2018: quel est le meilleur placement sans risque?

Le meilleur investissement financier pour cette année va être celui qui permettra avant tout de ne pas voir votre capital impacté à la baisse en cas de crise économique importante. Le placement bancaire intéressant par excellence sera celui qui arrivera à rassurer, mais aussi à rapporter, un peu plus que ce que peut proposer le livret A cette année. Voici ma liste.

Quel est le meilleur placement en 2018 ? Sûrement pas le livret A !

Ça vous étonne ? Voici un livret d’épargne à oublier d’urgence, à moins d’être un gros nounours qui hiberne et qui ne veut pas entendre parler d’un taux aux ras des pâquerettes devenu anecdotique : 0,75%, et puis quoi encore ?!

Mois après mois, les retraits des épargnants sont supérieurs aux dépôts, et même le FMI fait pression pour que le livret A baisse encore, si tenté que cela soit possible. Rappelons au passage que le taux doit en principe collé à celui de l’inflation. Hors, celle-ci est inexistante ou presque, et les prévisions du fonds monétaire à moyen terme ne sont pas reluisantes pour notre pays.

Où placer votre argent sans risque ? Les livrets bancaires

1. Les livrets réglementés

Je sais ce que vous pensez : par le jeu des vases communicants, les livrets bancaires font difficilement mieux que le livret A. Oui et non. Regardez vous-même :

Le LEP : l’ouverture devient plus simple

Le livret d’épargne populaire rapporte un peu plus que le livret A, mais tout le monde ne peut pas en ouvrir un, le LEP étant réservé aux français qui ne paient pas d’impôts ou presque pas. Reste que jusqu’à maintenant, la procédure d’ouverture était assez complexe, puisqu’il fallait aller voir votre conseiller avec l’avis d’impôt original afin qu’il puisse le viser, et cela dans des délais très courts.

Heureusement le choc de simplification tant annoncé est passé par là, et l’envoi d’une simple photocopie suffit maintenant, plus besoin de se déplacer. A cela s’ajoute la possibilité de tirer un peu sur les délais puisqu’on gagne 3 mois supplémentaires pour justifier de ses revenus.

Pour ceux qui ont gagné plus d’argent l’année d’après, et qui sortent donc des critères, les 3 mois de plus peuvent leur permettre de conserver le LEP une année supplémentaire.

2. Les livrets fiscalisés

La solution pour quand même gagner un peu d’argent au passage consiste a opter pour ces placements pendant les périodes de promotions, qui permettent de profiter d’un taux boosté allant parfois jusqu’à 3%.

Le livret bancaire n’offre véritablement une rentabilité acceptable que dans ce cas là. Car si on ne s’intéresse au taux en vigueur que pendant les périodes « dites normales », on s’aperçoit que la performance ne fait pas grimper aux rideaux, les taux de base suivant la courbe descendante de celui du livret A.

Certains livrets bancaires offrent même au final un rendement inférieur si on prend on compte la fiscalité et qu’on oublie de souscrire en période de promo.

Les banques en ligne

Il faut donc bien choisir votre livret, et ne pas se laisser griser par des promesses d’allégresse qui n’en sont pas. A ceux qui pensent gagner 2% d’intérêts je dis : vérifiez bien s’il s’agit d’un taux net ou brut, et recalculez le taux en n’oubliant la fiscalité qui viendra tout plomber, comme à son habitude.

Ce sont encore les banques en ligne qui s’en sortent le mieux. Intéressez vous aux offres Internet de

  • Fortuneo,
  • Zesto (Renault),
  • la banque de PSA,
  • Hello Bank (groupe BNP Paribas),
  • Monabanq,
  • ING…

Et sautez sur une occasion si elle se présente !

L’assurance-vie de plus en plus populaire

Et pourtant, elle rapporte moins qu’avant ! Mais elle reste quand même le placement avec lequel on a le plus de chance de gagner un peu de sous, raison pour laquelle l’assurance vie a encore de beaux jours devant elle. Il faut dire que son concurrent direct, le livret A et plus généralement tout ce qui touche à l’épargne réglementée s’écroule depuis qu’on est passé sous les 1%, tout un symbole.

Combien ça rapporte ? Le rendement de l’assurance vie reste bien au dessus de l’inflation

Votre capital est-il garanti ?

Rappelons que pour toute souscription d’un contrat fonds en euros, le capital est garanti. Quand à la rémunération brute, elle tourne autour de 2,5% en ce moment. Il est possible de gagner plus, en investissant sur des unités de compte, mais là, c’est quitte ou double.

Les performances de la bourse seront à scruter de près, dans un sens comme dans l’autre. Elle monte, largement au dessus des 5000 points c’est le jackpot, elle redescend flirter avec les 4000 points et là c’est la faillite…

Les rendements de l’assurance-vie sont-ils trompeurs ?

Comme toujours, il faut se méfier des belles promesses et des rendements qui semblent trop beaux pour être vrais. Car si le taux de 2,5% peut en allécher certains, ils ne doivent pas oublier qu’ils y aura des frais à déduire, et des taxes… Mais aussi l’inflation. Celle-ci, il ne faut jamais l’oublier à l’heure de faire ses calculs.

Ne perdez pas l’inflation de vue !

Si les économies rapportent, l’inflation vient toujours pondérer l’argent gagné sur une année. Et pour ceux qui gagnent des fortunes, où qui ont l’impression de les gagner avec les unités de compte, ne pas oublier que les moins values ont été très importantes ces dernières années, et quand on retranche les – aux +, sur 10 ans, il ne reste pas forcément grand chose dans l’escarcelle de l’épargnant moyen.

En définitive, nous recommandons d’éplucher son contrat d’assurance vie à la loupe, en particulier pour y déceler d’éventuels frais cachés.

Les placements défiscalisés : attention danger

Ils ne sont pas à mettre entre toutes les mains et ne sont recommandés que pour les investisseurs avisés. Certains produits disponibles actuellement sur le marché pour économiser des impôts peuvent aussi faire perdre beaucoup d’argent, mieux vaut donc savoir où on met les pieds avant de s’engager.

Ainsi, dès que vous entendez parler de defiscalisation immobilière, qu’il s’agisse du Girardin ou d’autres choses, d’investissement dans le photovoltaïque, soyez particulièrement attentif aux conditions de souscription et méfiez vous des rendements que l’on vous promet exceptionnels, entre 4 et 7% si on en croit plusieurs publicités trouvées sur le net.

Méfiance aussi avec les investissements atypiques !

Encore des placements qui font rêver ! Il faut dire que la possibilité de multiplier son capital par 2, 3 ou 4 en très peu de temps est attractive… Mais qui dit multiplication dit aussi possible division, voire plus rien du tout, comme on peut parfois le voir avec certaines actions boursières.

D’une façon générale, les investissements magiques n’existent pas, et il faut bien avoir conscience que si on vous promet monts et merveilles, il y a fort à parier que vous vous trouviez en face d’une arnaque. Les escrocs inventent chaque jour de nouvelles combines, et devenir un pigeon n’arrive pas qu’aux autres, donc méfiance.

Sachez raison garder

Dès qu’on vous parle de placement atypique, il faut mettre les sirènes d’alertes en marche dans sa tête, car les risques sont forcément démesurés, mêmes s’ils ne sont pas tous des arnaques, heureusement. Dans tous les cas, penchez vous aussi sur les frais des intermédiaires. Au dessus d’un certain seuil, c’est tout sauf une bonne affaire.

En définitive, vous l’aurez compris, « meilleur placement » et « sans risques » sont rarement des termes qui vont ensemble, et les associer dans une même phrase est même contre nature. Quel sera le « miracle » de 2018 ? Attendons quelques mois pour le savoir, surtout pour le court terme.

À lire : investir dans l’immobilier en Espagne en 2018

Investir en Espagne en 2018 : c’est maintenant ou jamais !

Aujourd’hui, les prix du marché immobilier espagnol font réfléchir. La bulle est loin derrière, et après la purge, la pierre repart à la hausse. Pour ceux qui aiment anticiper, c’est le moment. Mais attention : il ne s’agit pas d’un placement financier sans risque.

Pourquoi maintenant ?

  1. Parce que les prix sont encore abordables
  2. Parce que les étrangers reviennent y passer leurs vacances
  3. Pare que faire un emprunt bancaire immobilier n’est pas trop difficile sur place

Le bon timing pour investir dans l’immobilier en Espagne : c’est aujourd’hui

Ceux qui ont un peu de mémoire s’en souviennent. Les prix ont chuté d’1/3 en 5 ans. Et chaque année, on attend que la baisse se poursuivre pour acheter. Sauf que comme pour toutes les bonnes choses, elle a pris fin. Et après une stabilisation de 3 ans, c’est au tour de la hausse de prendre la relève.

L’exemple de la Costa del Sol

Source : France 2

Pour les étrangers, français et compagnie, les biens immobiliers dans les zones touristiques sont encore des affaires très rentables, surtout depuis l’essor sans précédent d’AirBnb. La Costa del Sol, pour ne citer qu’elle reste d’un très bon rapport qualité / prix.

Des prix qui remontent

Et donc une fenêtre de tir qui se réduit. Chaque mois qui passe apporte son lot de pourcentage en hausse. Ce ne sont pas les propriétaires ni les agents immobiliers qui vont s’en plaindre, il faut dire qu’ils ont beaucoup donné dans un passé récent. Rappelons que 8 espagnols sur 10 sont propriétaires de leur logement.

Prix des logements neufs en Espagne (par m2)

Le résultat de ce rebond puissant, c’est un retournement du marché : il commence à avoir plus de demandes que d’offres, en particulier dans des zones tendues comme le centre ville de Barcelone. Bon pas de panique : le stock de logement à vendre reste important, même dans des villes très agréable comme Valence.

Le retour des étrangers

C’est cyclique, mais ils reviennent. C’est un peu comme en bourse, après l’effondrement d’une valeur. Ceux qui ont des sous attendent qu’elle reparte durablement à la hausse pour investir de nouveau, quitte à la payer un peu plus cher.

Mais l’Espagne est un grand pays, et le prix au m2 est différent pour un appartement à Madrid ou une maison à San Sebastien. Les lieux de vacances restent eux très prisés.

Mais là où nos parents fonctionnaient au coup de coeur, les investisseurs d’aujourd’hui sont des personnes raisonnées qui souhaitent joindre l’utile à l’agréable et profiter de la libéralisation du tourisme de masse.

Les prix espagnols

Comme rien ne parle mieux que les chiffres, voici quelques exemples de ceux qui se pratiquent actuellement dans les grandes villes.

  • Barcelone : 3400 euros le m2.
  • Madrid : – de 3000 du mètre.
  • Bilbao : 2750 euros.
  • Alicante : 1200/M. Qui dit mieux sur les côtes françaises ?
  • Valence : 1500 euros. Une des villes les plus agréables à vivre d’Espagne.
  • Séville : 1800 du mètre.

Les prix ne sont pas revenus à leur niveau d’avant crise. Il faut dire qu’on a tellement construit dans le pays au début des années 2000, et que la spéculation a été du grand n’importe quoi. Résultat : la crise, et l’effondrement de l’économie. Pour s’en sortir, l’Espagne a donc du serrer la vis, et arrêter de construire à tout va.

Attention à ne pas trop tarder si acheter en Espagne vous intéresse

Acheter une villa sur la Costa Brava, ce n’est pas un acte anodin. Il y a des investissements plus faciles, ou plus légers. Mais pour ne pas payer son bien trop cher, il ne faut pas attendre que les cloches de Pâques sonnent, où vous risquer de devoir attendre longtemps !

Attention donc aux prix qui remontent et aux opportunités qui s’envolent. Acheter en Espagne, ce n’est pas qu’avoir un logement pour les vacances prochaines. C’est aussi :

  1. Penser à l’avenir, à sa retraite,
  2. Et dégager un revenu locatif conséquent, avant de pouvoir revendre un jour avec une belle plus-value si on a acheter à un juste prix (et à condition que l’économie mondiale se porte bien, of course).

Les différences de prix avec la France

Elles restent encore très importantes, presque autant que le nombre de jours d’ensoleillements ! Blague à part, pour un 3 pièces à Cannes, il faut en moyenne débourser le triple que pour un 150 m2 à Valence… Et un studio à Montpellier permet de se payer une villa sur la Costa Blanca !

Mais il n’y a pas que le montant de l’achat à prendre en compte, il y a aussi le coût des travaux. A travail égal, l’ouvrier espagnol coûtera moins cher que son homologue français. Vous avez dit gagnant-gagnant ?

Pour investir en Espagne, ce n’est donc pas la peine d’avoir gagné à l’euro-millions. Quelqu’un qui gagne correctement sa vie, sans atteindre des sommets, peut ainsi devenir propriétaire de sa maison au pays de Cervantes.

Emprunter en Espagne

Certaines régions valent actuellement plus le coup d’investir que d’autres. En tout cas, la reprise s’y fait sentir plus tôt. Les affaires reprennent donc particulièrement bien à :

  • Madrid.
  • Dans les Baléares.
  • En Catalogne (qui avait perdu 40% quand les prix ont éclaté).
  • Plus de 10% sur l’année dans ces trois régions. D’autres avancent plus modestement, de 2%, mais les pas de loups peuvent se transformer en pas de géants :
  • Le Pays Basque.
  • La Castille-et-León.
  • La Rioja.
  • En Navarre.

Vaut-il mieux acheter dans le neuf ou dans l’ancien ?

C’est toujours un dilemme. Privilégier le confort ou le charme ? Souvent, c’est le prix qui se pose en juge de paix. 

Souvent, le neuf, s’il est clinquant à l’achat, à tendance à mal vieillir, et peut se révéler plus difficile à revendre. L’ancien, lui, peut rapidement générer des travaux importants. Entre les deux mon coeur balance comme le dit la chanson.

