2018: quel est le meilleur placement sans risque?

Le meilleur investissement financier pour cette année va être celui qui permettra avant tout de ne pas voir votre capital impacté à la baisse en cas de crise économique importante. Le placement bancaire intéressant par excellence sera celui qui arrivera à rassurer, mais aussi à rapporter, un peu plus que ce que peut proposer le livret A cette année. Voici ma liste.

Quel est le meilleur placement en 2018 ? Sûrement pas le livret A !

Ça vous étonne ? Voici un livret d’épargne à oublier d’urgence, à moins d’être un gros nounours qui hiberne et qui ne veut pas entendre parler d’un taux aux ras des pâquerettes devenu anecdotique : 0,75%, et puis quoi encore ?!

Mois après mois, les retraits des épargnants sont supérieurs aux dépôts, et même le FMI fait pression pour que le livret A baisse encore, si tenté que cela soit possible. Rappelons au passage que le taux doit en principe collé à celui de l’inflation. Hors, celle-ci est inexistante ou presque, et les prévisions du fonds monétaire à moyen terme ne sont pas reluisantes pour notre pays.

Où placer votre argent sans risque ? Les livrets bancaires

1. Les livrets réglementés

Je sais ce que vous pensez : par le jeu des vases communicants, les livrets bancaires font difficilement mieux que le livret A. Oui et non. Regardez vous-même :

Le LEP : l’ouverture devient plus simple

Le livret d’épargne populaire rapporte un peu plus que le livret A, mais tout le monde ne peut pas en ouvrir un, le LEP étant réservé aux français qui ne paient pas d’impôts ou presque pas. Reste que jusqu’à maintenant, la procédure d’ouverture était assez complexe, puisqu’il fallait aller voir votre conseiller avec l’avis d’impôt original afin qu’il puisse le viser, et cela dans des délais très courts.

Heureusement le choc de simplification tant annoncé est passé par là, et l’envoi d’une simple photocopie suffit maintenant, plus besoin de se déplacer. A cela s’ajoute la possibilité de tirer un peu sur les délais puisqu’on gagne 3 mois supplémentaires pour justifier de ses revenus.

Pour ceux qui ont gagné plus d’argent l’année d’après, et qui sortent donc des critères, les 3 mois de plus peuvent leur permettre de conserver le LEP une année supplémentaire.

2. Les livrets fiscalisés

La solution pour quand même gagner un peu d’argent au passage consiste a opter pour ces placements pendant les périodes de promotions, qui permettent de profiter d’un taux boosté allant parfois jusqu’à 3%.

Le livret bancaire n’offre véritablement une rentabilité acceptable que dans ce cas là. Car si on ne s’intéresse au taux en vigueur que pendant les périodes « dites normales », on s’aperçoit que la performance ne fait pas grimper aux rideaux, les taux de base suivant la courbe descendante de celui du livret A.

Certains livrets bancaires offrent même au final un rendement inférieur si on prend on compte la fiscalité et qu’on oublie de souscrire en période de promo.

Les banques en ligne

Il faut donc bien choisir votre livret, et ne pas se laisser griser par des promesses d’allégresse qui n’en sont pas. A ceux qui pensent gagner 2% d’intérêts je dis : vérifiez bien s’il s’agit d’un taux net ou brut, et recalculez le taux en n’oubliant la fiscalité qui viendra tout plomber, comme à son habitude.

Ce sont encore les banques en ligne qui s’en sortent le mieux. Intéressez vous aux offres Internet de

  • Fortuneo,
  • Zesto (Renault),
  • la banque de PSA,
  • Hello Bank (groupe BNP Paribas),
  • Monabanq,
  • ING…

Et sautez sur une occasion si elle se présente !

L’assurance-vie de plus en plus populaire

Et pourtant, elle rapporte moins qu’avant ! Mais elle reste quand même le placement avec lequel on a le plus de chance de gagner un peu de sous, raison pour laquelle l’assurance vie a encore de beaux jours devant elle. Il faut dire que son concurrent direct, le livret A et plus généralement tout ce qui touche à l’épargne réglementée s’écroule depuis qu’on est passé sous les 1%, tout un symbole.

Combien ça rapporte ? Le rendement de l’assurance vie reste bien au dessus de l’inflation

Votre capital est-il garanti ?

Rappelons que pour toute souscription d’un contrat fonds en euros, le capital est garanti. Quand à la rémunération brute, elle tourne autour de 2,5% en ce moment. Il est possible de gagner plus, en investissant sur des unités de compte, mais là, c’est quitte ou double.

Les performances de la bourse seront à scruter de près, dans un sens comme dans l’autre. Elle monte, largement au dessus des 5000 points c’est le jackpot, elle redescend flirter avec les 4000 points et là c’est la faillite…

Les rendements de l’assurance-vie sont-ils trompeurs ?

Comme toujours, il faut se méfier des belles promesses et des rendements qui semblent trop beaux pour être vrais. Car si le taux de 2,5% peut en allécher certains, ils ne doivent pas oublier qu’ils y aura des frais à déduire, et des taxes… Mais aussi l’inflation. Celle-ci, il ne faut jamais l’oublier à l’heure de faire ses calculs.

Ne perdez pas l’inflation de vue !

Si les économies rapportent, l’inflation vient toujours pondérer l’argent gagné sur une année. Et pour ceux qui gagnent des fortunes, où qui ont l’impression de les gagner avec les unités de compte, ne pas oublier que les moins values ont été très importantes ces dernières années, et quand on retranche les – aux +, sur 10 ans, il ne reste pas forcément grand chose dans l’escarcelle de l’épargnant moyen.

En définitive, nous recommandons d’éplucher son contrat d’assurance vie à la loupe, en particulier pour y déceler d’éventuels frais cachés.

Les placements défiscalisés : attention danger

Ils ne sont pas à mettre entre toutes les mains et ne sont recommandés que pour les investisseurs avisés. Certains produits disponibles actuellement sur le marché pour économiser des impôts peuvent aussi faire perdre beaucoup d’argent, mieux vaut donc savoir où on met les pieds avant de s’engager.

Ainsi, dès que vous entendez parler de defiscalisation immobilière, qu’il s’agisse du Girardin ou d’autres choses, d’investissement dans le photovoltaïque, soyez particulièrement attentif aux conditions de souscription et méfiez vous des rendements que l’on vous promet exceptionnels, entre 4 et 7% si on en croit plusieurs publicités trouvées sur le net.

Méfiance aussi avec les investissements atypiques !

Encore des placements qui font rêver ! Il faut dire que la possibilité de multiplier son capital par 2, 3 ou 4 en très peu de temps est attractive… Mais qui dit multiplication dit aussi possible division, voire plus rien du tout, comme on peut parfois le voir avec certaines actions boursières.

D’une façon générale, les investissements magiques n’existent pas, et il faut bien avoir conscience que si on vous promet monts et merveilles, il y a fort à parier que vous vous trouviez en face d’une arnaque. Les escrocs inventent chaque jour de nouvelles combines, et devenir un pigeon n’arrive pas qu’aux autres, donc méfiance.

