lassent, et la poule aux oeufs d’or n’est plus aussi performante qu’elle a pu l’être les deux années passées.

Mais certains concepts burgers connaissent quand même un succès retentissant

C’est le cas de Roadside à Rennes, qui les fait devant les clients avec de super produits. Résultat, tout le monde en parle en ville et une franchise à Nantes vient d’ouvrir. Si la restauration rapide vous branche, c’est un vrai bon plan. Il reste des places à prendre dans le grand Ouest.

Le food truck

Les camions, eux, sont de plus en plus tendance. Ils proposent de la street food, un peu comme cela se fait en Asie sur les marchés ou dans la rue, et ça fonctionne ! Pour vous en rendre compte, rendez-vous devant les camions qui font des galettes saucisses les jours de marché place des lices à Rennes…

30 minutes de queue au minimum. Mais il n’y a pas que les bretons dans la vie. Tout ce qui décline la nourriture thaï cartonne : wok, bo-bun… Avantage : c’est frais et c’est sain. Quelques concepts à étudier de près : Pitaya (thaïe), Woko (viet), Oup’s (bagel).

Faut-il toujours innover ?

A en croire les nouveaux concepts, la réponse est oui. Après, il ne faudra pas hésiter à un changer quand le CA s’essoufflera, à condition d’avoir fait assez d’argent pour cela avant. Car nous sommes ici dans un secteur où il faut sans cesse inventer de nouvelles choses pour attirer les clients, avides de découvertes culinaires.

Et comme avec toutes les tendances, il faut être précurseur et non suiveur, ce qui signifie qu’il faut être dans les premiers, parmi ceux qui créent le buzz. Le futur c’est maintenant.

Des idées de nouveautés

A prendre avec des pincettes, car toutes ne marcheront pas et sont parfois un peu tirées par les cheveux. Une tendance toutefois : les gens veulent manger sainement. Ils ont besoin de savoir d’où vient ce qu’ils ont dans leur assiette.

  • Les burgers bio : avec de la viande ou non, ils rassurent les mamans et les bobos les affectionnent. Après tout : du pain, de la viande, du fromage et des légumes : rien n’empêche un 100% bio.
  • Le kebab en dessert : du Nutella dans son kebab, ça change de l’agneau. Les crêpes le font bien, pourquoi pas le pain pita ?
  • Le burger « exotique » : avec des pains de toutes les couleurs, pour faire joli dans l’assiette et se démarquer de la terrasse voisine.
  • La street food : fini les locaux hors de prix. Un camion, une carriole, un side-car, un vélo, un triporteur peuvent faire l’affaire pour vendre sandwichs et autres tartes délicieuses. En plus, le client adore manger avec ses doigts.
  • Livrer à domicile ce à quoi on n’a pas encore pensé : l’apéro, les plateaux de fruits de mer, ou bien des plats concoctés avec amour par de grands chefs pour un diner à la maison en amoureux ou entre amis.
  • Installer son restaurant dans un lieu insolite : pour susciter la curiosité. Dans de vieux conteneurs, dans une ancienne boutique, dans un loft, dans une laverie… Et pourquoi pas mélanger les concepts resto et librairie en même temps (un exemple parmi tant d’autres).

Les idées de franchise liées à la nourriture qui cartonnent

concept restaurationA chaque année son concept. Que ceux qui se souviennent des bars à soupes lèvent le doigt… 2018 sera encore l’année de la restauration rapide, qu’on se le dise ! Si le burger de qualité marque un peu le pas, les fast-foods classiques repartent en flèche, sous l’influence  du retour de Burger King qui garde toujours une belle côte de popularité en France.

Mais la France, c’est avant tout le pays du sandwich, les dentistes en savent quelque chose. Nous sommes encore nombreux à nous casser les dents tous les midi en mangeant en 6 minutes en marchant. Là encore, il y a des enseignes qui innovent, mais les franchises traditionnelles comme celle de la Brioche Dorée cartonnent toujours autant, surtout en province.

Si vous choisissez d’ouvrir un restaurant, ce qu’il faut, c’est qu’il est un thème bien précis. Il peut s’agir de grillades, de pattes ou de bio. Nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir manger sainement. Et même les grands chefs français s’y mettent, enfin ceux qui sentent et qui suivent la tendance en ouvrant des fast-food haut de gamme où on respecte le produit et les clients : Boco, Ouest Epress, Be, PeGast…

Les plus dynamiques

Cela doit aussi être un critère de sélection. Les franchises dynamiques qui marchent dans la restauration. Un réseau de franchisés doit vivre, il doit se passer constamment des choses, le succès des uns entrainant celui des autres. En ce moment, on parle beaucoup de Memphis Coffee.