L’Espagne : avantages et inconvénients

Quand on entre dans l’eau, il faut se lancer à un moment, même si elle est un peu fraiche. Sauf que pour éviter l’hydrocution, il ne faut pas le faire n’importe comment et respecter les étapes : se mouiller, les bras, les épaules, le dos… Et bien en immobilier c’est pareil. Il s’agit de grosse sommes, donc qui va piano va sano.

Tout savoir sur les formalités pour acheter quand on est français

Source : Louer ou acheter sur la Costa Brava

Le coût de l’acquisition

D’abord le prix. Forcément, il devra être intéressant, sinon, il n’y a pas de raison d’investir là-bas. Rappelez-vous que la chute a été vertigineuse, et même si nous sommes en période de reprise, il faut quand même payer largement moins cher qu’il y a 15 ans. En Europe, il n’y a pas un pays aussi peu cher que l’Espagne, c’est dire, mis à part peut-être le Portugal.

L’achat en lui même

Ceux qui ont déjà de la pierre le savent : devenir propriétaire d’un bien, cela peut être très long. Ca va un peu plus vite en Espagne, car il n’y a pas de délai de rétractation lors de la signature de la promesse de vente, cette dernière n’étant d’ailleurs même pas obligatoire (mais quand même usitée la plupart du temps).

Pour le prêt, la banque ne vous demandera pas, en principe, de vous porter caution personnelle. Par contre, elle prendra une hypothèque sur le bien. Si l’achat se passe en liquide, et au-delà de 100000 euros, il faut un papier des douanes attestant d’où vient l’argent.

Les impôts

Il faut bien les évoquer à un moment ou à un autre. La fiscalité en vigueur va faire partie du coût final du bien. Pour une fois, France et Espagne sont à peu près à égalité, car dans les deux pays il faut passer par un notaire et régler le foncier. Résultat des courses : droit de mutation entre 6 et 8% + la taxe foncière tournant autour des 1%.

Acheter pour louer

Beaucoup y viennent pour préparer les vieux jours (qui finissent toujours par arriver, même en cas de malchance). Mais louer son logement suppose de devoir payer des impôts : 19%. Par contre, il est possible de déduire de ses revenus tous les coûts supportés : réparations et autres frais. En cas de revente et de plus-value, même punition : 19%.

Combien est-il possible de toucher de loyer : l’exemple de Barcelone

Ceux qui sont encore résident français mais qui possèdent un appartement en Espagne devront déclarer les revenus des loyers à l’IRPP mais aussi éventuellement à l’ISF pour ceux qui doivent le payer. Devenir propriétaire pour louer n’est donc pas toujours si intéressant que cela.

Les riches marocains et algériens aussi y investissent !

Il n’y a pas que les français qui ont de l’argent à investir. Les maghrébins aussi viennent placer leurs économies dans la pierre espagnole. Ils sont devenus de très bons clients pour les agences immobilières qui les voient arriver d’un très bon oeil, surtout en Andalousie. Beaucoup de marocains achètent en Espagne (plus de 2% du total des acquisitions étrangères). Même chose pour les algériens.

Mais les plus gros acheteurs restent les anglais (+ de 1/5ème des transactions). Les français suivent, tout comme les allemands, les suédois et les belges. Les chinois sont là aussi. Mais où ne sont-ils pas quand il s’agit de faire de bonnes affaires ?

Les étrangers peuvent obtenir la nationalité espagnole en cas d’investissement

Voilà une règle qui risque d’en intéresser plus d’un. Car cette question de non-nationalité peut poser problème et cette possibilité de l’acquérir un vrai déclencheur d’achat. Mais le bien devra valoir au moins 1/2 million sans faire de crédit, ou 1 million si il y a deux personnes qui sollicitent un visa de résident. Le visa de séjour se demandera après avoir effectué l’achat auprès du registre foncier.

Le permis de séjour est accordé pour 2 ans. Cette période est ensuite renouvelable si l’investissement est toujours en cours.

Faut-il investir dans l’immobilier en 2018 ? Oui, mais pas n’importe où ni n’importe comment. Il fût un temps où la mode était d’investir à Bali. Ce n’est plus vraiment d’actualité, les prix ayant beaucoup monté. Il fut une époque où la rentabilité locative par ville en France donnait envie de s’engager dans la pierre.

L’Espagne, ce n’est donc pas que du soleil la plupart des jours de l’année. C’est aussi des transactions qui valent le coup. Il est encore temps d’en profiter. Attention aux opportunités qui passent, elles se représentent rarement à nouveau. Et si l’immobilier ne vous tente pas plus que cela, il existe d’autres façons de placer son argent :

  1. Les placements bancaires
  2. Investir en bourse
  3. Acheter de l’or
  4. Les nouvelles technologies

Investir 1000 euros: quel est le petit investissement le plus rentable avec un petit budget ?

Investir 1000 euros, c’est rien et beaucoup à la fois. Trouver un placement rentable pour une si petite somme n’est pas chose aisée. Il n’a a qu’à voir ce qu’elle rapporterait avec un livret A : 0,75% ! Pour vous diversifier, vous pouvez investir dans :

  • L’immobilier (même avec une petite somme)
  • La bourse
  • Dans le prêt d’argent,
  • Et même dans un cheval de course (comme vient de le faire Antoine Griezmann)

Le crowdfunding immobilier

Qu’est-ce que c’est ? Vous achetez des parts d’un projet avant qu’il ne sorte de terre. Tout a commencé avec le financement des entreprises. Puis le phénomène est devenu plus important, et le le crowdfunding immobilier est né.

Attention : ne pensez pas qu’il s’agisse ici d’un investissement à fond perdu. Nous sommes dans la configuration d’une bonne rentabilité, avec un objectif de rendement de 8% dans le meilleur des cas et si les choses se passent bien.

Où et comment investir ?

Nous vous recommandons de lire ces articles :

  1. Acheter en banlieue
  2. Acheter en Espagne

Certaines sociétés, comme Lymo audite ont investi le créneau, et proposent de tout prendre en charge, jusqu’à la construction et la vente, pour pouvoir rembourser ceux qui ont mis de l’argent dans les projets immobiliers au bout de 2 ans grand maximum.

L’avantage : il n’y a pas de frais de dossier et que tout peut se faire par Internet.

Le montage d’un projet : explication par un schéma simple

D’autres sociétés, comme Dividom

Elles se servent du crowdfunding pour proposer de l’immobilier locatif. C’est alors un loyer qui va rentrer tous les mois, avec la possibilité de sortir du projet dès que les parts sont revendues.

Celui-ci peut être monté sous la forme d’une SAS ou d’une SCI, en fonction de la configuration et de l’avis des experts. A chacun donc de choisir son investissement qui rapporte avec la perspective alléchante de gagner de l’argent.

Un investissement rentable avec un petit budget

Il n’y a pas de « petits » projets. Il n’y a que des revenus locatifs, versés en fonction des apports de chacun, mensuellement ou tous les 3 mois.

CET ARTICLE PEUT VOUS INTÉRESSER : acheter pour louer.

Quant au risque de loyer impayé, il existe, mais relativement. En effet, pour éviter les mauvaises surprises, il est possible de souscrire une assurance propriétaire qui prendra le relais en cas de locataires récalcitrants à payer leur loyer.

Pourquoi choisir le crowdfunding pour investir dans l’immobilier ?

Parce qu’il faut vivre avec son temps ! Cet argument devrait se suffire à lui même, mais il y en a d’autres, en particulier les rendements qui battent tous les records. 8%, ce n’est pas rien, et ce pourcentage à 2 chiffres fait rêver tous ceux qui ont un peu d’argent à placer dans autre chose qu’un livret A. Le montage fonctionne à condition de ne pas se faire avoir par certains pièges qui sont monnaie courante dans le secteur.

Alors : SCI ou crowdfunding ?

Ce que vous devez savoir

Il faut donc se méfier des slogans qui promettent monts et merveilles. On ne devient pas millionnaire en investissant 1 euro, ou même 1000 euros. Mais il faut bien reconnaître que les promesses sont alléchantes et qu’il est possible de se faire avoir par une publicité un peu trop agressive.

Ce qu’il faut savoir, c’est qu’en matière de crowdfunding immobilier rien n’est garanti. Personne ne peut s’engager sur l’honneur à vous faire gagner de l’argent. Il y a des risques, et il faut accepter de les prendre. Quant au pourcentage annoncé, il correspond aux promesses de gains dans le meilleur des cas, autant dire que cela arrive rarement quand même.

Pour les amateurs d’émotions fortes

La règle en matière d’investissement est simple : plus on prend de risques, et plus on peut gagner de sous. C’est la même chose pour la bourse ou pour les placements qui ne sont pas garantis. Car le promoteur ou le gestionnaire peut faire faillite, ce sont des choses qui arrivent, même aux meilleurs.

Pour se prémunir au maximum, il y a tout de même des règles à respecter, comme s’assurer de l’agrément du prestataire et de ne pas mettre toutes ses économies dans le même panier.

Comment investir ?

En passant par une plateforme dont s’est le métier, c’est mieux. Elles poussent comme des champignons, mieux vaut donc partir avec l’idée de faire une sélection draconienne entre elles. Leur fonctionnement est à peu près similaire : la mise n’est pas récupérable immédiatement.

L’exemple de Wissed

L’astuce : tous les programmes immobiliers qui font appel au crowdfunding ne sont pas logés à la même enseigne fiscalement. Certains vous oblige à payer la CSG, alors que d’autres peuvent s’inscrire dans le cadre d’un PEA. A chacun de prendre sa calculette et de faire les calculs.

Le prêt entre particulier

Le ticket d’entrée est à mille euros, au minimum. C’est un bon point de départ quand on n’a pas de grosses économies, mais la volonté d’en faire quand même quelque chose, et d’aider à financer l’économie réelle. Le moyen le plus simple pour se lancer dans le PAP reste de passer par Younited Crédit.

Cette plateforme de crédits d’un genre nouveau à une règle simple : plus on investi à long terme, et plus le rendement sera important, de 4 à 9% brut par an selon les durées et le profil plus ou moins risqué des emprunteurs.

Le principe

Il reste de mettre en rapport un particulier qui a besoin d’argent et qui veut faire un prêt sans passer par une banque avec un autre qui lui veut réaliser un placement rentable tout en permettant à ses économies de prendre une part active à l’économie avec un grand E. Les apports sont mutualisés, ce qui diminue le risque.

Younited Credit : des règles simples

L’inscription se fait en 2 temps pour les personnes physiques et majeures : d’abord sur le net (en passant par le site de la plateforme); puis par l’envoi d’un dossier complet par courrier accompagné du versement (par chèque ou par virement). Les frais, eux, sont minimes, sauf si la demande de remboursement intervient plus vite que prévu.

Présentation en vidéo de la plateforme

Acheter des pièces d’or : une bonne idée ?

Le métal précieux a toujours été une valeur refuge, c’est dit et redit par les analystes financiers depuis des décennies. Mais en ce moment, c’est carrément du sauve qui peut tant la demande en lingots et en pièces est forte.

Passer par la monnaie de Paris et acheter des tirages limités est une façon d’en acheter un peu, dans le cas ou la crise reviendra battre le fer. De plus, si elles ont une valeur faciale, elles ne pourra pas descendre en dessous, ce qui assure au moins de ne pas perdre d’argent.

Il faut surveiller le cours

Il n’y a donc pas grand risque à faire ce genre d’investissement, tout en sachant que le revers de la médaille, c’est de ne pas gagner grand chose sur l’opération, sauf retournement inattendu du cours de l’or. Mais il faudrait qu’il progresse de beaucoup pour gagner de l’argent dans cette opération là.

Ce n’est pas donc dans le cours du métal qu’il faut chercher la grosse plus value quand on achète une pièce de la monnaie de Paris, mais plutôt dans l’intérêt des collectionneurs pour tout ce qui est rare. Plus le tirage sera petit, et plus la pièce sera recherchée.

Devenir propriétaire d’un cheval de course en multi-propriété : une fausse bonne idée ?

Les courses ont permis à des gens de devenir millionnaires, alors que rien ne les prédestinaient à cela. Sauf qu’un crack, un cheval qui galope comme le vent, c’est une fortune. Et encore. Mieux vaut être déjà dans le sérail pour avoir des chances de l’acquérir. Si vous n’évoluez pas dans ce milieu assez fermé, il y a des chances que vous achetiez aux enchères un tocard qui ne vous rapportera que des dettes et des ennuis.

Combien ça coûte ?

Pour éviter de se faire avoir et d’être le pigeon de service, la multi propriété est une solution intéressante. Elle permet de ne pas débourser 100000 euros pour acheter un bon cheval de course, mais simplement d’acquérir des parts et de partager la propriété avec d’autres passionnés de courses de chevaux.

Ce système permet d’investir dans des galopeurs, des trotteurs ou des sauteurs qui ont un prix élevés, et donc des chances de rapporter gros. De la même façon, les frais d’entretien sont partagés entre tous, ce qui limitent les pertes si les gains ne les couvrent pas.

D’autres investissements pas si fous que cela pour changer de vie :

Acheter des actions Google

Le géant américain en a créé des millionnaires ! Ceux qui avaient cru en lui à ses débuts ne s’en sont pas mordus les doigts, loin de là ! Mais depuis son introduction en bourse, l’action a fait du chemin. Avec 1000 euros, vous ne pourrez même pas acheter plus de 2 actions de l’entreprise Google. Et oui, il fallait sauter dans le train au bon moment.

Alors, bourse ou immobilier ?

Pensez au long terme

Sauf que sur le long terme, ce n’est peut-être pas encore un mauvais calcul. En effet, l’action continu de grimper doucement mais sûrement, et on n’est pas à l’abri d’une découverte majeure du géant américain faisant bondir son cours. Rappelons à ceux qui ne suivent pas l’actualité des valeurs boursières que la maison mère de Google s’appelle maintenant Alphabet.

Attention toutefois : investir en bourse n’est pas sans risques.