Sachez raison garder

Dès qu’on vous parle de placement atypique, il faut mettre les sirènes d’alertes en marche dans sa tête, car les risques sont forcément démesurés, mêmes s’ils ne sont pas tous des arnaques, heureusement. Dans tous les cas, penchez vous aussi sur les frais des intermédiaires. Au dessus d’un certain seuil, c’est tout sauf une bonne affaire.

En définitive, vous l’aurez compris, « meilleur placement » et « sans risques » sont rarement des termes qui vont ensemble, et les associer dans une même phrase est même contre nature. Quel sera le « miracle » de 2018 ? Attendons quelques mois pour le savoir, surtout pour le court terme.

À lire : investir dans l’immobilier en Espagne en 2018

Investir 1000 euros: quel est le petit investissement le plus rentable avec un petit budget ?

Investir 1000 euros, c’est rien et beaucoup à la fois. Trouver un placement rentable pour une si petite somme n’est pas chose aisée. Il n’a a qu’à voir ce qu’elle rapporterait avec un livret A : 0,75% ! Pour vous diversifier, vous pouvez investir dans :

  • L’immobilier (même avec une petite somme)
  • La bourse
  • Dans le prêt d’argent,
  • Et même dans un cheval de course (comme vient de le faire Antoine Griezmann)

Le crowdfunding immobilier

Qu’est-ce que c’est ? Vous achetez des parts d’un projet avant qu’il ne sorte de terre. Tout a commencé avec le financement des entreprises. Puis le phénomène est devenu plus important, et le le crowdfunding immobilier est né.

Attention : ne pensez pas qu’il s’agisse ici d’un investissement à fond perdu. Nous sommes dans la configuration d’une bonne rentabilité, avec un objectif de rendement de 8% dans le meilleur des cas et si les choses se passent bien.

Où et comment investir ?

Nous vous recommandons de lire ces articles :

  1. Acheter en banlieue
  2. Acheter en Espagne

Certaines sociétés, comme Lymo audite ont investi le créneau, et proposent de tout prendre en charge, jusqu’à la construction et la vente, pour pouvoir rembourser ceux qui ont mis de l’argent dans les projets immobiliers au bout de 2 ans grand maximum.

L’avantage : il n’y a pas de frais de dossier et que tout peut se faire par Internet.

Le montage d’un projet : explication par un schéma simple

D’autres sociétés, comme Dividom

Elles se servent du crowdfunding pour proposer de l’immobilier locatif. C’est alors un loyer qui va rentrer tous les mois, avec la possibilité de sortir du projet dès que les parts sont revendues.

Celui-ci peut être monté sous la forme d’une SAS ou d’une SCI, en fonction de la configuration et de l’avis des experts. A chacun donc de choisir son investissement qui rapporte avec la perspective alléchante de gagner de l’argent.

Un investissement rentable avec un petit budget

Il n’y a pas de « petits » projets. Il n’y a que des revenus locatifs, versés en fonction des apports de chacun, mensuellement ou tous les 3 mois.

CET ARTICLE PEUT VOUS INTÉRESSER : acheter pour louer.

Quant au risque de loyer impayé, il existe, mais relativement. En effet, pour éviter les mauvaises surprises, il est possible de souscrire une assurance propriétaire qui prendra le relais en cas de locataires récalcitrants à payer leur loyer.

Pourquoi choisir le crowdfunding pour investir dans l’immobilier ?

Parce qu’il faut vivre avec son temps ! Cet argument devrait se suffire à lui même, mais il y en a d’autres, en particulier les rendements qui battent tous les records. 8%, ce n’est pas rien, et ce pourcentage à 2 chiffres fait rêver tous ceux qui ont un peu d’argent à placer dans autre chose qu’un livret A. Le montage fonctionne à condition de ne pas se faire avoir par certains pièges qui sont monnaie courante dans le secteur.

Alors : SCI ou crowdfunding ?

Ce que vous devez savoir

Il faut donc se méfier des slogans qui promettent monts et merveilles. On ne devient pas millionnaire en investissant 1 euro, ou même 1000 euros. Mais il faut bien reconnaître que les promesses sont alléchantes et qu’il est possible de se faire avoir par une publicité un peu trop agressive.

Ce qu’il faut savoir, c’est qu’en matière de crowdfunding immobilier rien n’est garanti. Personne ne peut s’engager sur l’honneur à vous faire gagner de l’argent. Il y a des risques, et il faut accepter de les prendre. Quant au pourcentage annoncé, il correspond aux promesses de gains dans le meilleur des cas, autant dire que cela arrive rarement quand même.

Pour les amateurs d’émotions fortes

La règle en matière d’investissement est simple : plus on prend de risques, et plus on peut gagner de sous. C’est la même chose pour la bourse ou pour les placements qui ne sont pas garantis. Car le promoteur ou le gestionnaire peut faire faillite, ce sont des choses qui arrivent, même aux meilleurs.

Pour se prémunir au maximum, il y a tout de même des règles à respecter, comme s’assurer de l’agrément du prestataire et de ne pas mettre toutes ses économies dans le même panier.

Comment investir ?

En passant par une plateforme dont s’est le métier, c’est mieux. Elles poussent comme des champignons, mieux vaut donc partir avec l’idée de faire une sélection draconienne entre elles. Leur fonctionnement est à peu près similaire : la mise n’est pas récupérable immédiatement.

L’exemple de Wissed

L’astuce : tous les programmes immobiliers qui font appel au crowdfunding ne sont pas logés à la même enseigne fiscalement. Certains vous oblige à payer la CSG, alors que d’autres peuvent s’inscrire dans le cadre d’un PEA. A chacun de prendre sa calculette et de faire les calculs.

Le prêt entre particulier

Le ticket d’entrée est à mille euros, au minimum. C’est un bon point de départ quand on n’a pas de grosses économies, mais la volonté d’en faire quand même quelque chose, et d’aider à financer l’économie réelle. Le moyen le plus simple pour se lancer dans le PAP reste de passer par Younited Crédit.

Cette plateforme de crédits d’un genre nouveau à une règle simple : plus on investi à long terme, et plus le rendement sera important, de 4 à 9% brut par an selon les durées et le profil plus ou moins risqué des emprunteurs.

Le principe

Il reste de mettre en rapport un particulier qui a besoin d’argent et qui veut faire un prêt sans passer par une banque avec un autre qui lui veut réaliser un placement rentable tout en permettant à ses économies de prendre une part active à l’économie avec un grand E. Les apports sont mutualisés, ce qui diminue le risque.

Younited Credit : des règles simples

L’inscription se fait en 2 temps pour les personnes physiques et majeures : d’abord sur le net (en passant par le site de la plateforme); puis par l’envoi d’un dossier complet par courrier accompagné du versement (par chèque ou par virement). Les frais, eux, sont minimes, sauf si la demande de remboursement intervient plus vite que prévu.