Nous sommes ici dans le monde des diners américains, avec un retour vers les années 50 (l’âge d’or de l’Amérique). La recette du succès : le décor qui créé l’ambiance et des burgers de bonne qualité. En fait, on est dans un fast food, mais sans avoir l’impression d’y être. Attention : ouvrir un restaurant de ce type coûte cher, environ 700 000 euros, et il faut au moins avoir 1/4 d’apport personnel.

Ambiance différente : Subway. L’avantage : il n’est pas nécessaire d’avoir un grand local, puis que les clients qui mangent à l’intérieur peuvent le faire sur un bout de comptoir. Le réseau est connu dans le monde entier, c’est sa force, et ça change des burgers. L’investissement, lui est moins lourd : 150000 + le local.

France et nourriture font bon ménage

La patrie de la bonne bouffe, c’est chez nous. Pas étonnant donc que les concepts alimentaires cartonnent. Et plus ils sont spécialisés, plis ils marchent. L’exemple le plus criant est celui de Kusmi Tea, dont on voit les franchises fleurirent un peu partout en France, dans les grandes villes comme dans les moyennes.

Dans l’alimentaire, tout ce qui touche au chocolat, à la pâtisserie haut de gamme et à la boulangerie fonctionne toujours autant, à condition que les procédés traditionnels de fabrication soient respectées et que les ingrédients soient scrupuleusement choisis pour allier plaisir et qualité.

Et parce qu’il n’y a pas que la nourriture dans la vie…

Il y a d’autres créneaux pour choisir sa franchise en 2017. Ce qui compte quand on choisi une jeune entreprise comme partenaire, c’est sa capacité à innover pour lancer un produit nouveau, ou une nouvelle façon de le commercialiser. Ainsi, le monde des services est entrain d’être bouleversé, et de changer son approche du consommateur, ou comment faire du neuf avec du vieux.

Au chapitre des nouveautés qui n’en sont pas vraiment : la livraison de repas à domicile (le petit déjeuner), le coursier (en cyclotaxis), les services aux personnes dépendantes (avec l’ouverture de jardins thérapeutiques).

franchise pas cher

Il n’y a pas de « petits » secteurs, et on peut faire de l’argent avec n’importe quelle franchise, à condition d’avoir bien étudié son marché. C’est l’exemple du ramonage de cheminées (Ramonetou).

Il fallait y penser

En France, on n’a pas de pétrole mais on a des idées. La formule n’est pas nouvelle, mais toujours d’actualité. Les secteurs tendances sont celui de la conciergerie de luxe, pour les particuliers et pour les entreprises, et celui de l’immobilier, notamment en facilitant la gestion des immeubles aux syndics.

Car l’immobilier surfe actuellement sur de bonnes vibrations. L’époque est à se lancer comme mandataire immobilier. Le réseau dont tout le monde parle ? Capifrance. N’oublions pas aussi l’enseigne SAFTI : il y a des places de conseillers à prendre !

Au chapitre des valeurs sures

On retrouve toujours le référencement Internet (dont raffolent les entreprises), tout ce qui touche à la beauté, dans sa formule classique ou innovante (les bars à cils), à la vente de véhicules d’occasions, et à la santé. Car les femmes comme les hommes se préoccupent toujours autant de leur régime, surtout avec l’arrivée des beaux jours.

Grâce à cette obsession, Dietplus implante ses centres d’amincissement dans toute la France, surtout que l’apport personnel demandé ne va pas chercher très loin : 10000 euros. Même chose pour Naturhouse, présent un peu partout en Europe, avec un tout petit droit d’entrée pour les franchisés : 600 euros.

La franchise n’est pas un long fleuve tranquille

Signer le contrat est finalement le plus facile quand on souhaite ouvrir son entreprise en passant par une franchise. Car il faut commencer par trouver la bonne ville, le bon quartier, puis le bon emplacement.

Ensuite, ou plutôt en parallèle, il faut trouver l’argent pour le projet, et le financement est toujours un casse-tête chinois, à moins d’avoir une fortune personnelle (mais même dans ce cas là il n’est pas recommandé de l’utiliser quand on se lance dans l’entreprise). Après, il sera toujours temps de se former aux us et coutumes du franchiseur avant d’ouvrir sa porte aux premiers clients.

Bref, tout cela prend du temps, et il faut compter un an avant que tout se mette en place. Pensez à provisionner de quoi vivre pendant cette période faite de fatigue, de doute et d’incertitude.

Ce qu’on attend d’une franchise, c’est qu’elle rapporte des espèces sonnantes et trébuchantes. La création d’entreprise est semée d’embûches, et il ne faut pas croire que la franchise mâche le travail. Pour que son commerce voit le jour il faudra travailler tout autant. C’est juste que le concept a déjà fait ses preuves ailleurs.

S’il s’agit d’une nouvelle franchise, assurez vous que son succès ne vient pas de la personnalité de son créateur ou de l’emplacement, mais bien de l’idée, afin qu’elle puisse être dupliquée et fonctionner avec autant de succès.