Si vous n’avez qu’un petit budget à investir, pas de panique : même les plus grands ont commencé par là. Seulement, il va falloir être patient, et réinvestir les bénéfices, au fur et à mesure. Vous pouvez choisir de sortir des sentiers battus ou non. Investir une petite somme ne vous rendra pas millionnaire, mais les petits ruisseaux font les grandes rivières. À méditer.

Les secteurs d’activités porteurs qui vont cartonner: 50 idées pour les entrepreneurs pour créer son entreprise !

Se mettre à votre compte c’est l’occasion de prendre vous même les choses en main. Reste à trouver dans quel domaine créer votre entreprise, car tant qu’à bien faire les choses, autant trouver un créneau porteur et la bonne idée pour  vous lancer. Les secteurs en expansion et les idées qui marchent se trouvent autour de vous. Ouvrez donc les yeux et voyagez.  Si vous manquez d’imagination, vous trouverez à suivre une liste d’idées pour les auto-entrepreneurs, ainsi que des pistes pour vous financer.

Les franchises qui marchent à l’étranger

Quelle entreprise voulez-vous créer ? Une franchise qui cartonne ? Trouver le bon concept pour sa petite entreprise c’est aussi ça. Aller voir ailleurs ce qui fonctionne, et dès que vous trouvez qu’il y a une piste à exploiter, il faut foncer, car les concurrents, eux, n’attendront pas pour se lancer et vous devancez.

Les idées pour les auto-entrepreneurs qui en veulent se trouvent donc un peu partout sur la planète : de l’autre côté de l’atlantique, en Asie, au Brésil, en Australie, et même en Afrique quand il s’agit de recyclage et de développement durable.

Idées de créations d’entreprises :

  1. Vous lancer dans une box : produit de beauté, livre…
  2. Dans le street-food : bar à soupes, sandwichs gastronomiques
  3. Ouvrir un restaurant à thème : spécialisé Moyen-Âge, forêt vierge…
  4. Où un bar spécialisé : toutes les bières du monde, bar à cocktails…
  5. Faire du bio : alimentation, cosmétique, produits ménagers
  6. Ouvrir une cave à vins avec une prédisposition pour un produit en particulier : les rhums, les champagnes…
  7. Créer une boutique qui vend des articles d’occasions : bric à brac, dépôt vente…
  8. Ou un commerce ambulant : boulangerie, épicerie…
  9. Importer des produits d’ailleurs : faire connaître l’artisanat d’autres pays dans le votre
  10. Profiter des nouvelles technologies : prendre des photos grâce à un drone…

Les secteurs d’activités porteurs en France sont à inventer, et pour ce faire, il est bon de s’inspirer aussi des bonnes idées des autres, à condition de ne pas être rebuté par les formalités administratives éventuelles.

Vous cherchez un secteur porteur : osez innover !

Pour gagner, il ne faudra peut-être pas ouvrir une supérette ou une laverie automatique, mais plutôt innover et faire ce qui ne se fait pas encore en France.

La laverie vous intérèsse quand même ? Lisez ici combien ça rapporte !

Actuellement, les franchises qui ont le vent en poupe concernent

  1. Le coaching pour les petites entreprises (finit les consultants à 1 milliard de dollars),
  2. les services de restaurations VIP à domicile,
  3. pour nos compagnons à 4 pattes,
  4. des sandales hyper pratiques et super fashion (Flip-flop Shops),
  5. le nettoyage de moquette,
  6. le coffee shop façon Starbucks mais axé sur le café et les sandwichs,
  7. les cours pour enfants (musique, cinéma…),
  8. les biscuits bio
  9. les micro brasseries
  10. le lavage écologique de voitures

SUR LE MEME SUJET : quelle franchise rapporte le plus ?

D’autres idées sympa venues des USA

Les idées de business qui cartonnent à l’étranger ne manquent pas, surtout du côté des Etats-Unis, plutôt bons lorsqu’il s’agit de lancer les tendances pour gagner beaucoup d’argent.

Vous en voulez encore ? Il n’y a qu’à demander, et à aller faire un tour sur le web où les idées fourmillent. Ou alors, mieux encore, prendre un avion pour New York et humer l’air du temps (presque à la portée de toutes les bourses à condition d’avoir un plan pour dormir sur place).

  1. Ouvrir un salon de tatouages
  2. Eclairer les jardins, les rendre esthétiques
  3. Mettre les gens en relation grâce à un réseau social
  4. Créer votre maison d’hôtes
  5. Monter les meubles de ceux qui n’y arrivent pas
  6. Devenez coach : sportif, pour les couples…
  7. Aller rendre des services à domicile : couper les cheveux, maquiller…
  8. Lancez vous dans la thérapie : par la musique, par l’art…
  9. Devenez décorateur d’intérieur
  10. Ou bien planificateur de mariage

Car où mieux qu’aux Etats-Unis est-il possible de faire fortune en partant de rien ? Si il y a un pays où tout est possible, c’est bien celui de l’oncle Sam où on peut devenir millionnaire en commençant dans le ruisseau. Les exemples ne manquent pas. Si les américains y arrivent, pourquoi pas vous ?

À LIRE AUSSI : les nouveaux concepts de restauration

Les Etats-Unis : terre d’innovation

Actuellement, ce qui cartonnent sur place, ce sont les weeding planner. Car c’est un service qui s’adresse aux riches, pour lesquels l’organisation d’un mariage, mais aussi de la lune de miel de leurs rêves peut rapporter gros.

Ce qui marche fort aussi, ce sont :

  1. Les clubs de sports très ciblés, comme ceux pour les enfants, les femmes, ou les gros.
  2. Permettre à des particuliers de louer leur place de parking plutôt que de la laisser vide.
  3. Toutes les enseignes qui proposent de la nourriture seine et bio explosent également (dans le bon sens, l’époque de la junk food semble être révolue).
  4. Ouvrir une pension pour chats et chiens
  5. Permettre aux gens de cuisiner dans un endroit vraiment fait pour cela
  6. Les zones de repos pour faire une sieste en pleine ville
  7. Les agences de voyages qui organisent une véritable aventure
  8. Devenir négociateur immobilier en ligne
  9. Cultiver des épices rares (safran)
  10. Ouvrir un commerce associatif (un garage à vélos par exemple)

Créer votre start up

La FinTech, le mariage des nouvelles technologies et de la finance : un secteur d’avenir pour créer une start-up ! Mais qu’entend t-on derrière ce langage de geek ?

C’est un secteur qui regroupe tout ce qui touche de près où de loin à la finance et aux entreprises : prêt, entrée au capital, apport de trésorerie, financements diverses et variés. Car aujourd’hui, les boîtes peinent à trouver les fonds nécessaires pour se lancer ou pour se développer, les banques étant assez réticentes à s’engager financièrement sans savoir de quoi demain sera fait.

Des exemples :

  1. Un comparateur de services
  2. Un réseau social
  3. De la formation en ligne
  4. Une boutique de vente de vêtements pour enfants par Internet
  5. Un blog sur vos voyages
  6. De l’analyse de données
  7. De la livraison de vins
  8. Une agence de conseil
  9. Des cours en ligne
  10. Des jeux en ligne

Les réseaux sociaux ce sont donc engouffrés dans cette brèche laissée libre. Les chefs d’entreprises, ou les entrepreneurs, ont ici une nouvelle possibilité de trouver des fonds, grâce aux particuliers qui investissent leurs économies et qui croient en cette économie là.

Le crowdfunding : pour financer votre projet sans passer par les banques

La plus célèbre branche de la fintech est le crowdfunding qui a vu se développer un nombre de start-ups hallucinante, dont certaines sont devenues de véritables concurrentes pour les banques, qui ne les avaient sans doute pas vu venir et qui doivent revoir à la baisse leur frais bancaires pour rester compétitifs, car un système parallèle au circuit classique est en train de se créer.

La révolution est en marche, et ceux qui n’y croient pas se fourrent le doigt dans l’oeil, car la fintech accélère à un rythme soutenu depuis son apparition il y a 15 ans.

DE L’ARGENT A PLACER ? investir 100 000 euros

Vous voulez changer les monde ?

Comprendre le crowdfunding en vidéo :

Source :TopoVideo

Et les gros actionnaires, habitués à prendre des risques entrent maintenant au capital de ces sociétés en pariant sur l’avenir et en espérant des gains à la hauteur des promesses. Et les incubateurs sont plein à craquer de toutes ces jeunes poussent qui veulent changer le monde.

Vous faire prêter de l’argent par des particuliers

Qui n’a pas encore entendu parler des plateformes de crédit entre particuliers ? Pas grand monde, ou alors il faut vivre seul en pleine brousse. Le principe : ce sont des particuliers comme vous et moi qui vont faire des crédits, où investir dans des entreprises dans lesquelles ils croient.

Explication en vidéo :

Source : La boite à idées

Un autre secteur d’activité porteur: l’e-santé !

Ouvrir une start up dans la santé est aussi à la mode, tout comme la recueil de ses données sur son smartphone afin de prévenir les éventuels incidents physiques. Il est donc possible d’améliorer sa santé en surveillant son comportement. Chaque jour, on consulte son algorithme et on se rassurer, ou non.

D’une façon générale, tout ce qui concerne la santé connectée marche. Ainsi, on peut par exemple savoir si on a bien pris ses médicaments. Pour cela, il suffit d’équiper une boîte de capteurs. Le pilulier de mamie pourra même très bientôt lui faire la conversation, ce qui vous économisera un long coup de téléphone. Je rigole.

La e-consultation

De la même façon qu’il sera possible de parler avec sa boîte de médicament, on pourra bientôt consulter un médecin, un psy ou un spécialiste directement sur le net, même s’il y a encore des barrières psychologiques à lever pour cela.

Et à quand les jambes et les bras bioniques ? On vient bien de faire une main avec une imprimante 3D. Plus rien n’est impossible dans ce monde, et 2017 va vous épater.

Entrepreneurs: avec « l’uberisation » de l’économie, tout est à réinventer !

On parle d’uber à toutes les sauces, mais il faut voir plus loin qu’une simple appli pour trouver un chauffeur, puisque la façon dont fonctionne uber avec succès dans le monde (sauf en France) va s’appliquer à tous les secteurs de l’économie, et il y a encore des marchés à prendre avec les applications pour smartphones.

C’est le progrès, et les corporations même organisées ne pourront pas aller contre. Cela va créer de l’emploi et du pouvoir d’achat, et donner un coût de booste à l’économie qui en a bien besoin. Trouver un service ou un produit avec une application sera un réflexe pour la nouvelle génération, et c’est elle qui va faire le monde.

Innovez, faites vous plaisir, car demain vous appartient. Ce sont les entrepreneurs qui vont sortir leur pays de la crise, tout est à réinventer. Et si vous ne voulez pas prendre de risques, il vous reste toujours le livret A !

Combien rapporte une laverie automatique ou une station de lavage auto ?

Acheter une laverie en libre service est un petit investissement rentable. En effet, une fois l’affaire lancée, elle tourne presque toute seule, et il n’est pas nécessaire d’y être à temps plein pour générer un chiffre d’affaire par mois conséquent, même si la rentabilité d’une laverie automatique dépend surtout de son emplacement.

Dans le même style, celui ou celle qui veut investir dans une franchise qui cartonne peut aussi se pencher sur une station de lavage auto. Tout y est également automatisé, ou presque, ce qui augmente la rentabilité. Si on souhaite créer sa boîte, ces deux activités font partie des meilleurs placements à court terme.

Ouvrir une laverie automatique : est-ce rentable ?

Investir dans un lavomatique, ce n’est pas qu’injecter de l’argent dans un projet professionnel. C’est aussi étudier en profondeur :

  1. Les coûts et les financements,
  2. La rentabilité (dans un deuxième temps).

Le bon plan dans un premier temps : cumuler 2 jobs

Quand on se lance dans une telle entreprise, la bonne nouvelle, c’est qu’il n’est pas nécessaire de quitter son job actuel pour cela.

Il suffit d’y passer le matin pour ouvrir et le soir pour nettoyer et prendre la caisse. C’est un système qui permet à l’entreprise de se lancer, sans avoir à payer quelqu’un pour cela, le temps qu’elle soit rentable. Il faut toutefois s’assurer d’être joignable en cas de problèmes.

Les idées pour démarrer sa petite entreprise ne manquent pas. Lisez ceci : trouver son concept de restauration rapide.

Mais au final, quand elle tournera à plein régime, combien pourra-t-elle rapporter ?

Il n’est pas aisé de donner un chiffre, puisqu’il faut prendre en compte la taille de la laverie et son emplacement :

  • en centre-ville,
  • près d’une résidence universitaire,
  • dans un quartier où il y a beaucoup de chambres de bonnes…

Toutefois, il n’est pas rare de générer 5000 euros par mois de revenus en moyenne.

Une fois payé le loyer et les charges, les réparations, il vous reste 30% de cette somme. Pour gagner correctement sa vie, il faut donc trouver une laverie qui fera au moins dix mille euros de CA.

Pour vous aider : les charges variables et les charges fixes à prendre en compte avec l’exemple d’un CA à 25 000 euros / an.

Trouver le bon local

Il n’y a pas de recette miracle. Vous pouvez avoir la plus belle laverie du monde, si elle est mal placée, elle ne vous rapportera rien et au bout de quelques mois, c’est la clé sous la porte. 2 solutions pour éviter cela :

  1. racheter une affaire qui tourne déjà, mais là il faudra avoir des fonds conséquents car les laveries qui marchent bien se vendent cher,
  2. ou bien la créer de toute pièce en trouvant le local idéal.

Il faut faire les petites annonces, les agences immobilières, faire marcher le bouche à oreille, mettre son réseau sur le coup, et pourquoi pas se renseigner auprès des adjudications judiciaires, la liste des liquidateurs étant consultable au tribunal de commerce.

Pour trouver le bon local : les conseils d’un pro !

Source : Alexis Berger

Important : faire les choses dans l’ordre !