Présentation en vidéo de la plateforme

Acheter des pièces d’or : une bonne idée ?

Le métal précieux a toujours été une valeur refuge, c’est dit et redit par les analystes financiers depuis des décennies. Mais en ce moment, c’est carrément du sauve qui peut tant la demande en lingots et en pièces est forte.

Passer par la monnaie de Paris et acheter des tirages limités est une façon d’en acheter un peu, dans le cas ou la crise reviendra battre le fer. De plus, si elles ont une valeur faciale, elles ne pourra pas descendre en dessous, ce qui assure au moins de ne pas perdre d’argent.

Il faut surveiller le cours

Il n’y a donc pas grand risque à faire ce genre d’investissement, tout en sachant que le revers de la médaille, c’est de ne pas gagner grand chose sur l’opération, sauf retournement inattendu du cours de l’or. Mais il faudrait qu’il progresse de beaucoup pour gagner de l’argent dans cette opération là.

Ce n’est pas donc dans le cours du métal qu’il faut chercher la grosse plus value quand on achète une pièce de la monnaie de Paris, mais plutôt dans l’intérêt des collectionneurs pour tout ce qui est rare. Plus le tirage sera petit, et plus la pièce sera recherchée.

Devenir propriétaire d’un cheval de course en multi-propriété : une fausse bonne idée ?

Les courses ont permis à des gens de devenir millionnaires, alors que rien ne les prédestinaient à cela. Sauf qu’un crack, un cheval qui galope comme le vent, c’est une fortune. Et encore. Mieux vaut être déjà dans le sérail pour avoir des chances de l’acquérir. Si vous n’évoluez pas dans ce milieu assez fermé, il y a des chances que vous achetiez aux enchères un tocard qui ne vous rapportera que des dettes et des ennuis.

Combien ça coûte ?

Pour éviter de se faire avoir et d’être le pigeon de service, la multi propriété est une solution intéressante. Elle permet de ne pas débourser 100000 euros pour acheter un bon cheval de course, mais simplement d’acquérir des parts et de partager la propriété avec d’autres passionnés de courses de chevaux.

Ce système permet d’investir dans des galopeurs, des trotteurs ou des sauteurs qui ont un prix élevés, et donc des chances de rapporter gros. De la même façon, les frais d’entretien sont partagés entre tous, ce qui limitent les pertes si les gains ne les couvrent pas.

D’autres investissements pas si fous que cela pour changer de vie :

Acheter des actions Google

Le géant américain en a créé des millionnaires ! Ceux qui avaient cru en lui à ses débuts ne s’en sont pas mordus les doigts, loin de là ! Mais depuis son introduction en bourse, l’action a fait du chemin. Avec 1000 euros, vous ne pourrez même pas acheter plus de 2 actions de l’entreprise Google. Et oui, il fallait sauter dans le train au bon moment.

Alors, bourse ou immobilier ?

Pensez au long terme

Sauf que sur le long terme, ce n’est peut-être pas encore un mauvais calcul. En effet, l’action continu de grimper doucement mais sûrement, et on n’est pas à l’abri d’une découverte majeure du géant américain faisant bondir son cours. Rappelons à ceux qui ne suivent pas l’actualité des valeurs boursières que la maison mère de Google s’appelle maintenant Alphabet.

Attention toutefois : investir en bourse n’est pas sans risques.

Si vous n’avez qu’un petit budget à investir, pas de panique : même les plus grands ont commencé par là. Seulement, il va falloir être patient, et réinvestir les bénéfices, au fur et à mesure. Vous pouvez choisir de sortir des sentiers battus ou non. Investir une petite somme ne vous rendra pas millionnaire, mais les petits ruisseaux font les grandes rivières. À méditer.

Les secteurs d’activités porteurs qui vont cartonner: 50 idées pour les entrepreneurs pour créer son entreprise !

Se mettre à votre compte c’est l’occasion de prendre vous même les choses en main. Reste à trouver dans quel domaine créer votre entreprise, car tant qu’à bien faire les choses, autant trouver un créneau porteur et la bonne idée pour  vous lancer. Les secteurs en expansion et les idées qui marchent se trouvent autour de vous. Ouvrez donc les yeux et voyagez.  Si vous manquez d’imagination, vous trouverez à suivre une liste d’idées pour les auto-entrepreneurs, ainsi que des pistes pour vous financer.

Les franchises qui marchent à l’étranger

Quelle entreprise voulez-vous créer ? Une franchise qui cartonne ? Trouver le bon concept pour sa petite entreprise c’est aussi ça. Aller voir ailleurs ce qui fonctionne, et dès que vous trouvez qu’il y a une piste à exploiter, il faut foncer, car les concurrents, eux, n’attendront pas pour se lancer et vous devancez.

Les idées pour les auto-entrepreneurs qui en veulent se trouvent donc un peu partout sur la planète : de l’autre côté de l’atlantique, en Asie, au Brésil, en Australie, et même en Afrique quand il s’agit de recyclage et de développement durable.

Idées de créations d’entreprises :

  1. Vous lancer dans une box : produit de beauté, livre…
  2. Dans le street-food : bar à soupes, sandwichs gastronomiques
  3. Ouvrir un restaurant à thème : spécialisé Moyen-Âge, forêt vierge…
  4. Où un bar spécialisé : toutes les bières du monde, bar à cocktails…
  5. Faire du bio : alimentation, cosmétique, produits ménagers
  6. Ouvrir une cave à vins avec une prédisposition pour un produit en particulier : les rhums, les champagnes…
  7. Créer une boutique qui vend des articles d’occasions : bric à brac, dépôt vente…
  8. Ou un commerce ambulant : boulangerie, épicerie…
  9. Importer des produits d’ailleurs : faire connaître l’artisanat d’autres pays dans le votre
  10. Profiter des nouvelles technologies : prendre des photos grâce à un drone…

Les secteurs d’activités porteurs en France sont à inventer, et pour ce faire, il est bon de s’inspirer aussi des bonnes idées des autres, à condition de ne pas être rebuté par les formalités administratives éventuelles.

Vous cherchez un secteur porteur : osez innover !

Pour gagner, il ne faudra peut-être pas ouvrir une supérette ou une laverie automatique, mais plutôt innover et faire ce qui ne se fait pas encore en France.

La laverie vous intérèsse quand même ? Lisez ici combien ça rapporte !

Actuellement, les franchises qui ont le vent en poupe concernent

  1. Le coaching pour les petites entreprises (finit les consultants à 1 milliard de dollars),
  2. les services de restaurations VIP à domicile,
  3. pour nos compagnons à 4 pattes,
  4. des sandales hyper pratiques et super fashion (Flip-flop Shops),
  5. le nettoyage de moquette,
  6. le coffee shop façon Starbucks mais axé sur le café et les sandwichs,
  7. les cours pour enfants (musique, cinéma…),
  8. les biscuits bio
  9. les micro brasseries
  10. le lavage écologique de voitures

SUR LE MEME SUJET : quelle franchise rapporte le plus ?

