PEL ou assurance vie: quel placement (comparatif) ?

Un comparatif entre l’assurance vie et le PEL va permettre de se positionner entre les 2 produits financiers stars du moment. En effet, l’un comme l’autre permettent dans la plupart des cas de ne pas faire prendre de risques à son patrimoine, et proposent, malgré la taxation en vigueur des taux tout à fait honorables par rapport à l’inflation et à la conjoncture.

Reste que quand on n’a pas les moyens de souscrire aux 2, il faut bien faire un choix. Ce petit comparateur permettra aux indécis de se faire une première idée.

Le Plan Epargne Logement est-il un bon placement ?


C’est normal de se poser cette question, surtout que les taux des PEL sont bas par rapport aux années précédentes. Rappelons tout d’abord le fonctionnement particulier de cette façon d’épargner. D’abord sa durée : vous ne pourrez en possédez un que pendant 15 ans, et il faudra le garder au minimum 4 ans pour en tirer des avantages conséquents, parmi lequel le prêt préférentiel et la prime d’état.

Reste que ceux-ci ne sont vraiment intéressants que s’il y a beaucoup d’argent placé sur ce compte, d’autant plus qu’en l’état actuel des taux, celui du crédit épargne logement est pour le moment plus élevé que ce que proposent les banques à leurs clients, même s’ils n’ont pas d’apport personnel.

Au niveau des versements

Il y a un minimum dont chacun doit s’acquitter à l’ouverture, à savoir 225 euros. Puis, il ne faudra pas oublier de l’alimenter chaque année à hauteur de 540 euros, son plafond étant fixé à 61200 €.

Si vous ne pouvez plus verser la somme nécessaire et que vous souhaitez éviter la résiliation pure et simple, ou bien que vous êtes amené à y toucher avant la fin des 4 ans, vous pouvez toujours le transformer en CEL à la rémunération beaucoup moins attractive et au plafond plus bas : 15300 €. Rappelez que toute fermeture avant les 2 ans entraîne le recalcule des intérêts d’après ceux du CEL : le manque à gagner est évident.

Une rémunération garantie

C’est la grande force du PEL. Celui-ci conserve son taux de souscription, jusqu’à ses 15 ans tout au plus, et ne peut donc plus être impacté par une baisse comme on a connu récemment sur le livret A. Cele-ci, si elle devait arriver, ne concernerait que les nouveaux souscripteurs.

La Banque de France a maintenant la possibilité de pouvoir les recalculer chaque année, et cela va sans dire que la tendance est plutôt à la baisse, en tout cas tans que l’inflation sera aussi proche de 0.

Où va donc son taux ? Il y a quelques mois, il tombait à 1% ? Cela vaut-il dire que la chute est inéluctable ? Rien ne l’est véritablement jamais, il faut donc garder espoir, et si besoin, ce diriger vers d’autres placements en cas d’insatisfaction.

Le prêt immobilier

Parlons-en un peu, même s’il ne sera pas difficile d’en négocier un meilleur avec votre banquier. Celui-ci n’est débloqué que pour l’achat d’une résidence principale. Son montant va dépendre de ce qu’il y a sur le PEL. Il faut dans le même temps que la banque consacre de son côté un crédit d’au moins cinq milles euros.

La prime, elle peut atteindre 1525 € mais ses conditions d’obtention ont changé : le diagnostic immobilier du bien acheté à maintenant toute son importance.

La fiscalité

Ne l’oubliez pas. Vous n’échapperez pas aux fameux prélèvements sociaux de 15,5%. Heureusement, les intérêts ne sont pas sujets à l’IRPP, sauf après l’année 12. Sachez que la banque prélèvera à la source un acompte fiscal de 24%.

PEL ou assurance vie ?


On peut se demander si ça vaut toujours le coup d’en ouvrir un alors qu’il est tombé à 1%. Si ce n’est pas un taux exceptionnel, c’est encore bien supérieur à ce qu’on peut trouver chez ses cousins, les autres livrets réglementés.

Pour les insatisfaits, il y a toujours la possibilité d’espérer un rendement un peu supérieur avec le placement préféré des français auquel le gouvernement n’ose pas toucher pour l’instant de peur de voir les foules se soulever…

Quelle assurance vie choisir ?