Si vous pensez avoir trouvé le lieu idéal, l’opportunité ne se représentera pas deux fois. Il faut donc chercher son local une fois que le projet est bouclé, pour ne pas voir une bonne occasion passée sous son nez. Une solution un peu plus onéreuse consiste à confier la recherche du local à un « chasseur » immobilier.

A vous de lui donner les critères. Il ne faut pas le local soit trop petit : rien en dessous de 30 m2, ni trop grand, cela à peu d’intérêt : au dessus de 50 m2, c’est trop. Rappelez vous que le passage n’est pas le plus important, mais le nombre de personnes qui n’ont pas de machine à laver dans le secteur.

Le financement et les coûts

Le poste budgétaire le plus important est celui de l’achat du matériel. Si vous n’êtes pas un as du bricolage, privilégiez les formules clés en mains, proposées par des vendeurs spécialisés. Tout est livré, installé et prêt à démarrer. Si vos moyens financiers sont limités, il est possible de prendre du matériel en leasing. Au final, cela vous reviendra plus cher que d’en être propriétaire, mais l’investissement de départ sera bien moindre.

Faut-il passer par un prêt ?

De toute façon, mieux vaut privilégier la solution du prêt bancaire plutôt que de financer sa boîte avec 100% d’apport personnel. Ce n’est pas comme cela que les entreprises fonctionnent. Si un banquier vous prête de l’argent, c’est que votre projet est bien ficelé et qu’il y croit. C’est important de trouver des soutiens financiers avant de se lancer.

Sachez qu’il vous faudra quand même 30000 euros minimum pour démarrer dans de bonnes conditions. Et là encore, il ne s’agit que de votre apport personnel, le prêt bancaire devant approcher les 50000 euros avec cette mise de départ.

Qui peut se lancer dans un lavomatique ?

Tout le monde, ou presque. Que l’on soit un manuel, un intellectuel, ou aucun des deux. Toutefois, mieux vaut savoir un peu bricolé et avoir des notions de comptabilité. En effet, il peut fréquemment arriver qu’il y ait de petites réparations pas bien méchantes à faire dans la laverie.

Quant aux comptes, il faudra les faire régulièrement. Savoir se débrouiller permet de ne pas avoir à payer quelqu’un pour faire ces taches et donc de faire des économies, ce qui viendra augmenter la rentabilité de l’investissement.

Ouvrir une station de lavage

Il y a des parts de marché à gagner. Beaucoup de personnes lavent encore leur voiture à la maison. La rentabilité d’une station de lavage auto peut être encore plus importante que celle d’une laverie automatique. Comme toujours, et cela est valable quelle que soit l’entreprise, il faut un business plan à la hauteur de ses ambitions.

Ce qu’il va falloir réussir à chiffrer, c’est le temps nécessaire pour arriver au point mort, c’est à dire le moment où vous ne perdrez plus d’argent à défaut d’en gagner. Après, tout ce qui est au dessus, c’est du bonus.

Compte de résultat succinct (à condition que vous soyez le seul à y travailler)

A cela va s’ajouter l’étude de faisabilité. Il faut connaître le nombre de voitures dans le secteur par rapport à la concurrence qui existe déjà, et ainsi en déduire le nombre de clients potentiels. L’emplacement est donc ici aussi primordial. Il faut être dans une zone où passe de nombreux véhicules, et être visible.

La surface

Elle doit être importante, car il faut que les véhicules puissent manoeuvrer, et puis le matériel prend de la place. Le coût de départ est donc assez important : 100 000 euros pour 100 m2, qui peut être financé en grande partie par le crédit bancaire.

Le chiffre d’affaires d’une station de lavage

D’abord, les avantages :

  • peu de fournisseurs (donc une comptabilité simplifiée),
  • presque pas de stocks (donc pas d’argent immobilisé),
  • pas de crédits à faire aux clients (donc pas d’impayés),
  • pas d’employés ou presque (donc peu de charges et de conflits avec le personnel, mais pour cela, il faudra que le patron exploite la station lui-même : sa présence au quotidien est requise, même si un plein temps n’est pas obligatoire).

Ensuite les dépenses :

Le principal poste de dépense restera le loyer de la station de lavage, ainsi que les dépenses en eau et en électricité. Au moment de l’installation, il se peut qu’il y ait des frais importants pour le retraitement des eaux usées et pour éviter la pollution. Mieux vaut respecter de suite la législation pour ne pas avoir de mauvaises surprises, même chose pour les permis de construire éventuels.

Concrètement, on commence vraiment à gagner de l’argent à partir de la troisième année, surtout si on a un crédit important sur le dos. Et puis, si le premier centre marche, rien ne vous empêche d’en ouvrir un second, puis un troisième…

Opter pour une franchise de station de lavage auto

On peut choisir de racheter une station de lavage qui existe déjà pour ne pas avoir à courir derrière une nouvelle clientèle, et y faire des travaux pour la moderniser, ou bien d’ouvrir une franchise. L’avantage, c’est que tout le travail est déjà pré-maché.

Choisir une franchise n’a rien d’anodin. Les meilleures de l’année, tous secteurs d’activités confondus.

A écouter : les conseils du Chef des Ventes de la franchise Eléphant Bleu : quel apport nécessaire, et surtout quelle rentabilité ?

Mais en échange de ces clés censées générer la réussite, il faut reverser une partie du CA au franchiseur, souvent sous forme de forfait. Celui-ci va quand même en réinvestir une partie pour communiquer.

En plus de cela, il y aura aussi un droit d’entrée à payer, qui peut être minoré ou négociable selon les cas (c’est dans l’intérêt des deux parties). Si vous créez un lieu de toutes pièces, il va falloir quelques mois pour que l’ouverture soit effective, surtout s’il y a des travaux de construction à faire.

Il est quand même bon de se laisser guider par des pros d’un secteur quand on décide d’y investir.

Les franchises les plus connues :

  • l’Eléphant Bleu,
  • Heurtaux,
  • Astikoto,
  • Autobella,
  • Belle et Bio,
  • Cosmeticar,
  • Ecolave,
  • Lavattrans…

La station de lavage ou la laverie automatique peuvent donc rapporter gros, en tout cas vous faire vivre correctement si vous avez une petite structure. Toutefois, la rentabilité viendra essentiellement de votre implication de le projet, et dans l’huile de coude que vous êtes prêt à y mettre pour le faire fonctionner sans faire appel à des travailleurs extérieurs.

Vous chercher d’autres investissements rentables ? A lire aussi :

  1. Acheter en Espagne
  2. Investir dans la bourse chinoise

Rendement locatif par ville: où acheter pour rentabiliser son investissement immobilier ?

Quand on veut acheter pour louer mieux vaut ne pas se tromper au moment de choisir son bien. Pour trouver le meilleur rendement locatif en France, il faut placer son argent dans les bonnes agglomérations, le rapport locatif par ville passant parfois du simple au double.

Et les gagnantes ne sont pas toujours celles auxquelles on pense à première vue, car il faut prendre en compte le prix de la pierre, mais aussi les loyers qui y sont pratiqués, ainsi que la demande. Un appartement vide fera chuter le rendement annuel d’une façon vertigineuse. Alors, où faut-il investir ?

Faire le meilleur investissement immobilier


Et si on sortait un peu de Paris et de sa banlieue, là où les tarifs à l’achat sont juste exorbitants ? Car la rentabilité locative, ça se calcul, et cela doit être détaché de tout côté affectif. N’oubliez pas qu’il s’agit là d’un investissement. C’est une façon comme une autre de placer l’argent pour qu’il vous rapporte.

Car les objectifs d’un propriétaire sont doubles : toucher de bons loyers et faire une plus-value au moment de la revente. Hors, c’est ce dernier point qui pose des difficultés. Comment savoir si on a payé le bon prix ? D’autant plus qu’il faut prendre en compte l’impôt sur les plus-values qui augmente chaque année lui aussi. C’est donc sur le premier point qu’il faut se concentrer : le loyer.

Pourquoi acheter ?

D’abord pour se constituer un patrimoine, même si on a pas de quoi payer cash. L’idéal est quand même d’avoir un petit apport personnel.

Après, entre les réductions d’impôts et les loyers payés par les locataires, au final, vous ne payez qu’un gros tiers de la valeur de l’appartement. D’autant plus qu’avec un crédit à bon taux, vous avez une assurance en cas de pépin, votre famille et donc protéger (c’est l’assurance qui prendra le relai des mensualités).

Penser à long terme

N’ayez pas peur d’investir dans le temps. Ce n’est pas parce que vous achetez que vous ne pourrez pas le revendre au bout de quelques années. La loi Pinel vous oblige toutefois à le garder quelques années. Et si vous décidez de le conserver, c’est un bon placement pour la retraite, avec le complément de revenu qu’il générera.

Rappelez-vous que vous gagnerez beaucoup moins qu’en étant salarié, et pour gardez un niveau de vie à peu près égal, il faudra mettre en place ce genre de solution en amont. Sans oublier l’éventuelle plus-value en cas de revente.

Les villes les plus rentables pour louer son bien


Acheter en 2016Où trouver les meilleurs rendements locatifs ? Pour aller là où l’investissement est bon, il vous faudra faire une petite étude comparative entre les grandes villes de France.

Car à surface égale, un appartement ne rapporte pas la même chose à Toulouse et à Bordeaux, et il vous faut éviter à tout prix le mauvais placement, celui qui vous fera regretter d’y avoir mis vos économies, même si les taux d’emprunts sont très bas actuellement. Il vous faudra donc réussir à déterminer un prix moyen au mètre carré, tant à l’achat qu’à la location.


POUR APPROFONDIR : le meilleur investissement


Où faut-il investir dans l’immobilier ?

Quels sont les meilleurs ratios dans l’ancien d’après les données des notaires et des agents immobiliers ?

Citons pêle-mêle : Quimper, Montpellier, Rennes, Le Havre, Saint-Etienne, Grenoble, Dijon, Angers, Le Mans, Brest, Nîmes, Limoges, Clermont-Ferrand, Amiens, Besançon, Orléans, Mulhouse, Caen, Roubaix, Tourcoing, Avignon, Poitier, Pau, Béziers, Bourges, Colmar, Villeneuve-d’Ascq, Troyes, Lorient, Saint-Quentin, Montauban, Beauvais, Cholet, et Arles.

Les villes auxquelles on ne pense pas forcément

Les surprises viennent donc du Nord de la France, où on trouve des prix bas à l’achat et où les loyers sont haut. Qui aurait parier sur Roubaix et Tourcoing pour le meilleur ratio ?

Même chose pour Limoges. Bien sûr, tout dépendra de votre type de bien, mais cela peut déjà vous donner une idée. En tout cas, une chose est sûre, ce n’est pas en Ile-de-France que se font les meilleures affaires. Là, c’est pour les locataires que le deal est bon.

Pourquoi Roubaix et Tourcoing ?

Parce que la demande locative est forte, mais que les biens de standing ne sont pas si nombreux que cela. Hors, la région est dynamique, est beaucoup de cadres cherchent à se loger.

La proximité de la Belgique y est aussi pour beaucoup, ainsi que les prix pratiqués à Lille, qui commencent à être important, donc les gens se déplacent jusqu’à 30 minutes en transport, là où les loyers sont jusqu’à 1/3 moins chers.

La loi Pinel y est aussi pour beaucoup, car la plupart des programmes neufs qui se montent dans ces quartiers bénéficient des avantages fiscaux (Jusqu’à 18% de réduction sur 9 ans). Et le potentiel de plus-value est très important, bien plus qu’à Lille d’ailleurs.

Et Limoges ?

Les ventes sont en baisse, donc les prix chutent. C’est que comme partout ailleurs, il y a moins de primo-accédants en 2017. La faute à la fin du prêt à taux 0, entre autres choses, et la gourmandise des vendeurs qui ont vus trop grand. Résultat, les biens ont du mal à se vendre.

C’est donc dans ces périodes là qu’il faut acheter, car vous avez la possibilité de négocier et de faire une offre en dessous du prix annoncé : c’est prendre un peu de risques mais le jeu en vaut la chandelle, même si certains quartiers sont plus prisés que d’autres.

Le prix ?

Cependant, aucuns d’entre eux n’échappent à la règle, même le Roussillon et celui de Beaupeyrat. Il n’est pas rare d’y trouver de belles villas avec piscine à moins de 300000 euros.

Le mètre carré est en moyenne fixé à 1200 euros à Limoges. Pour un studio ou un F2, ce n’est donc pas un gros investissement. Idéal pour un étudiant qui cherche à se loger, et ils sont nombreux. Attention toutefois : beaucoup de programmes neufs ne trouvent pas preneurs, c’est vrai qu’ils ont poussés comme des champignons.


Pas d’argent pour investir ? A LIRE AUSSI : où placer 1000 euros?


Et Clermont-Ferrand ?

C’est une des rares villes où le prix du m2 augmente. Comptez 1700 euros dans l’ancien. Beaucoup de mutations viennent gonfler le vivier des locataires. Les cadres, comme partout ailleurs, recherchent le centre, c’est donc là qu’il faut investir.

Les jeunes actifs, faute de moyens, préfèrent la périphérie, d’autant plus qu’il y a le tramway qui passe un peu partout. Même les communes proches bénéficient de cette hausse. Qui aurait parié sur Chamalières il y a 10 ans ?

A éviter pour obtenir un bon rendement : Paris et ses environs


Et oui. De toutes les grandes villes, c’est là que le rendement est le moins bon. Il faut dire qu’à l’achat, c’est un peu démesuré quand même. On peine donc à atteindre les 4% dans la capitale, et les 3% en périphérie. Qui dit moins bien ?

Pas grand monde, d’autant plus qu’on constate une petite régression des loyers, pas une bonne nouvelle pour ceux qui ont achetés plein pot il y a 2 ans. L’exemple type est St-Ouen. Ceux qui pensaient avoir fait une bonne affaire en sont pour leurs frais.