D’autres idées sympa venues des USA

Les idées de business qui cartonnent à l’étranger ne manquent pas, surtout du côté des Etats-Unis, plutôt bons lorsqu’il s’agit de lancer les tendances pour gagner beaucoup d’argent.

Vous en voulez encore ? Il n’y a qu’à demander, et à aller faire un tour sur le web où les idées fourmillent. Ou alors, mieux encore, prendre un avion pour New York et humer l’air du temps (presque à la portée de toutes les bourses à condition d’avoir un plan pour dormir sur place).

  1. Ouvrir un salon de tatouages
  2. Eclairer les jardins, les rendre esthétiques
  3. Mettre les gens en relation grâce à un réseau social
  4. Créer votre maison d’hôtes
  5. Monter les meubles de ceux qui n’y arrivent pas
  6. Devenez coach : sportif, pour les couples…
  7. Aller rendre des services à domicile : couper les cheveux, maquiller…
  8. Lancez vous dans la thérapie : par la musique, par l’art…
  9. Devenez décorateur d’intérieur
  10. Ou bien planificateur de mariage

Car où mieux qu’aux Etats-Unis est-il possible de faire fortune en partant de rien ? Si il y a un pays où tout est possible, c’est bien celui de l’oncle Sam où on peut devenir millionnaire en commençant dans le ruisseau. Les exemples ne manquent pas. Si les américains y arrivent, pourquoi pas vous ?

À LIRE AUSSI : les nouveaux concepts de restauration

Les Etats-Unis : terre d’innovation

Actuellement, ce qui cartonnent sur place, ce sont les weeding planner. Car c’est un service qui s’adresse aux riches, pour lesquels l’organisation d’un mariage, mais aussi de la lune de miel de leurs rêves peut rapporter gros.

Ce qui marche fort aussi, ce sont :

  1. Les clubs de sports très ciblés, comme ceux pour les enfants, les femmes, ou les gros.
  2. Permettre à des particuliers de louer leur place de parking plutôt que de la laisser vide.
  3. Toutes les enseignes qui proposent de la nourriture seine et bio explosent également (dans le bon sens, l’époque de la junk food semble être révolue).
  4. Ouvrir une pension pour chats et chiens
  5. Permettre aux gens de cuisiner dans un endroit vraiment fait pour cela
  6. Les zones de repos pour faire une sieste en pleine ville
  7. Les agences de voyages qui organisent une véritable aventure
  8. Devenir négociateur immobilier en ligne
  9. Cultiver des épices rares (safran)
  10. Ouvrir un commerce associatif (un garage à vélos par exemple)

Créer votre start up

La FinTech, le mariage des nouvelles technologies et de la finance : un secteur d’avenir pour créer une start-up ! Mais qu’entend t-on derrière ce langage de geek ?

C’est un secteur qui regroupe tout ce qui touche de près où de loin à la finance et aux entreprises : prêt, entrée au capital, apport de trésorerie, financements diverses et variés. Car aujourd’hui, les boîtes peinent à trouver les fonds nécessaires pour se lancer ou pour se développer, les banques étant assez réticentes à s’engager financièrement sans savoir de quoi demain sera fait.

Des exemples :

  1. Un comparateur de services
  2. Un réseau social
  3. De la formation en ligne
  4. Une boutique de vente de vêtements pour enfants par Internet
  5. Un blog sur vos voyages
  6. De l’analyse de données
  7. De la livraison de vins
  8. Une agence de conseil
  9. Des cours en ligne
  10. Des jeux en ligne

Les réseaux sociaux ce sont donc engouffrés dans cette brèche laissée libre. Les chefs d’entreprises, ou les entrepreneurs, ont ici une nouvelle possibilité de trouver des fonds, grâce aux particuliers qui investissent leurs économies et qui croient en cette économie là.

Le crowdfunding : pour financer votre projet sans passer par les banques

La plus célèbre branche de la fintech est le crowdfunding qui a vu se développer un nombre de start-ups hallucinante, dont certaines sont devenues de véritables concurrentes pour les banques, qui ne les avaient sans doute pas vu venir et qui doivent revoir à la baisse leur frais bancaires pour rester compétitifs, car un système parallèle au circuit classique est en train de se créer.

La révolution est en marche, et ceux qui n’y croient pas se fourrent le doigt dans l’oeil, car la fintech accélère à un rythme soutenu depuis son apparition il y a 15 ans.

DE L’ARGENT A PLACER ? investir 100 000 euros

Vous voulez changer les monde ?

Comprendre le crowdfunding en vidéo :

Source :TopoVideo

Et les gros actionnaires, habitués à prendre des risques entrent maintenant au capital de ces sociétés en pariant sur l’avenir et en espérant des gains à la hauteur des promesses. Et les incubateurs sont plein à craquer de toutes ces jeunes poussent qui veulent changer le monde.

Vous faire prêter de l’argent par des particuliers

Qui n’a pas encore entendu parler des plateformes de crédit entre particuliers ? Pas grand monde, ou alors il faut vivre seul en pleine brousse. Le principe : ce sont des particuliers comme vous et moi qui vont faire des crédits, où investir dans des entreprises dans lesquelles ils croient.

Explication en vidéo :

Source : La boite à idées

Un autre secteur d’activité porteur: l’e-santé !

Ouvrir une start up dans la santé est aussi à la mode, tout comme la recueil de ses données sur son smartphone afin de prévenir les éventuels incidents physiques. Il est donc possible d’améliorer sa santé en surveillant son comportement. Chaque jour, on consulte son algorithme et on se rassurer, ou non.

D’une façon générale, tout ce qui concerne la santé connectée marche. Ainsi, on peut par exemple savoir si on a bien pris ses médicaments. Pour cela, il suffit d’équiper une boîte de capteurs. Le pilulier de mamie pourra même très bientôt lui faire la conversation, ce qui vous économisera un long coup de téléphone. Je rigole.

La e-consultation

De la même façon qu’il sera possible de parler avec sa boîte de médicament, on pourra bientôt consulter un médecin, un psy ou un spécialiste directement sur le net, même s’il y a encore des barrières psychologiques à lever pour cela.

Et à quand les jambes et les bras bioniques ? On vient bien de faire une main avec une imprimante 3D. Plus rien n’est impossible dans ce monde, et 2017 va vous épater.

Entrepreneurs: avec « l’uberisation » de l’économie, tout est à réinventer !

On parle d’uber à toutes les sauces, mais il faut voir plus loin qu’une simple appli pour trouver un chauffeur, puisque la façon dont fonctionne uber avec succès dans le monde (sauf en France) va s’appliquer à tous les secteurs de l’économie, et il y a encore des marchés à prendre avec les applications pour smartphones.

C’est le progrès, et les corporations même organisées ne pourront pas aller contre. Cela va créer de l’emploi et du pouvoir d’achat, et donner un coût de booste à l’économie qui en a bien besoin. Trouver un service ou un produit avec une application sera un réflexe pour la nouvelle génération, et c’est elle qui va faire le monde.