Les banques mettent le paquet pour trouver de nouveaux souscripteurs, car ce sont des placements à long terme, avec la perspective de voir l’argent des épargnants dormir pendant quelques années. Il n’est donc pas rare de trouver des produits offrant une prime à l’ouverture, jusqu’à 200 euros parfois.

Les rendements, eux, pour les meilleurs, tournent autour de 3% bruts pour les fonds en euros. Si vous optez pour la grande nouveauté, les fonds euro-croissance, ce rendement peut exploser à la hausse (+ 2%), mais c’est aux risques et aux périls de chacun car la même chose peut se produire à la baisse, même si la capital reste garanti pendant 8 ans à condition de ne pas sortir avant.

Que valent les nouveaux fonds d’assurance-vie euro-croissance ?

Il est encore un peu tôt pour le dire, car comme pour tous les produits nouveaux, il va falloir qu’ils fassent leurs preuves, même en les incluant dans un multi support. Ils sont constitués d’obligations et d’un peu d’actions. Ce sont ces dernières qui peuvent amener la hausse du rendement, la garantie restant limitée aux obligations.

Ne vous laissez donc pas griser par les performances affichées, ce ne sont que des projections en cas où tout se passe à merveille dans le meilleur des mondes. Mais avec la finance, un retournement est vite arrivé. Notre conseil : attendre d’avoir un peu plus de visibilité pour s’y risquer.

Les fonds en euros dynamiques

Ils sont, à notre avis, à éviter à cause de rendements trop faibles. Par contre, ils sont idéaux pour ceux qui ne veulent pas risquer un penny de leur capital. Mais pour arriver à cela, les assureurs ne prennent aucun risque. Comptez 2,50% de rendement, et c’est un taux brut.

fonds en euros

Les rendements baissent, mais en réalité augmentent si on tient compte de l’inflation

Et oui. Il n’y a pas que le taux à regarder, et contrairement à une idée reçue, au final, notre argent nous rapporte plus qu’avant, car l’inflation ne décolle pas. Si on fait le rapport, les petits épargnants (et les gros poissons) sont gagnants.

Pour savoir ce que vous rapporte réellement vos économies, il faut donc soustraire de votre rendement net l’inflation. Le jour où elle sera supérieure aux intérêts, et bien vos économies, mêmes placées sans risques, s’effriteront.

En définitive, il reste donc difficile de choisir entre les 2, l’idéal étant de pouvoir diversifier son patrimoine financier, en pariant ici un peu sur le moyen pour le PEL, et un peu sur le long terme pour l’assurance-vie.

Dans quoi investir: découvrez 5 technologies et secteurs d’activités porteurs

Ceux qui ont pu profiter de la bulle Internet avant qu’elle n’explose il y a quelques années le savent : investir son argent dans une entreprise qui monte peut se révéler très lucratif. Et cette année, les secteurs qui vont cartonner se trouvent encore une fois des nouvelles technologie.

Pour investir en bourse, il va donc falloir savoir saisir les opportunités. Reste que ce sont des domaines très risqués et qu’il vaut mieux ne leur consacrer qu’une partie de son portefeuille pour ne pas se retrouver piégé si les choses ne se passent pas comme on l’avait imaginé. C’est la règle d’or pour gagner de l’argent en bourse.

Dans quoi investir ?


La réponse vaut aussi pour celui qui se demande sans quel secteur créer son entreprise. Il va falloir être innovant, et répondre à la tendance.

Laissons l’industrie à nos parents et concentrons nous sur les technologies d’avenir qui s’intéressent aux smartphones, à la protection des données, aux drones et à la façon de les employer au mieux dans la vie de tous les jours, aux techniques d’impression en 3D, au respect de l’environnement, aux casques à réalité virtuelle et aux micros-processeurs. Ce sont quelques exemples parmi d’autres, mais qui ont notre préférence aujourd’hui.

Sécuriser son smartphone


On ne peut plus se passer de ces téléphones qui font tout : mise en relation, Internet, paiement, vidéo tchat… Mais comment être sur que toutes les données qui passent par ces appareils ne vont pas être piratées par des petits génies mal intentionnés ?