De vieilles habitudes

Acheter à ParisLa règle qui était d’investir les yeux fermés en Ile-de-France a donc pris du plomb dans l’aile. Et même les communes stars comme Vincennes et St-Mandé souffrent, d’autant plus que rien n’y est encore abordable. Ce sont les vendeurs qui doivent faire grise mine.

Les agents immobiliers parisiens ont-ils mangé leur pain blanc ? Pas certain. Beaucoup pensent à une reprise, dans 3 ans, et quand elle arrivera, il faudra être placé, car prendre le train en marche coûtera encore plus cher.

Acheter pour louer: les pièges à éviter


Comme toujours et dans tous les placements, il y a des pièges. A vous de savoir les enjamber pur ne pas y tomber bêtement. N’investissez pas dans une ville que vous ne connaissez pas. Chaque quartier à ses spécificités, il faut donc savoir où on met les pieds. Y vivre un moment avant de se décider peut être une solution si on est pas du coin.

Dans tous les cas, optez pour un achat en centre ville, un appartement dans un quartier excentré se louera plus difficilement, et la vacance est l’ennemi juré de l’investissement locatif. Assurez vous aussi que les transports en communs soient suffisant. C’est une vrai valeur ajoutée.

Ne pas faire le mouton

Méfiez vous de la tendance. Elle est à prendre avec des pincettes, surtout en période d’incertitude économique. Faites toutes les agences pour avoir une idée précise des loyers pratiqués. Vous devez être dans la bonne fourchette. N’oubliez pas de prendre toutes vos infos auprès des professionnels, et faites vous aider par eux pour toutes les étapes de la transaction.

Notre conseil : n’oubliez pas les frais de notaire, qui viennent gonfler l’addition de 7,5%. Plus vous achetez cher, et plus ils seront élevés.


A LIRE SI VOUS VOULEZ DEVENIR VOTRE PROPRE PATRON : 100 idées pour se mettre a son compte

Meilleur investissement 2018: immobilier locatif vs. actions boursières

Chaque année on se pose la même question : pour faire fructifier son épargne, est-il plus judicieux d’investir dans la pierre et dans l’immobilier locatif, ou alors faut-il acheter des actions ? 2018 n’échappe pas à ce duel au sommet. Devenir propriétaire d’un appartement, c’est une grosse somme, et un placement pour plusieurs années.

Prendre des actions, c’est un peu le contraire. On peut démarrer avec un petit capital et il faut être très réactif. De plus, quand il s’agit de la bourse, quelque soit la valeur sur laquelle on investi, c’est prendre des risques, avec la possibilité de ne pas récupérer son capital. Les deux placements ont donc des points forts et des points faibles. A chacun de se faire son idée, en toute connaissance de cause.

L’immobilier est le meilleur placement à long terme


Etes-vous prêts à attendre 10 ans ? C’est à peu près la période pour qu’un investissement immobilier soit rentable. Il faut donc avoir du temps devant soi, ou vouloir se constituer un patrimoine pour que les générations futures en profitent. Mais quand on parle de longue durée, l’immobilier locatif arrive en tête du podium.

Avec la pierre, pas de risques de tout perdre, même en cas de chute des loyers, ça ne va jamais bien loin. Année après année, on reconstitue donc sa réserve, les plus malins peuvent même réussir à se faire financer entièrement l’investissement par le crédit.

Si on prend en exemple le passé, un appartement acheté à Paris il y a 10 ans a depuis rapporté un paquet d’argent. Cela ne laisse pas présager du futur, bien sur, mais on peut penser raisonnablement qu’il y a encore les moyens de faire fructifier son capital à condition de savoir attendre et de ne pas réagir par la panique quand des crises, petites ou grosses, viennent secouer l’économie mondiale.

Pourquoi faut-il acheter ?

Les taux des crédits tout d’abord. Même si ceux-ci remontent, ils restent très éloignés de ceux qu’on pouvait souscrire il y a 2,3 ou 5 ans. Si on associe à cela une chute relative des prix de l’immobilier, c’est donc le bon moment. Bien sûr, il ne faut pas acheter n’importe quoi, et ne pas se focaliser uniquement sur le prix. Le meilleur rendement locatif reste celui des petites surfaces, dans les grandes villes étudiantes, en contre-ville.

Le reste, c’est de la littérature. D’autres placements auxquels on ne pense pas forcément de prime abord sont tout aussi rentables : les places de parking par exemple. Certains sont devenus riches rien qu’avec cela. Et l’avantage, c’est qu’il ne faut pas beaucoup d’argent pour se lancer.

Soyons franc

Personne ne peut lire ce qu’il en sera demain dans sa boule de cristal sans se faire traiter de charlatan. Mais en respectant certains principes d’achats, comme un prix correct et une bonne situation, il n’y a pas de raison que cela ne rapporte pas, avec l’espoir d’une belle plus value s’il y a une revente dans une décennie.

A suivre : l’évolution des taux d’intérêts. Ce sont eux qui sont au coeur du système, et qui décident de la fluctuation du marché, à la hausse comme à la baisse.

Investir dans l’immobilier: plusieurs idées


Personne n’a la science infuse. Mais à bien y réfléchir, certains investissements peuvent être la bonne idée. D’abord le neuf. Certes, il est un peu plus cher à l’achat, et la rentabilité prend un peu plus de temps que dans l’ancien. C’est vrai, sauf à acheter avec un coup de pouce de l’état. Le plus connu actuellement, c’est celui de la loi Pinel, qui a succédée à celle de Duflot, elle même venant après la regrettée Scellier.

Cette loi permet de défiscaliser une partie de son investissement, en le louant aux conditions édictées pour une période allant de 6 à 12 ans. La réduction d’impôt est conséquente, allant jusqu’à 21% du prix d’achat, de quoi donner des idées à qui veut se constituer un patrimoine à moindre frais.

Mais cette loi n’a pas que des avantages et toutes les zones géographiques ne sont pas éligibles au dispositif, notamment celles évoquées un peu plus haut pour un achat réussi. C’est donc quand même prendre un petit risque, mais quand on paye beaucoup d’impôts, c’est l’occasion d’en économiser une partie.

La gestion immobilière : un eldorado ?

Mais il n’y a pas que la loi Pinel dans la vie d’un nouvel acheteur immobilier ! On peut choisir de mettre ses sous dans une résidence de tourisme, ou pour des personnes âgées, ou même pour des étudiants (bien que la baisse des APL annoncée ne soit pas, mais alors pas du tout une bonne nouvelle).

L’avantage est que vous n’avez ici rien à gérer, vous vous contentez d’encaisser les loyers (à condition que les biens se louent, bien évidemment). Mais la gestion immobilière réserve parfois de mauvaises surprises.

gestion locative

On n’a pas toujours a faire à un « bon » gérant, ni à des biens construits au bon endroit. Il faut donc éviter de croire les publicités et toujours se rendre sur place pour se faire sa propre idée des perspectives, alléchantes ou non. Car des locaux vacants trop longtemps viendront plomber les rendements, c’est certains. Quand à la revente de ses biens un peu particuliers, les prix ont chuté récemment. Donc pour la plus-value, il faudra repasser.

L’ancien ne se démode pas

Des appartements bien placés, construits avec de belles pierres, bien solides, se louent assez facilement, à condition d’être dans les prix du marché. Par contre, les loyers ont tendance à baisser, sauf pour les studios et les T1.

Il faut dire qu’à force de piocher dans leur épargne, les français n’ont plus autant de sous qu’avant. On peut toutefois compter sur un rendement de 4% par an. Peu de placements peuvent en dire autant en ce moment.

Des placements à la mode

Qui n’a pas aujourd’hui entendu parler du financement participatif pour un achat immobilier ? Ca consiste à acheter des parts du SCPI, on parlera alors de pierre papier, avec d’autres.

On peut donc ainsi devenir propriétaire tout en ayant pas une grosse somme à investir. On peut aussi parler du Crowfunding immobilier, qui permet à des projets de se lancer, avec l’aide et l’investissement d’autres particuliers.

Acheter des actions

Alors voilà, nous y sommes, la bourse, avec ses tentacules, et ses vautours attendant de pied ferme le petit porteur aux mains tremblantes.

Mais la bourse, c’est aussi de bonnes perspectives de gains (même la bourse chinoise peut rebondir !), dans un laps de temps assez court, pour qui saura vendre et acheter ses titres au bon moment. Une question de timing donc, et d’expérience aussi. Un placement à ne pas recommander à tout le monde, loin de là.

L’automobile, tendance de l’année

Il faut avoir le coeur bien accroché pour parier sur la remontée du cours de Volkswagen, et pourtant. De même que la faillite du groupe, c’est quelque chose qui pourrait bien arrivé, et même assez vite si on a confiance dans les allemands et dans leur capacité de se redresser contrent vents et marées.

Car malgré le rappel des véhicules, les amendes et les frais de justice, faisons confiance au groupe pour redresser la barre. C’est donc l’occasion de profiter de la baisse sur le titre. Celui-ci a perdu en quelques jours plus de la moitié de sa valeur, mais VW à la trésorerie nécessaire pour faire face.

Personne ne sait ce qui va advenir, mais l’occasion est belle d’entrer sur cette valeur à ce prix. Rappelons que dans son sillage, c’est tout le secteur de l’automobile qui a largement baissé. Hors, les ventes de voitures sont bonnes, et d’ici quelques mois, ce scandale ne sera qu’un vieux souvenir.

Une grande tendance à suivre : les voitures sans conducteurs


voiture dans chauffeurCes voitures connectées pouvant rouler sans conducteur pourraient suivre la voie des imprimantes 3D, des drones et de la biotechnologie du côté de la bourse, avec de belles envolées.

On parle beaucoup de Google et d’Apple mais plusieurs autres sociétés se tirent actuellement la bourre pour arriver sur un marché encore vierge. On pense à la boîte canadienne QNX au système d’exploitation bien avancé, mais aussi à Delphi et à Nvidia, la spécialiste des cartes graphiques.

Les voitures sans conducteurs sont donc un pari sur l’avenir, mais qui peut se révéler payant à l’heure où les marchés cherchent un nouvel eldorado dans le quel se lancer pour réaliser de bons profits, et rapidement. Ces sociétés pourraient donc exploser en 2017 (dans le bon sens) et favoriser ceux qui auront eu le nez fin.

Des innovations à venir de tous les constructeurs automobiles

Les grands groupes n’ont pas le choix et doivent eux aussi investir dans cette grande tendance. C’est notamment le cas de Toyota qui a déjà dévoilé aux yeux du monde son prototype de voiture autonome.

Bien sûr, de là à la commercialiser, il y a encore du chemin, mais la route pourrait être moins longue qu’il n’y paraît. On parle de la possibilité de rouler « sans conducteur » à partir de 2020, et dans les portions d’autoroute après péage uniquement, la technologie pouvant prendre le relai du volant si besoin.

Le Japon est très investi sur le sujet puisque Nissan travaille aussi sur son propre projet. Cette concurrence saine est appuyée par le gouvernement japonais qui y voit ici une possibilité de leadership dans un secteur industriel encore vierge de tout bénéfice.

Et les français ?

Et bien eux aussi s’y mettent, il ne s’agirait pas de rater le train. Et chez nous, le précurseur, c’est Citroën, la marque aux chevrons ayant ici des chances de revenir sur le devant de la scène.

Pour preuve, ce test probant long de plus de 500 kilomètres où c’est la voiture qui a changée les vitesses, fait les dépassements, et ralentie quand il le fallait. Fini les amendes pour dépassement de la vitesse autorisée quand personne d’autre n’est derrière le volant que la machine. Les radars risquent de ne plus rapporter autant…

Mais la sécurité routière, elle, aura tout à y gagner. Toutefois, la joie de pouvoir posséder une voiture sans conducteur et d’y faire ses mots croisés pendant le trajet n’est pas pour demain. Sécurité oblige, il faudra la tester, et la re-tester, encore et encore. Les plus optimistes parlent de 2020, les plus réalistes de 2030.

Mais Citroën n’est pas la seule « française » à y croire, Peugeot aussi, qui fait partie du même groupe, mais aussi Renault avec son prototype s’inspirant de sa fameuse Zoé. Reste à obtenir l’autorisation de rouler sur les routes françaises, et ça n’est pas gagné d’avance.

Mais à l’instar du gouvernement japonais nos dirigeants devraient rapidement comprendre que cette révolution est énorme, et les chances qu’elle se transforme en mine d’or pour les constructeurs est réelle, même si tout reste encore à faire pour cela.

Et les américains ?

Partout où il y a de l’argent ils sont là, ils sont même les premiers à avoir lancé la machine. Tesla, qui fabrique des voitures électriques travaille ainsi lui aussi sur le pilotage automatique pour rendre ses véhicules autonomes, au moins en partie.

Pour le moment, il s’agit plus d’une aide à la conduite, qui va être installée dans les versions récentes de la marque. Pour aider le conducteur : des caméras et des radars autour de la voiture. Fini la galère des créneaux interminables, le conducteur n’aura plus rien à faire pour que la voiture se gare. Elle pourra le faire toute seule.

Les meilleurs

Mais les deux géants du secteur en Amérique restent quand même Google et Apple. Même Uber s’est lancé. Cette concurrence est saine, puisqu’elle fait évoluer la technologie très vite.

Car celle dont tout le monde parle, c’est quand même la Google Car, qui parcoure depuis des mois déjà la Silicon Valley, conduite par des employé de la marque afin de la tester dans des conditions réelles. Bon pour l’instant, niveau vitesse, c’est le minimum syndical : pas plus de 40 km/heure (un accident serait mal venu).

Mais partout ou se trouve Google, Apple n’est pas très loin. La marque à la pomme a mis les moyens et a sorti la grosse cavalerie pour tester son propre modèle.

Immobilier ou bourse, il y aura donc pour tous les gouts. Espérons toutefois que ces placements se révéleront digestes.