Innovez, faites vous plaisir, car demain vous appartient. Ce sont les entrepreneurs qui vont sortir leur pays de la crise, tout est à réinventer. Et si vous ne voulez pas prendre de risques, il vous reste toujours le livret A !

Meilleur investissement 2018: immobilier locatif vs. actions boursières

Chaque année on se pose la même question : pour faire fructifier son épargne, est-il plus judicieux d’investir dans la pierre et dans l’immobilier locatif, ou alors faut-il acheter des actions ? 2018 n’échappe pas à ce duel au sommet. Devenir propriétaire d’un appartement, c’est une grosse somme, et un placement pour plusieurs années.

Prendre des actions, c’est un peu le contraire. On peut démarrer avec un petit capital et il faut être très réactif. De plus, quand il s’agit de la bourse, quelque soit la valeur sur laquelle on investi, c’est prendre des risques, avec la possibilité de ne pas récupérer son capital. Les deux placements ont donc des points forts et des points faibles. A chacun de se faire son idée, en toute connaissance de cause.

L’immobilier est le meilleur placement à long terme


Etes-vous prêts à attendre 10 ans ? C’est à peu près la période pour qu’un investissement immobilier soit rentable. Il faut donc avoir du temps devant soi, ou vouloir se constituer un patrimoine pour que les générations futures en profitent. Mais quand on parle de longue durée, l’immobilier locatif arrive en tête du podium.

Avec la pierre, pas de risques de tout perdre, même en cas de chute des loyers, ça ne va jamais bien loin. Année après année, on reconstitue donc sa réserve, les plus malins peuvent même réussir à se faire financer entièrement l’investissement par le crédit.

Si on prend en exemple le passé, un appartement acheté à Paris il y a 10 ans a depuis rapporté un paquet d’argent. Cela ne laisse pas présager du futur, bien sur, mais on peut penser raisonnablement qu’il y a encore les moyens de faire fructifier son capital à condition de savoir attendre et de ne pas réagir par la panique quand des crises, petites ou grosses, viennent secouer l’économie mondiale.

Pourquoi faut-il acheter ?

Les taux des crédits tout d’abord. Même si ceux-ci remontent, ils restent très éloignés de ceux qu’on pouvait souscrire il y a 2,3 ou 5 ans. Si on associe à cela une chute relative des prix de l’immobilier, c’est donc le bon moment. Bien sûr, il ne faut pas acheter n’importe quoi, et ne pas se focaliser uniquement sur le prix. Le meilleur rendement locatif reste celui des petites surfaces, dans les grandes villes étudiantes, en contre-ville.

Le reste, c’est de la littérature. D’autres placements auxquels on ne pense pas forcément de prime abord sont tout aussi rentables : les places de parking par exemple. Certains sont devenus riches rien qu’avec cela. Et l’avantage, c’est qu’il ne faut pas beaucoup d’argent pour se lancer.

Soyons franc

Personne ne peut lire ce qu’il en sera demain dans sa boule de cristal sans se faire traiter de charlatan. Mais en respectant certains principes d’achats, comme un prix correct et une bonne situation, il n’y a pas de raison que cela ne rapporte pas, avec l’espoir d’une belle plus value s’il y a une revente dans une décennie.

A suivre : l’évolution des taux d’intérêts. Ce sont eux qui sont au coeur du système, et qui décident de la fluctuation du marché, à la hausse comme à la baisse.

Investir dans l’immobilier: plusieurs idées


Personne n’a la science infuse. Mais à bien y réfléchir, certains investissements peuvent être la bonne idée. D’abord le neuf. Certes, il est un peu plus cher à l’achat, et la rentabilité prend un peu plus de temps que dans l’ancien. C’est vrai, sauf à acheter avec un coup de pouce de l’état. Le plus connu actuellement, c’est celui de la loi Pinel, qui a succédée à celle de Duflot, elle même venant après la regrettée Scellier.

Cette loi permet de défiscaliser une partie de son investissement, en le louant aux conditions édictées pour une période allant de 6 à 12 ans. La réduction d’impôt est conséquente, allant jusqu’à 21% du prix d’achat, de quoi donner des idées à qui veut se constituer un patrimoine à moindre frais.

Mais cette loi n’a pas que des avantages et toutes les zones géographiques ne sont pas éligibles au dispositif, notamment celles évoquées un peu plus haut pour un achat réussi. C’est donc quand même prendre un petit risque, mais quand on paye beaucoup d’impôts, c’est l’occasion d’en économiser une partie.

La gestion immobilière : un eldorado ?

Mais il n’y a pas que la loi Pinel dans la vie d’un nouvel acheteur immobilier ! On peut choisir de mettre ses sous dans une résidence de tourisme, ou pour des personnes âgées, ou même pour des étudiants (bien que la baisse des APL annoncée ne soit pas, mais alors pas du tout une bonne nouvelle).

L’avantage est que vous n’avez ici rien à gérer, vous vous contentez d’encaisser les loyers (à condition que les biens se louent, bien évidemment). Mais la gestion immobilière réserve parfois de mauvaises surprises.

gestion locative

On n’a pas toujours a faire à un « bon » gérant, ni à des biens construits au bon endroit. Il faut donc éviter de croire les publicités et toujours se rendre sur place pour se faire sa propre idée des perspectives, alléchantes ou non. Car des locaux vacants trop longtemps viendront plomber les rendements, c’est certains. Quand à la revente de ses biens un peu particuliers, les prix ont chuté récemment. Donc pour la plus-value, il faudra repasser.

L’ancien ne se démode pas

Des appartements bien placés, construits avec de belles pierres, bien solides, se louent assez facilement, à condition d’être dans les prix du marché. Par contre, les loyers ont tendance à baisser, sauf pour les studios et les T1.

Il faut dire qu’à force de piocher dans leur épargne, les français n’ont plus autant de sous qu’avant. On peut toutefois compter sur un rendement de 4% par an. Peu de placements peuvent en dire autant en ce moment.

Des placements à la mode

Qui n’a pas aujourd’hui entendu parler du financement participatif pour un achat immobilier ? Ca consiste à acheter des parts du SCPI, on parlera alors de pierre papier, avec d’autres.

On peut donc ainsi devenir propriétaire tout en ayant pas une grosse somme à investir. On peut aussi parler du Crowfunding immobilier, qui permet à des projets de se lancer, avec l’aide et l’investissement d’autres particuliers.

Acheter des actions

Alors voilà, nous y sommes, la bourse, avec ses tentacules, et ses vautours attendant de pied ferme le petit porteur aux mains tremblantes.

Mais la bourse, c’est aussi de bonnes perspectives de gains (même la bourse chinoise peut rebondir !), dans un laps de temps assez court, pour qui saura vendre et acheter ses titres au bon moment. Une question de timing donc, et d’expérience aussi. Un placement à ne pas recommander à tout le monde, loin de là.