Car protéger sa vie privée est devenu presque obsessionnel, tant il semble de plus en plus difficile de pouvoir le faire. Cela peut passer par le cryptage des données, le coffre fort électronique ou bien par la biométrie. Il faut dire que les scandales qui ont éclaté récemment ne sont pas fait pour rassurer les utilisateurs : écoutes en tout genre, espionnage, piratage…

Le secteur s’organise

De jeunes patrons français se sont positionnés sur ce secteur très porteur appelé à exploser. Il s’agit des sociétés Bull et Taztag, qui ont chacun sorti un smartphone présentant une sécurité absolue, même si en la matière, les hackers s’adaptent presque aussi vite que les innovations (hélas), ce qui oblige ces sociétés à une veille de chaque instant. Les deux appareils fonctionnent sous Android, avec un capteur biométrique pour accéder aux données.

Les concurrents

Mais la concurrence dans ce secteur est rude, avec en particulier l’émergence du Blackphone, qui chiffre toutes les communications en passant par un VPN. Pour les néophytes, il s’agit d’un relai basé le plus souvent dans un pays étranger. Même Boeing s’y met, c’est dire si nos petits français vont avoir du pain sur la planche.

Le constructeur d’avion, partenaire historique de l’armée américaine vient de sortir son smartphone pour ceux qui travaillent dans la défense. Tout comme dans Mission Impossible, le téléphone s’autodétruit dès qu’on cherche à le forcer. C’est ici la réalité qui rejoint la fiction.

Les drones pour l’agriculture


Ce n’est pas nouveau, mais le phénomène prend de l’ampleur. Ces petits engins sans pilotes ont déjà secoué la bourse l’année passée, et il y a fort à parier qu’ils vont vite recommencer, tant les domaines où on risque d’en avoir besoin sont nombreux, hormis l’armée.

Car non seulement ils ne nécessitent pas de pilotage humain, donc gestion des risques et des coûts, mais ils sont en plus d’une précision redoutable. C’est pourquoi, ils commencent à faire leurs apparitions dans un domaine où on ne les attendait pas forcément : l’agriculture. Car les cultivateurs ne sont pas que de petits maraichers bio qui font le bonheur des marchés de France.

Il y a aussi de très grosses exploitations qui se développent en mettant au service de leurs cultures les technologies de pointe, comme le guidage GPS et bientôt le drone.


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L’acteur numéro 1 : Redbird

drone récoltesC’est Redbird qui fait le plus de CA en France avec ses petits engins motorisés. Avec eux, c’est la possibilité de savoir presque instantanément où en sont les cultures grâce aux photos. Ils ont l’avantage sur les satellites car peu gênés par la météo du fait de leur altitude.

Pour les agriculteurs, c’est la possibilité de prendre des décisions rapides pour obtenir le meilleur rendement possible, de savoir où et quand irriguer, mettre de l’engrais ou des pesticides. C’est aussi valable pour la viticulture.

Quel avenir pour les drones ?

Immense. Même Amazon prévoie bientôt de faire des essais pour livrer ses petites commandes de cette façon, c’est dire. Voilà le successeur du pigeon voyageur.

Toute l’industrie devrait aussi bientôt s’y mettre, raison pour laquelle les start-up envahissent le marché. Car il y en a pour tous et pour chaque besoin, même s’il reste encore beaucoup de choses à inventer.

Le bioprinting : l’impression du vivant


On touche ici un secteur de pointe, pas facile à visualiser, même s’il s’agit d’impression. Cette technologie se rapproche de celle utilisée par la 3D, mais ne concerne que les tissus vivants, pour des applications servant à la médecine.

Car si on peut à peu près tout matérialiser grâce à l’impression 3D, pourquoi ne pas pouvoir créer des tissus biologiques, là où pour l’instant on ne pouvait que tenter de régénérer les cellules vivantes ? Ce procédé va permettre de faire du sur-mesure quant aux besoins des patients.

Comment ça fonctionne ?

bioprinting investirGrâce à l’ordinateur, qui va faire son travail, couche après couche, en fonction de ce que lui demandera l’opérateur. Mais contrairement à l’imprimante 3D, c’est ici de la matière vinante qui sera injectée, et non pas du plastique.

Bon, je vous passe les détails techniques, mais c’est un procédé du futur pour une application présente, en tout cas la bourse ne s’y est pas trompé en cotant déjà les premières sociétés qui travaillent sur ce principe révolutionnaire pour la médecine et les malades.

Tout se décide en bourse

Car ce n’est plus la recherche publique qui fait avancer le monde, mais bien la finance, en capitalisant des entreprises qui n’ont pas encore de chiffre d’affaire, ce qui leur donne les moyens de travailler sur leurs produits, et ce parfois pendant de longues années avant d’en tirer le moindre profit.