Acheter un appartement pour le louer: est-ce rentable ? (SCI, AirBnB, saisonnier, en étant locataire, à ses parents…)

Acheter dans un bien pour le louer, c’est un investissement de bon père de famille, à condition de ne pas investir dans n’importe quoi. La rentabilité d’un achat immobilier, s’il est judicieux, est supérieur aux livrets d’épargne et à l’assurance-vie.

Mais investir pour louer suppose de savoir où acheter et de trouver la bonne surface au bon endroit : un studio à Paris ne se louera pas de la même façon qu’un chalet dans les Alpes. Autre élément à prendre en compte : la défiscalisation, avec un gain qui se matérialisera dès sa prochaine déclaration d’impôts.

La rentabilité d’un studio à la montagne


Est-ce rentable d’acheter un studio pour le louer dans une station de sports d’hiver ? Car c’est quand même un achat bien particulier : toutes les stations ne se valent pas en terme de rendement et un bien qu’on n’arrive pas à louer pendant la saison peut vite devenir un gouffre financier, surtout que le prix d’un appartement à l’achat dans les stations à la mode suppose d’avoir les reins solides.

La montagne n’est pas bon marché, mais les prix sont stables, du fait de la rareté des terrains.

Se poser les bonnes questions

Quand on a quelques économies à investir, et donc un effet de levier pour faire un emprunt, il faut savoir raison garder et se poser les bonnes problématiques. L’investissement d’abord. Si c’est la rentabilité qui compte, il faut oublier l’idée d’avoir une petite résidence secondaire à la neige, même si rien n’exclut d’aller y passer une semaine de temps en temps hors saison. La façon d’acheter ensuite, et la fiscalité qui va en découler : Censi-Bouvard, LMNP…

Acheter en Censi-Bouvard

Investir dans une station de sports d’hiver permet de profiter de ce dispositif de défiscalisation en investissant dans une résidence de tourisme avec tous les services associés qu’il est possible d’attendre dans ce type de location. Dans ce cas là, ce n’est pas le propriétaire qui gère le bien et qui doit trouver lui même des locataires, mais un gérant avec qui on signe un bail commercial et avec qui on s’engage pour 9 ans au minimum.

Si on opte pour cette solution, on eut choisir de se faire reverser tous les loyers, ou bien d’y passer soi même quelques semaines. Attention à ne pas les multiplier, auquel cas la rentabilité du bien fondrait comme neige au soleil. Quand on investi de la sorte, si on veut aller skier, il vaut mieux louer ailleurs que de se tirer une balle dans le pied.

Le dispositif Censi-Bouvard

Il concerne les résidences neuves et meublées, et permet d’amortir son bien en profitant de certaines réductions fiscales : 11% de l’investissement en réduction d’impôts. Attention : le montant est limité et porte sur 300000 euros au maximum. Cerise sur le gâteau : la possibilité de récupérer la TVA. Quant à l’argent récolté sur les loyers, il faudra le déclarer normalement et il sera imposé tout aussi normalement.

Mais à côté de tous ces avantages, il y a aussi des risques (petits mais ils existent). En effet, le gestionnaire étant avant tout un commerçant, il peut si ses affaires vont mal faire faillite. Dans ce cas là, adieu les loyers pour le propriétaire et les avantages fiscaux ne seront plus garantis. Il faudra alors se mettre à la recherche d’un nouveau gestionnaire, mais cela peut prendre du temps.

Le loueur meublé non professionnel


Ce statut LMNP permet de dégager une bonne rentabilité (proche des 5%) si le bien est occupé correctement, c’est à dire avec un bon taux d’occupation. Attention à ne pas vous louper sur l’emplacement. Certaines stations ont quant même atteint des prix prohibitifs, qui ne permettent pas de dégager de bonnes plus values.

Acheter à Courchevel ça fait bien sur le CV, mais pour rentrer dans ses sous, c’est une autre histoire. Il y a des stations qui reçoivent du monde chaque hiver, et où il est encore possible de faire de bonnes affaire immobilières. Prenez de l’altitude, sachant que ce que le vacancier recherche avant tout, c’est de la neige ! 

Les stations qui sont trop basses sont plus soumises au réchauffement climatique que les autres. Mais il faut également penser au devenir du bien en été : certaines stations développent d’autres activités qui permettent de louer aussi à la belle saison.

Un petit plaisir qui peut s’avérer coûteux

Un pied à terre à la neige, c’est un rêve de gosse. Quand on veut se l’offrir, on se dit qu’en le louant quelques semaines par an, on va pouvoir limiter les frais et rembourser une partie de son crédit. C’est une idée qui tient la route en soi mais qui dans la réalité est soumise à de nombreux aléas.

D’abord le prix d’achat : au m2, on atteint des sommets, surtout dans les stations les plus prisées. Une bonne rentabilité locative suppose de fixer un loyer en fonction du prix d’achat, donc faites vos calculs.

location airbnb

L’autre grand problème des stations, c’est que le nombre de semaine où il est possible de louer est limité. Pas plus d’une vingtaine, et encore en visant large. Et si l’année est mauvaise en terme de neige, ce ratio s’écroule. Les prix étant élevé, les vacanciers ne réservent que s’ils sont certain d’avoir de la neige. Les banquiers vont être attentifs à tout cela, et vont donc limiter leur offre de prêt.

Si vous n’avez pas un apport confortable, ce n’est pas une bonne idée. La moyenne montagne, elle, va permettre de louer aussi l’été, mais moins bien l’hiver. Bref, entre les deux mon coeur balance comme le dit la chanson.

Acheter un appartement au bord de la mer


Celle-là même qu’on voit danser le long des golfs clairs. Pour le coup, c’est la résidence secondaire qu’on rêve tous (ou presque) d’acquérir un jour, sauf pour ceux qui n’aiment pas la plage.

Celle-ci va permettre, en plus, et si elle est bien gérée, de dégager des revenus locatifs conséquents (avec un bon emplacement, facilement accessible en train ou en avion). Enfin, dernier avantage, c’est celui du patrimoine. Ce type de bien vient le valoriser fortement.

La location saisonnière

Louer en saison, c’est tirer des revenus de son logement, mais aussi pouvoir l’occuper dans les périodes de calme plat. Reste à trouver le bien qui permettra de joindre l’utile à l’agréable, le tout sans se ruiner ou s’endetter sur 40 ans. Attention toutefois : cette forme de location saisonnière ne donne pas d’avantages fiscaux particuliers.

Pour la location, vous pouvez vous en occuper vous même, par le biais de petites annonces, de plus en plus à la mode ou bien passer par une agence immobilière.

Ce biais, plus traditionnel, permet de ne pas être sur place. Celui qui choisit de tout gérer lui même va devoir faire des aller-retours, mieux vaut donc ne pas habiter très loin de sa location, au risque de passer tous les gains dans les frais de déplacement.

Acheter à l’étranger


Les prix pratiqués font qu’on y pense. Certains pays, à la mode, offrent des tarifs très attractifs. C’est notamment le cas du Portugal. Il se dit un peu partout que c’est le bon moment pour y investir, particulièrement à Lisbonne, très prisée par les français.

Nous y sommes sur des taux de rentabilité beaucoup plus élevés qu’en France puisque les plus optimistes nous parlent même de 20%. Ce chiffre peut encore être atteint, car les prix, même s’ils ont augmentés, n’ont pas encore décollés. Et comme ils avaient fortement baissés et que le marché est en hausse, l’investissement idéal n’est qu’à une heure d’avion.

Pourquoi Lisbonne ?

Celui qui a déjà arpenté ses pavés le sait : la ville est charmante, pour un week-end, une semaine, un mois ou pour sa retraite. Car comme dans tout le pays, si on y passe la 1/2 de l’année, on ne paiera pas d’impôt sur le revenu.

La condition : percevoir une retraite française (ou d’ l’étranger) ou des revenus professionnels provenant d’en dehors des frontières du Portugal. C’est la raison pour laquelle, en plus de la douceur de vivre, on trouve beaucoup de retraités français qui se la coule douce en Algarve.

Est-ce difficile de louer au Portugal ?

Pas particulièrement, à condition de savoir s’y prendre avec Internet. On peut mettre son appartement sur AirBnB, mais il faut quelqu’un pour s’en occuper sur place. Les français sont nombreux à aller passer leurs vacances dans ce pays car il y a beaucoup de vols low-cost, ce qui laisse plus de budget pour se loger.

Reste à investir au bon endroit : une maison au bord de la mer ou un appartement au centre-ville, même s’il faut investir beaucoup plus qu’en périphérie.

Acheter pour louer à ses parents


La loi Pinel a ouvert des perspectives insoupçonnées, en faisant du passé table rase (et de la loi Duflot en particulier). En effet, il est maintenant possible de cumuler déductions fiscales et location de son appartement à ses enfants ou à ses parents. Plus besoin de choisir entre investir dans la pierre et loger sa famille (pas gratuitement). On peut faire d’une pierre deux coups, c’est le cas de le dire.

louer à ses parents

Pour en profiter, il faut que le logement neuf soit éligible au dispositif Pinel. Attention toutefois à bien veiller à ce que ce locataire un peu particulier soit traité comme un locataire lambda, au  niveau des paiements des loyers en tout cas. Vous voilà donc rassuré : ce n’est pas papa ou maman qui vont dégrader l’appartement, sauf à faire valser les assiettes en cas de scène de ménage mémorable.

Les spécificités de la loi Pinel

Pour bien comprendre les termes ascendant et descendant, il faut intégrer le fait qu’il doit s’agir d’un foyer fiscal différent du votre, autrement dit enfant ou parent ne doivent pas habiter sous le même toit. Le dispositif Pinel impose aussi un locataire avec des ressources spécifiques, qui ne doivent pas dépasser un certain plafond.

Même chose pour le loyer. Il doit être un peu en dessous des prix du marché et respecté une grille pré-établie, celui-ci dépendant d’ailleurs de la ville où se trouve le logement. Bref, ça à l’air d’une usine à gaz dit comme cela, mais s’y on prend le temps de comprendre cette loi, elle à l’air plus simple qu’il n’y parait.

Quant à l’avantage fiscal, il peut s’étaler sur 12 ans. Mais rien ne dit que cela va durer dans le temps, donc pour en profiter, c’est maintenant. Attention : si votre parent touche les APL, il se peut qu’il en perde le bénéfice.

Pensez aussi aux conséquences dans le temps, en cas de changement de locataire : la loi Alur impose de ne pas dépasser l’indice de la révision annuelle du loyer, en conséquence de quoi il ne sera pas possible de l’augmenter, ou alors de très peu.

Attention: prêt à taux 0, les règles changent !


Il a fait le bonheur des primo accédants. Mais le PTZ a subit quelques changements. En effet, puisqu’il s’agit d’un prêt à taux zéro pour accéder à la propriété, on se dit qu’on ne va pas avoir le droit d’acheter avec lui si l’intention est de louer par la suite, ce qui peut sembler logique.

Le principe veut donc qu’il faille l’avoir remboursé dans sa totalité avant de louer le bien acheté en partie grâce à lui. Mais il y a des exceptions, qui permettent quand même de tourner autour de cette règle. La première, c’est la mobilité pour son travail. Celle-ci doit être au delà des 50 kilomètres.

La deuxième, la séparation. Quand un couple se sépare, les biens immobiliers achetés en commun n’y résistent pas toujours. Autre motif : la mort d’un des acheteurs (si achat à 2), l’inscription à Pôle Emploi ou un gros problème physique comme l’invalidité.

Mais ces exceptions sont elles mêmes soumises à d’autres règles strictes quant au choix du locataire qui doit avoir des revenus sous un certain seuil (qui n’est pas le même à Paris et en Province). Les loyers, eux aussi, seront plafonnés, et il faut informer sa banque du changement d’affectation de l’appartement. Bref, vous l’avez compris : mieux vaut éviter de louer quand on achète avec un PTZ.

Rester locataire et investir dans l’immobilier


Etre locataire et propriétaire en même temps, c’est possible, surtout quand on a un loyer qui défit toute concurrence, dans le bon sens du terme. Posséder son logement principal n’est pas toujours la meilleure solution, surtout si on a un bon budget à placer.

Celle-ci suppose d’avoir une vision à moyen terme, et de la garder 7 ans pour ne pas payer d’impôts sur les plus-values. Et la rentabilité d’une résidence principale peut être longue. Plus elle est cher, et plus vous allez passer de temps à la rentabiliser.

Et puis il y a la mobilité. Ce monde fait qu’on a la bougeotte, pas le choix, surtout si on veut travailler. Acheter pour revendre, cela n’a pas de sens, à moins d’avoir fait une superbe affaire immobilière.

Et puis l’agrandissement de la famille : on achète en célibataire, on se met en couple, un enfant arrive, on déménage… Se constituer un patrimoine immobilier en restant locataire n’est donc pas une si mauvaise idée que cela.

Les banques, elles, adorent l’investissement locatif

Elles sont donc enclin à prêter plus facilement que pour l’achat de sa résidence principale. Reste que toutes les villes françaises n’ont pas la même espérance de rentabilité. Il y a des emplacements meilleurs que d’autres, et toute une stratégie à mettre en place pour convaincre votre banquier de saisir cette opportunité.

Et puis, il y a la defiscalisation, celle qui permet de louer en meublé, avec la loi Pinel ou un autre dispositif, et d’avoir le beurre et l’argent du beurre.

Acheter pour louer sur AirBnB


louer en rbnbPlus à la mode que cela, ça n’existe pas. Devant le succès du site, tous les propriétaires se pose la question : vaut-il mieux louer à la semaine qu’à l’année ?

Au niveau des rendements, cela n’a rien à voir, surtout quand on habite dans un secteur qui est très demandé par les touristes ou pour les déplacements professionnels. Il est même possible de louer à la nuit, même si cela demande la mise en place d’une logistique importante.