L’automobile, tendance de l’année

Il faut avoir le coeur bien accroché pour parier sur la remontée du cours de Volkswagen, et pourtant. De même que la faillite du groupe, c’est quelque chose qui pourrait bien arrivé, et même assez vite si on a confiance dans les allemands et dans leur capacité de se redresser contrent vents et marées.

Car malgré le rappel des véhicules, les amendes et les frais de justice, faisons confiance au groupe pour redresser la barre. C’est donc l’occasion de profiter de la baisse sur le titre. Celui-ci a perdu en quelques jours plus de la moitié de sa valeur, mais VW à la trésorerie nécessaire pour faire face.

Personne ne sait ce qui va advenir, mais l’occasion est belle d’entrer sur cette valeur à ce prix. Rappelons que dans son sillage, c’est tout le secteur de l’automobile qui a largement baissé. Hors, les ventes de voitures sont bonnes, et d’ici quelques mois, ce scandale ne sera qu’un vieux souvenir.

Une grande tendance à suivre : les voitures sans conducteurs


voiture dans chauffeurCes voitures connectées pouvant rouler sans conducteur pourraient suivre la voie des imprimantes 3D, des drones et de la biotechnologie du côté de la bourse, avec de belles envolées.

On parle beaucoup de Google et d’Apple mais plusieurs autres sociétés se tirent actuellement la bourre pour arriver sur un marché encore vierge. On pense à la boîte canadienne QNX au système d’exploitation bien avancé, mais aussi à Delphi et à Nvidia, la spécialiste des cartes graphiques.

Les voitures sans conducteurs sont donc un pari sur l’avenir, mais qui peut se révéler payant à l’heure où les marchés cherchent un nouvel eldorado dans le quel se lancer pour réaliser de bons profits, et rapidement. Ces sociétés pourraient donc exploser en 2017 (dans le bon sens) et favoriser ceux qui auront eu le nez fin.

Des innovations à venir de tous les constructeurs automobiles

Les grands groupes n’ont pas le choix et doivent eux aussi investir dans cette grande tendance. C’est notamment le cas de Toyota qui a déjà dévoilé aux yeux du monde son prototype de voiture autonome.

Bien sûr, de là à la commercialiser, il y a encore du chemin, mais la route pourrait être moins longue qu’il n’y paraît. On parle de la possibilité de rouler « sans conducteur » à partir de 2020, et dans les portions d’autoroute après péage uniquement, la technologie pouvant prendre le relai du volant si besoin.

Le Japon est très investi sur le sujet puisque Nissan travaille aussi sur son propre projet. Cette concurrence saine est appuyée par le gouvernement japonais qui y voit ici une possibilité de leadership dans un secteur industriel encore vierge de tout bénéfice.

Et les français ?

Et bien eux aussi s’y mettent, il ne s’agirait pas de rater le train. Et chez nous, le précurseur, c’est Citroën, la marque aux chevrons ayant ici des chances de revenir sur le devant de la scène.

Pour preuve, ce test probant long de plus de 500 kilomètres où c’est la voiture qui a changée les vitesses, fait les dépassements, et ralentie quand il le fallait. Fini les amendes pour dépassement de la vitesse autorisée quand personne d’autre n’est derrière le volant que la machine. Les radars risquent de ne plus rapporter autant…

Mais la sécurité routière, elle, aura tout à y gagner. Toutefois, la joie de pouvoir posséder une voiture sans conducteur et d’y faire ses mots croisés pendant le trajet n’est pas pour demain. Sécurité oblige, il faudra la tester, et la re-tester, encore et encore. Les plus optimistes parlent de 2020, les plus réalistes de 2030.

Mais Citroën n’est pas la seule « française » à y croire, Peugeot aussi, qui fait partie du même groupe, mais aussi Renault avec son prototype s’inspirant de sa fameuse Zoé. Reste à obtenir l’autorisation de rouler sur les routes françaises, et ça n’est pas gagné d’avance.

Mais à l’instar du gouvernement japonais nos dirigeants devraient rapidement comprendre que cette révolution est énorme, et les chances qu’elle se transforme en mine d’or pour les constructeurs est réelle, même si tout reste encore à faire pour cela.

Et les américains ?

Partout où il y a de l’argent ils sont là, ils sont même les premiers à avoir lancé la machine. Tesla, qui fabrique des voitures électriques travaille ainsi lui aussi sur le pilotage automatique pour rendre ses véhicules autonomes, au moins en partie.

Pour le moment, il s’agit plus d’une aide à la conduite, qui va être installée dans les versions récentes de la marque. Pour aider le conducteur : des caméras et des radars autour de la voiture. Fini la galère des créneaux interminables, le conducteur n’aura plus rien à faire pour que la voiture se gare. Elle pourra le faire toute seule.

Les meilleurs

Mais les deux géants du secteur en Amérique restent quand même Google et Apple. Même Uber s’est lancé. Cette concurrence est saine, puisqu’elle fait évoluer la technologie très vite.

Car celle dont tout le monde parle, c’est quand même la Google Car, qui parcoure depuis des mois déjà la Silicon Valley, conduite par des employé de la marque afin de la tester dans des conditions réelles. Bon pour l’instant, niveau vitesse, c’est le minimum syndical : pas plus de 40 km/heure (un accident serait mal venu).

Mais partout ou se trouve Google, Apple n’est pas très loin. La marque à la pomme a mis les moyens et a sorti la grosse cavalerie pour tester son propre modèle.

Immobilier ou bourse, il y aura donc pour tous les gouts. Espérons toutefois que ces placements se révéleront digestes.

Petit investissement rentable : parking, effet de levier (forex, options binaires…), vache, pièces d’or ?

Dans quoi investir  pour gagner de l’argent ? C’est la question que se pose tous ceux qui ont des économies à placer et qui sont à la recherche d’un petit investissement lucratif. Et les pistes ne manquent pas, même quand il s’agit d’investir 1000 euros. Il est ainsi possible de débuter en bourse avec un petit capital ou d’ acheter de l’or physique. Les plus farfelus, ou les aventuriers, se lanceront dans des placements nouveaux, comme celui d’investir dans l’achat d’une vache.

Acheter une place de parking


Ce bon plan l’est un peu moins, car l’époque où il était méconnu est révolue. Quand il s’agit de réaliser un investissement avec un petit budget (même si tout est relatif), la rentabilité d’un parking à Paris ou à Marseille doit être étudiée de près. En effet, dès qu’on parle d’immobilier, l’important n’est pas d’acheter pas cher et de louer cher, mais bien de faire le rapport entre la somme à déboursée et ce qu’elle va générée en revenus chaque année.

Peu de gens savent qu’en terme de rendement, un parking bien placé rapportent plus en pourcentage qu’un bel appartement. Il est en effet possible d’espérer jusqu’à 6%, 8 ou 9%, et cela pour des sommes allant de 10000 à trente milles euros pour des emplacements prémiums. Quant aux banques, elles sont moins frileuses qu’avant pour financer ce genre d’investissement atypique, à condition d’être bien placé au centre d’une grande ville comme Lyon par exemple.