Cela n’étonnera personne, ce sont les américains qui tiennent le haut du pavé dans le secteur de la bio impression, avec l’ entreprise Organovo. L’industrie pharmaceutique est en attente d’innovations, et est prête à payer très cher pour cela.

C’est pourquoi nous voyons dans ce secteur des bios beaucoup d’OPA par de gros labos une fois les recherches bien avancées. Du pain béni pour le petit porteur, à condition d’avoir miser sur le bon cheval.

Les puces électroniques inspirées du cerveau


Il a toujours passionné les chercheurs. On tente donc de créer des puces électroniques qui imitent son fonctionnement et sa complexité. L’ordinateur va-t-il bientôt se substituer aux neurones des humains ?

On s’en approche en tout cas, avec des programmations comme celle du Neurogrid, de plus en plus élaborées afin de rendre tablettes, portables et smartphones le plus performant possible tout en utilisant très peu d’énergie. IBM se lance aussi dans la course avec ses puces cognitives, tout comme Samsung Electronics.

Les casques de réalité virtuelle


Encore un secteur où on est passé du rêve à quelque chose de concret, en sortant prototypes sur prototypes. La réalité virtuelle ne date pas d’hier, mais ces applications pratiques sont pour aujourd’hui.

Comment ça fonctionne ?

casque réalité virtuelleAvec un casque, qui nous emmène dans son propre monde, et qui nous fait sortir du notre. Quand on bouge la tête, quand on fait des mouvements, ils sont répercutés dans cette nouvelle dimension.

La grande différence avec ce qui existait avant est le prix. Cette technologie est maintenant abordable pour le grand public.

Qui fait le marché ?

Rappelons que les grands du secteur s’y mettent aussi, Facebook en tête avec le rachat d’Oculus : quelques milliards de dollars tout de même ! Google n’est pas en reste, avec ses projets Cardboard et Magic Leap. Les start-up, quant à elles, lèvent des fonds important pour lancer sous peu leur propre produit.

C’est notamment le cas de la française Homido, parce qu’il n’y a pas que la Silicon Valley dans la vie ! Un monde fantastique nous attend donc. Let’s play !


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Faire le bon investissement quand il s’agit de se pencher sur les nouvelles technologies n’est pas chose aisée. Si certaines petites entreprises se font très vite racheter des millions, combien mettent la clé sous la porte faute de trésorerie suffisante ?

A prendre donc avec des pincettes, mais le jeu en vaut la chandelle si vous avez le cash nécessaire pour prendre des risques. Et si tout cela vous effraie, et bien préférez l’assurance vie !

Faut-il investir dans l’immobilier en 2018 ? Prévisions (chute des prix, taux de crédit au plus bas) et tendances

Investir dans l’immobilier locatif est une bonne idée en soi. Sauf que pour que cela devienne un placement rentable, il faut jouer sur deux tableaux : l’évolution des taux d’emprunt et la baisse des prix du marché.

Acheter un appartement pour le louer reste donc une histoire de crédit bon marché et de prix de la pierre pas trop élevé. Côté prévisions, il se dit que nous allons vers une chute de l’immobilier, c’est donc peut-être le bon moment. Sauf que les tendances ne sont pas les mêmes en fonction du bien et de sa localisation.

Investir pour louer : toujours une bonne idée ?

Soyons franc : nous sommes moins dans la ruée vers l’or qu’il y a quelques années. Mais il reste possible de faire de bonnes affaires, à condition de savoir bien acheter, où et comment.

Ne perdez jamais à l’esprit cette règle d’or : seul l’emplacement compte. Avoir une belle maison ne sert à rien si elle est en pleine campagne, dans l’optique d’une location bien sûr (la donne est différente quand on cherche à investir dans une résidence principale).

Une fois le bien repéré, il se peut qu’il bénéficie d’une chute des prix. Ce n’est pas encore la descente vertigineuse, la moyenne tourne autour de -1,5%, mais c’est déjà ça de gagné. Sachez négocier, les vendeurs sont souvent prêts à faire de belles remises, surtout s’ils ont besoin de liquidités et qu’ils ont un prêt relais sur le dos.