Mais l’hébergement de particulier à particulier ne fonctionne pas partout avec le même succès. Le logement doit être bien placé, bien équipé, et les photos sur le site d’AirBnB doivent être attractives car la concurrence fait rage tant il y a d’appartements qui se battent en duel dans toutes les villes de France et de Navarre.

A Paris par exemple, pour émerger du lot, il faut avoir des commentaires élogieux, et ceux-ci n’arriveront que de la part de gens ayant loués, c’est un peu le serpent qui se mort la queue.

Car il y a aussi la législation à prendre en compte. Celle-ci ne cesse d’évoluer devant la grogne des hôteliers qui voient leur part de marché grignotée de toutes parts. Si le bien est loué régulièrement, il faut le déclaré comme tel à la mairie, et payer les taxes de séjour. Respecter l légalité est parfois un long chemin de croix.

Les quartiers qui rapportent

Certains sont devenus riches avec la plateforme de location de particulier à particulier. Mais un 30 m2 dans le centre de Paris et en plein milieu de la Sarthe, ce n’est pas la même histoire. N’oubliez pas que pour louer avec succès, il faut des locataires !

Avant d’investir : les bons filons à connaitre


Il y a des petites pépites à connaître quand on veut investir dans l’immobilier, avec un rendement qui dépasse les 5% et qui peut même atteindre les 10%.

Car les loyers d’une simple location ont baissé, et on fait moins de profits qu’avant, c’est un fait, et quand les impôts ont pris leur part, il ne reste plus grand chose. C’est pourquoi il faut chasser les bonnes opportunités. Mais entre nous, c’est dans une optique de long terme que vous allez les trouver.


A lire aussi : investissements 2017.


Pour gagner de l’argent tout de suite, rien de tel qu’un logement déjà occupé. Pas la peine de se décarcasser pour trouver un locataire, il est déjà là, et il règle un loyer dont on connait le montant. Pratique pour faire son plan de trésorerie et son provisionnel de financement.

N’achetez que les logements avec des bons payeurs, car il sera difficile de le faire partir le jour où vous voudrez changer les choses. Dans la série des bons plans, on trouve aussi les biens avec des travaux pour les bricoleurs, ceux avec de gros travaux qui peuvent être subventionnés, les murs de commerce et de bureaux, les places de parking, et les biens situés au rez-de-chaussée accessibles aux handicapés très demandés par les professions libérales.

Comment calculer la rentabilité locative ?

Le meilleur pour la fin. Combien votre investissement va-t-il vous rapporter. Additionnez vos loyers, et comparez les au prix d’achat. Vous obtiendrez un pourcentage. C’est la rentabilité brut. Après, il faudra ajouter toutes les autres charges et les frais, c’est la rentabilité net. Et pour avoir une vision parfaite, il faudra soustraire les impôts et les frais de financement s’il y en a.

En SCI ou pas ?

Ce n’est pas un produit miracle, comme on tend trop souvent à nous le faire croire. Les limites d’exploitation de la SCI sont souvent liés à l’imposition, sachant qu’il faut louer son bien vide (location meublée pas possible en SCI) : ce qui exclu les étudiants et les touristes.

Pour conclure, acheter un appartement pour le louer est une démarche rentable, si elle est faite en toute connaissance de cause et de la bonne façon. Ne vous lancez jamais dans une acquisition de ce type sans avoir fait un plan de financement précis.

Petit investissement rentable : parking, effet de levier (forex, options binaires…), vache, pièces d’or ?

Dans quoi investir  pour gagner de l’argent ? C’est la question que se pose tous ceux qui ont des économies à placer et qui sont à la recherche d’un petit investissement lucratif. Et les pistes ne manquent pas, même quand il s’agit d’investir 1000 euros. Il est ainsi possible de débuter en bourse avec un petit capital ou d’ acheter de l’or physique. Les plus farfelus, ou les aventuriers, se lanceront dans des placements nouveaux, comme celui d’investir dans l’achat d’une vache.

Acheter une place de parking


Ce bon plan l’est un peu moins, car l’époque où il était méconnu est révolue. Quand il s’agit de réaliser un investissement avec un petit budget (même si tout est relatif), la rentabilité d’un parking à Paris ou à Marseille doit être étudiée de près. En effet, dès qu’on parle d’immobilier, l’important n’est pas d’acheter pas cher et de louer cher, mais bien de faire le rapport entre la somme à déboursée et ce qu’elle va générée en revenus chaque année.

Peu de gens savent qu’en terme de rendement, un parking bien placé rapportent plus en pourcentage qu’un bel appartement. Il est en effet possible d’espérer jusqu’à 6%, 8 ou 9%, et cela pour des sommes allant de 10000 à trente milles euros pour des emplacements prémiums. Quant aux banques, elles sont moins frileuses qu’avant pour financer ce genre d’investissement atypique, à condition d’être bien placé au centre d’une grande ville comme Lyon par exemple.

Est-ce toujours rentable ?

Ce qui va augmenter la rentabilité, ce sont les charges, presque inexistantes par rapport à l’achat d’un appartement dans une copropriété : pas de frais de rénovation à chaque nouveau locataire, pas de plafond dans le loyer, pas de préavis dépassant 1 mois à respecter pour une éviction, et des candidats à la location qui se bousculent, principalement à Paris, même pour un loyer de 200 euros par mois.

Mais pour évier les déconvenues, il faut payer sa place de parking le juste prix, quitte à bien prendre son temps avant d’acheter, même si ce type d’acquisition peut paraître simple à première vue, du fait du faible montant des sommes engagées. Car au rayon des inconvénients qui ne font pas sourire, il y a quand même le montant des frais de notaire et la taxe foncière à régler chaque année.

Pour ne pas se tromper dans son acquisition

L’emplacement reste la règle d’or numéro 1. Il faudra aussi regarder de près la concurrence, et si le quartier regorge d’immeubles modernes avec parking, laissez tomber. Ne négligez pas non plus les parking municipaux dans votre étude de marché, ils font des abonnements mensuels à des prix bas.

Privilégiez les places assez grandes, où pourront venir se garer des grosses voitures, ce sont les clients qui ont, en principe, le plus d’argent.

Investir une petite somme avec l’effet de levier


effet de levierAvec la bourse, on peut devenir riche très vite, ou ruiné encore plus vite. Et les demis mesures sont rares, encore plus quand on décide de se servir de l’effet de levier qui permet d’acheter à crédit des actions à sa banque.

Celle-ci consent à ses clients la possibilité d’investir jusqu’à 4 fois leurs fonds propres, et de profiter d’une éventuelle hausse des actions ainsi achetées pour s’enrichir. Par contre, si elles baissent, il faudra régler immédiatement ou presque la différence. Il faut donc avoir les reins très solides avant de se lancer de cette façon dans le monde impitoyable de la finance. Beaucoup de petits porteurs ruinés en une seule journée de bourse peuvent en témoigner.

Le système présente toutefois des avantages

Le plus important étant de pouvoir investir sans avoir l’argent pour cela. Et c’est dans le Forex que l’on retrouve les investissements les plus démesurés, là où les plateformes de trading sont près à multiplier les fonds propres de leurs clients par 10 ou par 100 pour attirer le chaland.

Il faut dire que dans le secteur du trading des devises, la concurrence est rude. Car pour gagner de l’argent avec le Forex, il faut investir beaucoup, les variations n’étant souvent que de quelques centimes.

Attention aux pertes et aux arnaques

L’effet de levier n’est pas pour tout le monde, et pour s’y retrouver, mieux vaut être un professionnel de la bourse avec ce que cela implique dans la connaissance des AT (analyses techniques). Quant aux plateformes de trading, il faut quand même s’en méfier, 90% des petits porteurs y laissant des plumes.

Et ne croyez pas que la ruine n’arrive qu’aux autres : une dégringolade de 20% quand on a engagé son effet de levier suffit à passer du caviar aux pommes de terre. Ceux qui vous promettent une richesse rapide ne sont donc que des oiseaux de mauvais augure.

Quand aux publicités ventant des personnes lambdas gagnant des fortunes en restant dans leur canapé, il faut les éviter comme la peste. Gagner de l’argent facilement, ça n’existe pas, surtout en France, et les tradeurs qui deviennent riche y arrivent en travaillant d’arrache pied.

Quant aux arnaques, elles existent, elles aussi, et poussent partout où il y a de l’argent à prendre et des gogos à plumer. Sachez qu’en bourse, il n’y a pas d’investissements surs. Se méfier des incitations, elles pullulent sur le net, et ne servent qu’à enrichir les personnes qui les écrivent.

Acheter une vache


Avouez : vous n’auriez pas forcément pensé tout seul, et pourtant. La vache laitière est à la mode et peut même rapporter gros, c’est le cas de le dire. D’une façon plus générale, tout ce qui touche à l’agriculture a le vent en poupe : récolter des truffes, faire pousser des vignes… Les citadins découvrent que la nature peut générer de bons revenus. Il était temps.

L’idée d’investir dans un cheptel est intéressante, surtout si on vise le long terme, et qu’on réinvesti ses gains. Une vache coûte en effet un peu moins de 2000 euros, et rapporte environ 5%. Faites le calcul : 20 ans suffisent pour doubler son troupeau. Peu de placements peuvent en dire autant, et ce n’est surtout pas le livret A qui viendra me contredire…

Comment ça marche ?

On achète 1 vache, ou plusieurs, selon son budget, en passant par des associations dont c’est le métier et qui regroupent des éleveurs qui vont les louer et s’en occuper (L’AFIC), mais aussi gérer la délicate question des assurances. Vous n’aurez donc pas à vous occuper de la traite, ouf !

Et si vous avez besoin d’argent tout de suite, vous pourrez toujours revendre vos bêtes le moment venu, les risques pour le capital sont peu élevés (même s’ils existent), la population dans sa grande majorité aura toujours besoin de boire du lait et de manger de la viande. Car si le lait est pour l’éleveur, la 1/2 des génisses est pour vous. Et une fois les vaches achetées, il n’y a pas d’autres frais à payer.

Investir dans le made in France

C’est d’abord un plaisir du ventre avant peut être d’en devenir un pour le portefeuille. Et ça ne coûte pas très cher, tout en aidant l’économie nationale à se relever. Prenons le vin par exemple, le fleuron de notre économie. Pourquoi ne pas acheter de belles bouteilles et les conserver dans un endroit approprié en attendant qu’elles prennent de la valeur ? C’est ce que propose Cavissima.

L’investissement de base est peu élevé, 400 euros, et la rentabilité espérée est au dessus de 5%. La question de la qualité d’un millésime reste toutefois ici un enjeu important, tout comme la demande et les caprices de la nature.

Acheter des pièces d’or


Le prix de l’or va faire des fortunes ou les défaire. On peut choisir d’acheter des Louis d’or, des lingots ou bien toutes sortes d’autres pièces dans le précieux métal, à condition de ne pas se tromper lors de l’achat. Car nous sommes ici dans une logique d’investissement, et non pas de collection.

Pour mériter ce titre, elles doivent avoir une proportion d’or supérieure à 900 millièmes et avoir été frappées à partir de 1800. Ce qui compte ici ce n’est pas la rareté, mais bien le poids de la pièce en or (celui-ci sera d’ailleurs à vérifier lors de l’achat par rapport à son poids d’origine). Au niveau de la conservation, attention à ne pas les abîmer. La patine est notamment à préserver, il ne faut pas les nettoyer.

Où acheter des pièces en or ?

acheter des pièces d'orChez des vendeurs spécialisés, ou bien lors de vente aux enchères. Ne vous risquez pas à passer vous même par un particulier si vous ne possédez pas les outils nécessaires pour expertiser les pièces. N’achetez jamais par correspondance.

Les pièces d’or d’investissement par excellence sont : le 20 francs Marianne Coq, les 20 et 10 dollars US, le 20 francs Napoléon et le 10 francs Napoléon, le 20 francs Suisse, le 4 ducats or autrichien, le souverain anglais et le 1/2 souverain, le 50 pesos mexicain, le 20 francs tunisien, le 10 florins hollandais, le 20 Reichsmarks allemand.

Et cette liste n’est que la partie émergée de l’iceberg pour ce qui est de placer son argent ailleurs que dans un livret A. Les idées ne manquent pas, et nul doute que vous serez sollicité. A chacun de démêler le vrai du faux, et d’avoir bien conscience de sa prise de risque.

Placement retraite 2018: Corem, Préfon, PERP ou Madelin (notre avis)

La retraite, on y pense dès qu’on commence à travailler, et c’est un comble. Toutefois, l’avenir et ses perspectives pousse les actifs à anticiper leur arrêt d’activité, car ce ne sont pas les perspectives du livret A qui vont les rendre riches. Faire confiance au régime général pour subvenir à ses besoins une fois l’âge de la retraite arrivé est un bien gros risques, et la tendance ne pas dans ce sens.

C’est la raison pour laquelle les banquiers et les assureurs proposent à leurs clients d’épargner chaque mois ou chaque année dans un plan retraite, d’autant plus que celui-ci est très intéressant fiscalement pour celui qui paye des impôts (et plus on est imposé, plus ça vaut le coup). Reste à savoir vers quel plan se diriger. Corem ou Préfon ? Préfon ou PERP ? PERP ou Madelin ? Notre comparatif pour 2017…

Placement retraite Corem 2018


On en a beaucoup parlé ces derniers mois. En cause, une enquête en cours suite à une plainte d’épargnants, qui fait que pour l’instant, on ne peut pas y adhérer, le temps que les choses se clarifient. 

Ces derniers pensaient que les rendements allaient être plus importants. Rappelons à ceux qui ne le savent pas que le Corem concerne la retraite complémentaire des fonctionnaires et surtout des enseignants.

Il faut dire que les mesures prises en assemblée générale n’ont pas été pour les ravir, notamment le passage aux 62 ans pour avoir sa complémentaire à taux plein. C’est donc 2 années de rente qui passent à l’as, puisque le taux plein à 60 ans n’est plus d’actualité.

Des économies en sécurité ?