Est-ce toujours rentable ?

Ce qui va augmenter la rentabilité, ce sont les charges, presque inexistantes par rapport à l’achat d’un appartement dans une copropriété : pas de frais de rénovation à chaque nouveau locataire, pas de plafond dans le loyer, pas de préavis dépassant 1 mois à respecter pour une éviction, et des candidats à la location qui se bousculent, principalement à Paris, même pour un loyer de 200 euros par mois.

Mais pour évier les déconvenues, il faut payer sa place de parking le juste prix, quitte à bien prendre son temps avant d’acheter, même si ce type d’acquisition peut paraître simple à première vue, du fait du faible montant des sommes engagées. Car au rayon des inconvénients qui ne font pas sourire, il y a quand même le montant des frais de notaire et la taxe foncière à régler chaque année.

Pour ne pas se tromper dans son acquisition

L’emplacement reste la règle d’or numéro 1. Il faudra aussi regarder de près la concurrence, et si le quartier regorge d’immeubles modernes avec parking, laissez tomber. Ne négligez pas non plus les parking municipaux dans votre étude de marché, ils font des abonnements mensuels à des prix bas.

Privilégiez les places assez grandes, où pourront venir se garer des grosses voitures, ce sont les clients qui ont, en principe, le plus d’argent.

Investir une petite somme avec l’effet de levier


effet de levierAvec la bourse, on peut devenir riche très vite, ou ruiné encore plus vite. Et les demis mesures sont rares, encore plus quand on décide de se servir de l’effet de levier qui permet d’acheter à crédit des actions à sa banque.

Celle-ci consent à ses clients la possibilité d’investir jusqu’à 4 fois leurs fonds propres, et de profiter d’une éventuelle hausse des actions ainsi achetées pour s’enrichir. Par contre, si elles baissent, il faudra régler immédiatement ou presque la différence. Il faut donc avoir les reins très solides avant de se lancer de cette façon dans le monde impitoyable de la finance. Beaucoup de petits porteurs ruinés en une seule journée de bourse peuvent en témoigner.

Le système présente toutefois des avantages

Le plus important étant de pouvoir investir sans avoir l’argent pour cela. Et c’est dans le Forex que l’on retrouve les investissements les plus démesurés, là où les plateformes de trading sont près à multiplier les fonds propres de leurs clients par 10 ou par 100 pour attirer le chaland.

Il faut dire que dans le secteur du trading des devises, la concurrence est rude. Car pour gagner de l’argent avec le Forex, il faut investir beaucoup, les variations n’étant souvent que de quelques centimes.

Attention aux pertes et aux arnaques

L’effet de levier n’est pas pour tout le monde, et pour s’y retrouver, mieux vaut être un professionnel de la bourse avec ce que cela implique dans la connaissance des AT (analyses techniques). Quant aux plateformes de trading, il faut quand même s’en méfier, 90% des petits porteurs y laissant des plumes.

Et ne croyez pas que la ruine n’arrive qu’aux autres : une dégringolade de 20% quand on a engagé son effet de levier suffit à passer du caviar aux pommes de terre. Ceux qui vous promettent une richesse rapide ne sont donc que des oiseaux de mauvais augure.

Quand aux publicités ventant des personnes lambdas gagnant des fortunes en restant dans leur canapé, il faut les éviter comme la peste. Gagner de l’argent facilement, ça n’existe pas, surtout en France, et les tradeurs qui deviennent riche y arrivent en travaillant d’arrache pied.

Quant aux arnaques, elles existent, elles aussi, et poussent partout où il y a de l’argent à prendre et des gogos à plumer. Sachez qu’en bourse, il n’y a pas d’investissements surs. Se méfier des incitations, elles pullulent sur le net, et ne servent qu’à enrichir les personnes qui les écrivent.

Acheter une vache


Avouez : vous n’auriez pas forcément pensé tout seul, et pourtant. La vache laitière est à la mode et peut même rapporter gros, c’est le cas de le dire. D’une façon plus générale, tout ce qui touche à l’agriculture a le vent en poupe : récolter des truffes, faire pousser des vignes… Les citadins découvrent que la nature peut générer de bons revenus. Il était temps.

L’idée d’investir dans un cheptel est intéressante, surtout si on vise le long terme, et qu’on réinvesti ses gains. Une vache coûte en effet un peu moins de 2000 euros, et rapporte environ 5%. Faites le calcul : 20 ans suffisent pour doubler son troupeau. Peu de placements peuvent en dire autant, et ce n’est surtout pas le livret A qui viendra me contredire…

Comment ça marche ?

On achète 1 vache, ou plusieurs, selon son budget, en passant par des associations dont c’est le métier et qui regroupent des éleveurs qui vont les louer et s’en occuper (L’AFIC), mais aussi gérer la délicate question des assurances. Vous n’aurez donc pas à vous occuper de la traite, ouf !

Et si vous avez besoin d’argent tout de suite, vous pourrez toujours revendre vos bêtes le moment venu, les risques pour le capital sont peu élevés (même s’ils existent), la population dans sa grande majorité aura toujours besoin de boire du lait et de manger de la viande. Car si le lait est pour l’éleveur, la 1/2 des génisses est pour vous. Et une fois les vaches achetées, il n’y a pas d’autres frais à payer.

Investir dans le made in France

C’est d’abord un plaisir du ventre avant peut être d’en devenir un pour le portefeuille. Et ça ne coûte pas très cher, tout en aidant l’économie nationale à se relever. Prenons le vin par exemple, le fleuron de notre économie. Pourquoi ne pas acheter de belles bouteilles et les conserver dans un endroit approprié en attendant qu’elles prennent de la valeur ? C’est ce que propose Cavissima.

L’investissement de base est peu élevé, 400 euros, et la rentabilité espérée est au dessus de 5%. La question de la qualité d’un millésime reste toutefois ici un enjeu important, tout comme la demande et les caprices de la nature.

Acheter des pièces d’or


Le prix de l’or va faire des fortunes ou les défaire. On peut choisir d’acheter des Louis d’or, des lingots ou bien toutes sortes d’autres pièces dans le précieux métal, à condition de ne pas se tromper lors de l’achat. Car nous sommes ici dans une logique d’investissement, et non pas de collection.

Pour mériter ce titre, elles doivent avoir une proportion d’or supérieure à 900 millièmes et avoir été frappées à partir de 1800. Ce qui compte ici ce n’est pas la rareté, mais bien le poids de la pièce en or (celui-ci sera d’ailleurs à vérifier lors de l’achat par rapport à son poids d’origine). Au niveau de la conservation, attention à ne pas les abîmer. La patine est notamment à préserver, il ne faut pas les nettoyer.

Où acheter des pièces en or ?

acheter des pièces d'orChez des vendeurs spécialisés, ou bien lors de vente aux enchères. Ne vous risquez pas à passer vous même par un particulier si vous ne possédez pas les outils nécessaires pour expertiser les pièces. N’achetez jamais par correspondance.