Ne vous reste plus qu’à emprunter. Si on conseille aux acheteurs de ces dernières années de renégocier leur crédit, ce n’est pas par hasard. Les taux n’ont jamais été aussi bas que maintenant. Ainsi, un prêt à 1,5% n’a plus rien d’exceptionnel. On peut toujours attendre que cela descende encore un peu, mais entre nous, la marge est maintenant infime.

Chaque cas est différend

Tout va dépendre de la composition de vos économies. En matière de finance, il ne faut pas placer tout son argent au même endroit. Ainsi, si vous avez déjà investi dans l’immobilier locatif, le secteur étant dans un petit creux, mieux vaut vous abstenir, et faire autre chose de vos sous.

En revanche, pour une première acquisition, l’idée est bonne et mérite d’être tentée. Commencez donc par un studio en centre-vile dans une métropole étudiante. C’est presque un coup sur si le bien est correct. La solution du meublé permet en plus de faire des économies d’impôt. Pour ceux que la fiscalité intéresse, il y a aussi l’EHPAD ou la résidence de tourisme.

Il faudra toutefois vous préparer à du long terme, on ne revend pas immédiatement après avoir acheter, ne serait-ce qu’à cause des frais d’agence et de notaire, qui peuvent être long à amortir. Raison pour laquelle les risques sont moindres dans les quartiers où il y a une forte demande. Car un logement vacant, quelques mois par an, et c’est toute la rentabilité de l’opération qui s’écroule.

Où investir en 2018 ?

Méfiez vous de Paris où la rentabilité n’est pas si bonne que cela, du fait des prix à l’achat, surtout qu’il vous faudra être prêt d’une bouche de métro. Certaines villes de province sont plus intéressantes au niveau du rendement car elles sont en pleine croissance et ne semblent pas connaître la crise. Il s’agit de Toulouse, de Nantes, de Rennes, qui ne cesse de se développer et qui compte 60000 étudiants (et qui connaît de se fait une vie nocturne et culturelle trépidante).

Reste qu’il faudra appliquer le juste prix mais la demande de locations est forte, même pour les grandes surfaces (qu’il est d’ailleurs possible de louer en co-location).

Pensez à la SCPI

C’est une autre façon d’investir dans l’immobilier locatif en 2017. Car la SCPI bénéficie d’excellents rendements, bien plus élevés que bien des placements en ce moment. Si la société de gestion est efficace, c’est du 5% brut par an, ce qui laisse rêveur, même quand on ne possède que quelques parts.

Car l’avantage est là : pas besoin d’avoir des centaines de milliers d’euros de côté ou de s’aplatir devant une banque, on peut commencer avec 10000 euros et racheter de sparts au fur et à mesure de ses gains et de ses bénéfices.

SCPI 2016

Privilégiez les SCPI qui gèrent des commerces, des parking et des immeubles de bureaux. L’immobilier d’entreprise est bien plu rentables que les SCPI qui n’ont que des locataires de particuliers. Le chiffre qui doit attirer votre attention lors de l’étude du dossier est celui du taux d’occupation. Il ne doit pas descendre sous les 90%, sinon c’est prendre beaucoup de risques. Même chose pour les gestionnaires.

Certains sont bons, d’autres sont de véritables boulets, et vous leur donnez les clés du bébé, donc méfiance. Même chose pour qui souhaiterait investir dans une résidence pour personnes âgées.

Les raisons qui poussent à acheter

Les prix du marché devraient chuter, voilà l’argument principal. C’est donc le moment de concrétiser, même si il faut attendre le bon créneau pour cela. Mais personne n’est devin et ne peut prédit jusqu’où ira la baisse. 

Il faut dire qua sans avoir connu une bulle immobilière comme en Espagne, les prix dans les grandes villes françaises méritaient quand même d’être dégonflés tant ils avaient grimpés, Paris en tête.

A long terme, l’immobilier devrait continuer à descendre en pente douce, au moins jusqu’en 2020. Quant à savoir s’il vaut mieux choisir le neuf que l’ancien, le débat n’a plus lieu d’être, les transactions s’étant équilibrées entre les deux.

Côté financement, mieux vaut pousser la porte de sa banque que de puiser dans ses économies, même s’il vous faudra un apport personnel. Tous les clients ne seront pas logés à la même enseigne, et les jeunes actifs ont plus de chances que les autres de décrocher le meilleur taux.