Mais les problèmes du Corem ne s’arrêtent pas là, puisque le point a du aussi être revalorisé à la baisse, et il ne dépasse pas l’inflation. Ces décisions, qui ne vont pas dans l’intérêt des souscripteurs font suite à la baisse des rendements des emprunts d’état.

Au final, c’est bien l’épargne des petits épargnants qui trinque, d’autant plus qu’ils sont coincés avec l’impossibilité de récupérer leur capital avant de prendre leur retraite. Il faut donc attendre sa rente, et espérer que la situation ne se dégrade pas encore un peu plus.

Un modèle qui tient pourtant la route

Pourtant tout n’est pas noir dans ce placement retraite, en particulier les possibilités de défiscaliser qui sont bonnes.

Toutes les cotisations sont déductibles, à condition de ne pas dépasser 10% de ses revenus. Mais le Corem n’est pas le seul dans ce cas, c’est aussi valable pour les autres régimes retraite de cet article. Chaque euro versé donne des droit à des points qui seront à leur tout transformés en rente. Reste que pour que cela soit rentable, il faut qu’il y ait une revalorisation qui suive l’inflation.

Placement retraite Préfon


C’est un autre régime complémentaire de la fonction publique. Tous les agents peuvent y cotiser pour préparer leurs vieux jours, sans aucune obligation bien entendu, qu’ils travaillent pour l’état, les collectivités locales, l’hôpital, et ce quelque soit leur statut.

La bonne nouvelle, c’est que leur conjoint y ont aussi accès, ainsi que les anciens agents de la fonction publique. Cette façon de mettre de l’argent de côté permet de préparer ses vieux jours et de limiter sa perte en pouvoir d’achat grâce à le rente viagère qui viendra compléter le régime obligatoire.

Un fonctionnement assez libre

On n’est pas obligé de cotiser toute sa vie ou tout au long de son inscription, ni de verser la même somme. Quant aux versements, rien n’interdit de les suspendre quand les temps sont durs par exemple.

Reste que pour un déblocage anticipé, c’est assez compliqué, mais rien qui diffère des règles d’un PERP à ce sujet. La sortie « normale » du plan se fait au moment de la retraite, avec une rente pour le reste de sa vie.

Pour celui qui a besoin d’en récupérer une partie en capitale, il est possible de le faire à hauteur de 20%.

Préfon retraite

Pour le régime fiscal, rien de nouveau. On cotise et on déduit ces sommes de ces impôts dans la limite fixée. Par contre, il faut savoir que les rentes, quand elles sont versées sont elles, imposables.

Faut-il ouvrir un Préfon quand on est fonctionnaire ?

Il y a des avantages à le faire, mais aussi des inconvénients:

L’avantage principal est de savoir qu’on aura des revenus supplémentaires, et ce jusqu’à son dernier souffle, tout en ne s’occupant de rien une fois ces années là arrivées.

Maintenant, soyons clairs : le Préfon n’est valable en tant que placement que pour celui qui est énormément imposé. Plus on doit payer d’impôt, et plus la formule vaut qu’on y prête attention. Pour les non imposables, mieux vaut investir ailleurs dans l’optique de sa retraite.

Avis sur le PERP 


Il est de nouveau populaire grâce aux dernières réformes, et grand bien lui fasse. Ce qui a fait la différence dans l’esprit des épargnants : le droit qu’ils ont maintenant de choisir le versement en capital plutôt qu’en rente.

Mais ce n’est pas tout: si les avantages fiscaux sont plafonnés, l’économie suite à un versement dans un PERP ne rentre pas dans le plafond. C’est peut-être le moment de s’intéresser à sa retraite pour ceux qui ne l’ont pas encore fait. Car les blocages qui existaient jusqu’à maintenant se sont atténués, voire ont disparu : l’impossibilité de récupérer son argent en capital notamment.

C’est la raison pour laquelle l’assurance vie a prospéré pendant toutes ces années, mais les choses pourraient bien changer, même si les fonds ne sont toujours pas récupérables avant d’avoir atteint ses 62 ans.

Si vous avez peur que votre argent soit bloqué trop longtemps, pourquoi ne pas ouvrir votre PERP à partir de la cinquantaine ? Il n’y aura alors qu’une grosse dizaine d’années à attendre pour revoir ses sous.

Le petit plus : si vous n’utilisez pas vos droits acquis, ils se reportent automatiquement sur l’année suivante, et cela pendant 3 ans.

Les exceptions

Il existe des situations où il est possible de casser son PERP, et qui rendent un peu plus souple ce placement qui était réputé pour sa rigidité extrême.

Dans la vie, il y a parfois des situations qui exigent de de voir récupérer ses économies, tout simplement pour ne pas sombrer: quand on ne touche plus les Assedics, quand on est invalide, surendetté, ou bien que son conjoint est décédé.

PERP 2016

Sinon, pour pouvoir récupérer 100% de son capital au moment de sa retraite, il n’y a qu’un moyen : il faut acquérir sa résidence principale, et ce pour la première fois (ne pas être propriétaire de son chez soi depuis au moins 2 ans). Rien n’interdit de vendre, de laisser passer le délai et de racheter.

Les avantages du PERP ont évolué


Le plan épargne retraite n’est pas resté figé dans le temps, ce qui lui vaut d’être toujours présent et d’occuper une bonne place dans les prévisions de placement. Ainsi, ceux à qui l’idée de la rente posait problème ont été écoutés. Maintenant, une partie de l’épargne peut être versée en capital. Cette impossibilité passée était quand même un obstacle majeur à la souscription.

Mais ce n’est pas tout. Les économies d’impôts ce sont elles aussi adaptées à la conjoncture. Ainsi, elles n’entrent pas dans le plafond des 10000 euros, ce qui permet de préparer sereinement sa retraite.

Bon à savoir pour celui qui doit payer l’ISF : épargner sur un PERP permet de diminuer son impôt sur la fortune. Lors du versement, là encore, le capital n’entre pas dans l’ISF si pendant 15 ans on a alimenté son PERP.


Vous préférez l’immobilier ? Lire notre article sur investir en Espagne


Récupérer son capital : combien ?

On ne peut pas l’avoir entièrement. Seulement 20% de récupérable, les 80% restant versés en rente viagère. Il faut toutefois veiller à ce que cette possibilité soit inscrite dans le contrat, tous ne le prévoit pas.

Reste à anticiper la fiscalité de ce versement : choisir qu’il s’additionne à ses revenus imposables, ou bien payer 8% de prélèvement libératoire + les prélèvements sociaux.

Astuce pour toucher 100% de son capital

Le déclencheur, c’est l’achat de sa résidence principale. Le problème, c’est qu’on en est bien souvent propriétaire avant de prendre sa retraite. La solution : vendre en amont, et rester locataire au moins 2 ans avant.

Les petites rentes sont elles aussi logées à la même enseigne : en dessous de 40 euros par mois, on peut tout récupérer en capital.

Le meilleur complément retraite ?


Le PERP est clairement en compétition avec l’assurance vie, mais retrouve des couleurs parce qu’il a été amélioré. Nous sommes ici dans l’idée de faire des économies sur le long terme pour tenter de maintenir son niveau de vie une fois sa vie professionnelle terminée.

complement-retraite

Ce qui donne ses lettres de noblesse au PERP, ce sont surtout les économies fiscales. On peut y verser jusqu’à 10% de son revenu imposable, qui seront donc déductibles, sachant que cela est quand même plafonné à 30000 euros par an, mais avec un report possible sur 3 ans, pratique pour celui qui hésite à se lancer.

A partir de quand faut-il ouvrir son PERP ?

La raison fait dire qu’il n’y a pas d’âge, mais concrètement, le mieux est de ne pas commencer trop tôt, afin de ne pas trop tarder à récupérer sa mise. Des fonds bloqués trop longtemps n’apportent rien. Notre conseil : on économise sur une assurance-vie jusqu’à 50 ans, puis on lâche les chevaux sur le plan retraite.

Peut-on le fermer ?

La vie n’étant pas un long fleuve tranquille, chacun peut un jour avoir besoin de l’argent ainsi placé. Mais comment le récupérer ? Le principe veut qu’il n’y ait pas de moyens de le faire, c’est contraire à son fonctionnement de pouvoir toucher son argent avant d’avoir pris sa retraite.

Mais à tout principe, il y a des exceptions, bien qu’on ne souhaite à personne de pouvoir les mettre en oeuvre. On peut récupérer son capital dans les cas suivants :

  1. Quand chômeur on ne touche plus les Assedics.
  2. Quand on est TNS et qu’on arrête son activité.
  3. Quand suite à un accident ou à une maladie on devient invalide et qu’on ne peut plus travailler.
  4. Quand on dépose un dossier de surendettement.
  5. Quand la personne qui partage notre vie meurt.

Que se passe-t-il si on décède ?

Là encore, ça n’arrive pas qu’aux autres. Gouverner c’est prévoir, mieux vaut donc savoir où va aller l’argent si durement économisé. Deux possibilités : on peut choisir le bénéficiaire de la rente viagère, ou bien décider qu’elle se convertisse en rente d’éducation pour ses enfants.

Choir le bon PERP

Ils n’ont pas tous les mêmes avantages. D’une façon générale, nous recommandons de ne pas se lancer dans un vieux contrat, qui ne bénéficiera pas de la souplesse des nouveaux. C’est notamment au niveau des frais qu’ils pêchent. Moins il y en a, mieux c’est pour l’épargnant. A calculer donc avant de s’engager, et à négocier surtout.


Pour aller plus loin : où investir en 2018


Placement retraite Madelin


Il s’adresse aux professions libérales, et ressemble à s’y méprendre à un PERP. Leur but final est le même : ne pas se retrouver démuni à l’heure de prendre sa retraite.

Pour cela, il faut économiser pendant les années où on est actif, et verser de l’argent pour que le moment venu, la rente soit suffisante pour ne pas trop perdre en pouvoir d’achat. Et quand on sait à quelle sauce sont mangées les professions libérales quand elles arrêtent leur activité, on se dit que la souscription d’un contrat Madelin s’impose, d’autant plus qu’il est possible de choisir l’affectation de ses cotisations.

En effet, tout le monde n’est pas prêt à prendre les mêmes risques, et entre les unités de compte et les autres supports monétaires, il y a de grosses différences.

Les différences avec un PERP

Le Madelin n’est que pour les TNS (travailleurs non salariés). Dans ce panier là, on met les commerçants, les artisans, les professions libérales, les chefs d’entreprise et les agriculteurs.

Si l’activité doit s’arrêter pour une raison ou pour une autre, le plan retraite ne s’arrêtera pas mais il ne sera plus possible de l’alimenter. Même chose pour la prévoyance qui y est associée (cotisation à fond perdu mais qui protège l’exploitant et sa famille des aléas de la vie).

L’alimentation justement, parlons en. Au contraire des autres plans, il y a un minimum à verser dessus chaque année. En contrepartie, la déduction fiscal consentie est plus importante que celle accordée pour un PERP : 15% de plus. Pour un TNS, il n’y a donc pas photo, c’est le Madelin qui est le grand vainqueur.

Transférer un Madelin vers un PERP


Vous ne le savez peut-être pas, mais il n’y a rien d’impossible à cela. Mais pourquoi le faire ? Parce que récupérer 20% de son capital avec un Madelin n’est pas envisageable. Faire le transfert permettra aux travailleurs non salariés de récupérer cet argent. La rente viagère c’est bien beau, mais qui n’a pas besoin de cash ?

De plus, le PERP est quand même beaucoup plus souple qu’un Madelin. On y verse ce qu’on veut quand on veut, et on n’est pas obligé de le faire tous les ans. On peut même récupérer les droits de son conjoint à verser, c’est dire.

Le Madelin reste-t-il une bonne option ?

On ne peut pas faire que de lui jeter la pierre. C’est oublié sa fiscalité remarquable, qui en fait quand même un champion, à condition que les TNS payent l’impôt sur le revenu sur leurs bénéfices au réel (les auto entrepreneurs en sont donc exclus, puisqu’ils règlent leur impôt dans la case micro BIC ou micro BNC). On peut verser et déduire 10% de ses revenus professionnels.

Reste que les contraintes sont nombreuses pour les indépendants qui veulent y souscrire et ainsi préparer la retraite : versements obligatoires, fermeture et retraits partiels impossibles,  pas de versement en capital, épargne perdue de vu jusqu’à la retraite à moins d’être en liquidation judiciaire ou d’avoir un des accidents de vie cité plus haut. Si vous avez besoin d’argent en dehors de ces cas là, il ne faut pas y compter.

Comparatif des taux

Le match PERP – Madelin fait débat. Le deuxième a toutefois un avantage sur le premier, celui du taux de conversion. Avec Madelin, il peut être garanti à l’ouverture du contrat. Attention : pour voir son capital garanti, il faut opter pour un contrat avec un fonds en euros.

Avec le PERP, on ne le connaitra qu’au moment de prendre sa retraite (en multipliant ses points par la valeur de celui-ci). Et plus la durée moyenne de la vie s’allonge, puis celui-ci est bas.


Sur le même sujet : les taux de l’immobilier.


Pour transférer

Si après avoir pesé le pour et le contre, vous arrivez à la conclusion que votre contrat Madelin n’est pas un bon produit d’épargne, vous pouvez le transférer pour un PERP. Vous avez le droit de le faire, et celui qui vous dit le contraire est un menteur ou un ignorant.

Pour cela, il suffit de contacter son assureur en lui donnant les références du nouveau contrat. L’ancien et le nouveau feront leur petite affaire ensemble, sans que vous n’ayez à intervenir autrement. Bon à savoir : il peut y avoir des frais, jusqu’à 5%. Ceux-ci doivent quand même être précisé sur le contrat d’origine.

Choisir entre les différents plans retraite n’est pas facile, d’autant plus qu’il existe bien d’autres subtilités entre les contrats. Pourtant, il faut s’y résoudre, à mois de conserver sa confiance à l’assurance-vie, beaucoup plus souple.