L’évolution de la loi Pinel : une bonne nouvelle

On peut donc maintenant acheter, puis louer à ses enfants où à ses parents, en plus de l’incitation fiscal, car la défiscalisation est au coeur de cet investissement, à condition d’acheter dans le neuf, et dans des zones bien définies par avance.

Pour pouvoir louer à sa famille proche (si vos enfants ou vos parents ne sont pas sur votre feuille d’impôt), il faut tout de même que les bénéficiaires entrent dans les conditions de ressources fixées, celles ci dépendent du lieu du logement, ainsi que de la façon dont est composée la famille.

De même, il faudra appliquer un loyer qui entre dans la grille, qui change en fonction de la zone (il est normal de louer plus cher en région parisienne que dans les petites villes).

Du côté de la réduction d’impôt, là aussi il y a du changement, et ce n’est pas fait pour déplaire aux acheteurs. Le principe repose sur une plus grande souplesse du dispositif : plus on loue dans le temps, et plus la réduction sera importante, jusqu’à 21% sur 12 ans. Bien sûr, elle est plafonnée : le bien ne doit pas coûter plus de 300000 euros et 5500 euros du mètre.

Le rôle des banques

Elles ne sont pas là que pour prêter. Elles ont aussi un rôle de conseil et d’assistance. Elles peuvent aider les nouveaux acheteurs à boucler leur dossier de crédit. Surtout pour les primo-accédants qui bien souvent sont un peu perdus au moment de finaliser leur achat. La faute peut-être au prêt zéro qui a été complètement refondu : il faut acheter dans le neuf et ne pas gagner plus qu’une certaine somme mensuelle.

Il faut donc se rabattre sur les autres aides bancaires, encore faut-il les connaître. Car les banques ont aussi dans leurs besaces des petits crédits à taux très bas pour se démarquer de la concurrence.

Prêt à 0%, taux préférentiel, décote en fonction de l’âge… Il y en a presque pour tous. Caisse d’Epargne, Banque Postale, BNP, Crédit Mutuel, Banque Populaire, Crédit Agricole… Ne pas hésiter à pousser la porte de ces établissements (et des autres non cités dans cette liste) pour en savoir plus.

Et les taux ?

Les crédits immo vont rester bas, donc pas de précipitation, sauf à tomber sur l’affaire du siècle. Si vos parents avaient su qu’ils était possible d’emprunter à 1,30%, ils auraient attendu une génération avant d’acheter, car eux se sont bien fait pigeonner. Attention toutefois : les taux bas sont réservés aux durées courtes, 10 ans et moins. Pour les emprunts plus longs, même s’ils restent bon marché, ils seront un peu plus haut.

Et tant que les taux d’intérêts ne remontent pas, rien ne changera, ce qui profite au consommateur qui récupère du pouvoir d’achat. Quant aux banques, qui avaient du mal à desserrer les cordons de la bourse l’année dernière, elles semblent plus enclin à prêter cette année, profitons-en ! Mais comme toujours, il faudra montrer patte blanche : CDI, un apport personnel, un taux d’endettement très bas, et un reste à vivre conséquent.

Ne pas acheter et rester locataire

C’est aussi une solution. Car être propriétaire rend-il vraiment plus heureux ? Si on n’a pas les moyens, faut-il s’endetter pendant la moitié d’une vie ? Possédez de la pierre n’est pas une fin en soi. Donc pas de panique si pour vous ce ne sont que des cailloux, on peut le comprendre aussi.

Parmi les jeunes couples, il n’y en a pas tant que cela qui peuvent sauter le pas. La faute à la crise, au chômage, à l’épargne qui s’envole… Et ça ne les empêche pas d’être heureux, sans ne vivre que d’amour et d’eau fraîche pour cela. Et puis devoir de l’argent à une banque, ça fait mal dormir quand on a du mal avec l’échéance à venir.

Tout va dépendre de la personnalité de chacun, et de la relation qu’il entretient avec ses dettes. Un bel appartement ou une superbe maison ne remplaceront jamais un apéritif entre amis.

Le bon côté, quand on est propriétaire, c’est de pouvoir faire ce qu’on veut dans son logement : travaux dans la salle de bains, poser une belle cuisine…

Faut-il rester locataire ?

Beaucoup de français font ce choix. Difficile de les blâmer, et on bien loin de cette idée de jeter l’argent par les fenêtres quand on paie un loyer à son propriétaire. Car ce dernier doit lui même des intérêts à sa banque, et si les prix chutent, il perd une partie de son capital, ce qui ne l’exonère pas de payer l’impôt foncier et d’avoir réglé les frais de notaire lors de l’achat (qui ont augmentés).

Mais il pense à sa retraite, et même avec des petits revenus, il ne sera pas à la rue. Reste la délicate question de la liberté. Lequel en profite le plus ? Difficile de dire laquelle des deux situations est la plus enviable.

Investir ou non, telle est la question. Tout va dépendre de vos motivations. La conjoncture est bonne. Vous pouvez foncer, ou attendre encore, mais nul ne sait de quoi demain sera fait.

Le Livret A: quel avenir (taux, plafond, meilleures alternatives…) ?

L’évolution du taux du placement préféré des français est au centre de toutes les préoccupations. Va-t-il descendre sous les 0,5%, ou au contraire remonter en flèche pour redonner le moral aux petits épargnants qui en ont bien besoin ?

Il semblerait plutôt que la voie choisie soit celle de la baisse, ou au mieux de la stabilisation, la faute à l’inflation qui refuse de repartir à la hausse. Mais pour les mécontents ou les aventureux, les alternatives au livret A existent, avec notamment un montant maximum et un rendement plus important. Alors, quels sont les meilleurs placements bancaires ?

Les indices qui laissent à penser que le livret A va baisser 


Mauvaise nouvelles : le gouverneur de la Banque de France veut faire baisser le taux, car celui-ci est encore trop haut et il pénalise les crédits (c’est en tout cas son argument principal). Rappelons quand même que ce livret à toucher le fond, et que jamais il n’avait aussi peu rapporté d’argent aux français qui y placent leurs économies : 0,75%. En dessous, c’est une porte symbolique qui serait enfoncée, poussant les épargnants à prendre la poudre d’escampette.

Le gouverneur oscille donc plus entre 0,5 et 0,75%. Ce taux permettrait de rester en accord avec la politique monétaire de la BCE. L’inflation doit donc selon lui servir de garde fou pour ne pas se déconnecter de la réalité économique du moment. La croissance ne peut se relancer qu’en maintenant des taux d’intérêts bas, ce qu’une trop haute rémunération du livret A empêcherait, comme pour le financement de l’emprunt des PME par exemple.

Mais si l’état lui donne raison, le grand perdant serait le logement social qui profite de la manne de cette épargne là. Car pas certain que les français continueraient à être les dindons de la farce en finançant presque gratuitement ce secteur là avec leur épargne. Et tout comme le taux, le plafond est lui aussi au centre des interrogations.

Pas de baisse mais ça ne va pas durer longtemps

Cette année c’est déjà ça, on y touchera pas, malgré le gouverneur de la BDF qui fait des pieds et des mains (à juste titre d’ailleurs, ses arguments sont valables) pour que cela change. Car le taux est une combinaison entre l’inflation et les taux des prêts entre banques. Mais comme toujours en politique, si on déshabille l’un, c’est pour habiller l’autre, et par le jeu des vases communicants, c’est maintenant au PEL de trinquer.

C’était le dernier bastion, le placement sécurisé qui offrait le meilleur rendement. Pas sur que le plan d’épargne logement continu à être en odeur de sainteté.

Car maintenant, ouvrir un PEL, ce n’est plus qu’y gagner 1% de rendement, contre 1,50% avant ce nouveau rabotage. Rappelons qu’il s’agit ici du brut, et qu’il faut déduire les prélèvements sociaux. Heureusement, le taux d’intérêt maximal d’emprunt suit lui aussi cette baisse, avec 1,2% (contre un peu plus de 3% avant).

En prenant en compte l’inflation, le livret A ne rapporte plus rien


Triste réalité de l’épargnant moyen aujourd’hui. Ce qu’il a mis de côté ne le rendra pas plus riche. Mais voyons le bon côté des choses : opposé aux placements risqués, l’argent placé de cette façon ne lui coûte rien non plus.

Car rappelons, à toutes fins utiles, que les prix de la consommation ont augmenté de 0,5%, et qu’ils vont bientôt monter à 0,9% selon les prévisions. Moralité : les intérêts de l’épargne vont juste compenser la hausse des prix.

Les épargnants français ne placent plus leur argent sur le livret A

C’est encore un fait avéré, mais on comprend vite pourquoi au vu des rendements. L’état ne peut pas avoir le beurre et l’argent qui va avec. Si on continu de mettre ses sous sur ce compte épargne, c’est uniquement de façon transitoire, le temps de trouver quelque chose qui rapporte plus. Où alors, il ne sert qu’à mettre de côté l’argent des étrennes du petit dernier qui s’en servira pour passer son permis de conduire le moment venu.

placer ses sous sur un livret

Ca ne monte donc pas très haut. Car il y a d’autres moyens de faire travailler ses économies avec un rendement meilleur, notamment le PEL et l’assurance-vie, même si pour le premier cité, son passage à 1% change un peu la donne. Parmi les inconvénients du plan épargne logement, on retient aussi son manque de souplesse, puisque tout retrait entraîne sa clôture. Autre point négatif : l’obligation d’y verser au moins 540 euros par an.

Pourquoi préférer l’assurance-vie ?


On y revient chaque année : c’est l’épargne favorite des français, et c’est la raison pour laquelle le gouvernement n’y touche pas (encore), cela provoquerait un véritable séisme. Car les sommes collectées continuent d’augmenter, et ont même doublées d’une année sur l’autre, profitant de la baisse caractérisée du livret A.

La raison reste le rendement, même si les temps fastes semblent derrière nous (rien ne nous dit qu’ils ne vont pas revenir bientôt). Pour un fonds en euros bien géré, comptez 2,5% de rendement à l’heure actuelle, brut bien entendu. L’unité de compte rapporte plus, mais les risques encourus ne sont pas les mêmes. A chacun de choisir la composition de son contrat en fonction de ses attentes et de sa bonne santé cardiaque.

Est-ce un placement d’avenir ?

Comparé à il y a 5 ans, l’assurance-vie est quand même en baisse, tant dans ses dépôts que dans son rendement. Son principal avantage reste de pouvoir mettre de l’argent de côté pour sa retraite, ou de préparer l’avenir de ses enfants. On peut aussi s’en servir pour épargner quelques années dans le but de devenir propriétaire par exemple.

Rappelons quand même que le contexte économique est morose, est que dans ces conditions, les performances sont honorables. Dans l’hypothèse d’une reprise, elles pourraient repartir à la hausse.

Sachez négocier au plus juste : préférez les contrats où il n’y aura pas de frais d’entrée à payer. Ils sont de plus en plus nombreux, surtout chez les banques en ligne, et où les frais d’arbitrage sont gratuits.

Les alternatives au livret A


Dans la série des livrets réglementés alignés sur le même taux, citons aussi le LDD (que nos parents appelaient CODEVI, avec un p) ou bien encore le livret Bleu. Car si ces placements rapportent peu, ils ont quand même une certaine utilité.

Ils sécurisent les épargnants au contraire d’achats d’actions, et ces derniers peuvent récupérer leur mise quand ils veulent en fonction de leurs projets ou de leurs besoins. Rappelons qu’il n’y a ici pas d’impôts à payer sur les gains

D’autres alternatives existent pourtant, ne paniquez pas, et avec les mêmes garanties. En cas de baisse à 0,50%, les résistants devraient eux aussi prendre la tangente.

Où en est-on avec les super livrets ?

Ils étaient très à la mode l’année passée, est-ce toujours le cas ? Rappelez vous des promotions qui fleurissaient un peu partout sur le net : des 3, des 4 et même des 5%, pendant 3 ou 6 mois en fonction des offres. Après ces périodes, des taux brut qui étaient supérieurs à celui du livret A.

Le seul bémol restait dans la fiscalisation de ces placements ainsi que dans leur assujettissement aux prélèvements sociaux.

Mais quand même, ces taux boostés, qu’elle aubaine à l’heure ou plus rien ne rapporte, ou pas grand chose ! Pour en profiter, il fallait être un nouveau client, et ne pas dépasser les sommes fixées. Les plus malins arrivant à switcher d’une offre à l’autre, pour en profiter au maximum.

Il y a encore de ces promotions, surtout avec les banques en ligne, mais moins nombreuses. A vous de savoir les dénicher le moment venu.

L’avenir du livret A n’est donc pas tout rose, et à moins d’une reprise économique, il risque fort d’être déserté. Mais ne vendons pas sa peau trot tôt, il a quand même certaines ressources qui nous poussent à vous conseiller de ne pas le clôturer, même si vous choisissez d’y laisser moins d’argent et de diversifier vos placements.