Les pièces d’or d’investissement par excellence sont : le 20 francs Marianne Coq, les 20 et 10 dollars US, le 20 francs Napoléon et le 10 francs Napoléon, le 20 francs Suisse, le 4 ducats or autrichien, le souverain anglais et le 1/2 souverain, le 50 pesos mexicain, le 20 francs tunisien, le 10 florins hollandais, le 20 Reichsmarks allemand.

Et cette liste n’est que la partie émergée de l’iceberg pour ce qui est de placer son argent ailleurs que dans un livret A. Les idées ne manquent pas, et nul doute que vous serez sollicité. A chacun de démêler le vrai du faux, et d’avoir bien conscience de sa prise de risque.

Cours de l’or: les prévisions des experts sur une baisse ou une hausse des prix

Les prévisions sur l’évolution du cours de l’or sont à prendre avec des pincettes. Le métal jaune monte ou descend  au gré des événements géo-politique de ce monde, et bien malin celui qui saura déchiffrer les tendances pour 2018. Si les experts dans leur majorité parient sur une chute du cours de l’or, d’autres prennent la tendance à rebrousse poil en prévoyant une remontée. Qui croire, et à quel cours ?

Prévisions : la tendance

Quel est le prix actuel de l’or ? Un peu plus de 1200 USD l’once, cela veut-il dire que la descente aux enfers est terminée (enfin pour ceux qui avaient achetés beaucoup plus haut) ? Le précieux métal absorbe tout ce qui se passe autour de lui, et en particulier les événements qui influent sur le cours du billet vert.

Quand le dollar va bien, l’or chute, et quand il va mal, il devient une valeur refuge. Sauf qu’en ce moment, le billet vert ne se porte pas à merveille et que malgré cela, rien ne se passe. Il va donc falloir surveiller de très près l’évolution des taux d’intérêts américains qui s’ils sont renforcés vont causer une baisse supplémentaire pour le métal jaune.

La Chine et l’inflation en ligne de mire

Toutefois, les difficultés rencontrées par la Chine risquent pour l’instant de limiter la reprise, bien que cela soit à double tranchant car du coup, les chinois dans la panade en achètent moins que prévu. Ainsi, le marché de Shanghai a pris la mauvaise habitude de dévisser presque quotidiennement.

Autre donnée qui joue sur les cours : l’inflation. On veut de l’or quand les prix augmentent, et on veut s’en séparer quand ceux-ci stagnent. La tendance n’est pas à une grosse augmentation des prix. Enfin, la bourse sera aussi à surveiller de près.

Les effets de la chute (si chute il y aura)

En finance, tout est lié, et si l’or va mal, elle entraîne à sa suite d’autres placements à commencer par les devises qui s’appuient sur son cours. Lorsqu’il plonge, il entraîne aussi dans son sillage les autres métaux précieux, et presque toutes les matières premières, pétrole en tête, qui n’a pas besoin de cela.

L’or va t-il continuer à faire le yo-yo ?

Ce qui est certain, c’est que pour le moment, les tentatives pour stabiliser son cours n’ont pas fonctionné. Ce dernier n’arrive pas à tenir bon quelques jours, il faut dire que les investisseurs ne se bousculent pas au portillon pour le soutenir.

Et même la bourse, qui baisse, n’arrive pas à le relever, alors que ça avait fonctionné comme ça jusqu’à maintenant. La pression est donc à son comble, et malheureusement, beaucoup prévoient qu’elle va s’accentuer.


NOTRE SELECTION POUR VOUS : quel est l’investissement le plus rentable?


Un pessimisme contagieux

En première ligne, les banques américaines qui font la pluie et le beau temps sur le sujet. Les investisseurs du dimanche, et même les autres, ceux de tous les jours, scrutent leurs prévisions qui sont considérées par beaucoup comme des juges de paix.

Les avis de Morgan Stanley et de Goldman Sachs sont particulièrement attendus. 2018 ne nous promet pas que des jours roses, loin de là si on s’en réfère aux derniers événements. Le lingot d’or ne devrait donc pas être la star que tout le monde attend, à moins que la géopolitique s’en mêle et fasse encore des siennes.

Tendance à la hausse ?

Très peu d’experts prédisent une remontée des prix. Pourtant ils existent, et ils ont le mérite d’avoir le courage de se différencier face au consensus, permettant à ceux qui possèdent quelques lingots de conserver une lueur d’espoir en ces temps troublés.

Ainsi, quelques irréductibles parient sur une explosion du cours, carrément, en prétendant que les sommets sont encore très loin. Pour appuyer ces dires, ils ne croient pas à une remontée des taux par la FED, même si cette dernière laisse courir les bruits du contraire. Dans les faits, personne ne sait dans quel sens cela va évoluer.

Dans un sens comme dans l’autre, on se demande qui manipule l’opinion, et dans quel but. Celui de faire de l’argent, encore et toujours plus, bien entendu.

Guide : comment acheter et stocker de l’or

Bien loin des prévisions, revenons à des choses un peu plus terre à terre, comme le stockage. Car s’il n’est pas difficile d’acheter de l’or, encore faut-il savoir comment le conserver en toute sécurité.

En effet, afin de mettre toutes les chances de son côté pour réaliser un bon investissement, il y a certaines précautions à prendre. La première étant de passer par un professionnel dont le métal jaune est le métier. Les banques par exemple ne sont pas des spécialistes de ce genre de transactions.

Si vous décider d’acheter des pièces ou des lingots en boutique, il ne faut pas vous arrêter à la première vitrine, mais comparer les prix et la qualité proposée.

De la même façon, s’il est possible d’acheter sur le net, il faut éviter de se laisser piéger par des arnaqueurs. Pour cela, l’enseigne vendant sur Internet doit être connu et avoir son siège en France. Si vous achetez des pièces, elles doivent être sous plastique scellé, et accompagnées de leur facture.

Le stockage

Pour le stocker, c’est dans un coffre sécurisé, et nulle part ailleurs. L’idée du matelas est comment dire… Un peu suranné ! On peut passer par un pro qui va garder l’or dans un coffre fort (il y aura des frais pour cela).

Attention au lieu de garde. La fiscalité diffère selon les pays. Privilégiez ceux avec peu de dettes, pour éviter que l’état ne vienne se servir, on ne sait jamais. Personne n’a oublié ce qu’il s’est passé à Chypre.

Pièces ou lingots ?

Les deux mon capitaine. Ces deux formats sont considérés comme des investissements à part entière et non soumis à la TVA. Après tout va dépendre de ce qu’on souhaite faire avec.

Ainsi, les mini lingots ou les autres, les plus gros, ne se coupent pas en plusieurs morceaux et on ne peut pas les recevoir par la poste. Les pièces, du type Napoléon sont plus faciles à revendre, car d’un poids moindre.

Stocker son or à l’étranger

coffre fort orC’est à la mode. Parmi les pays qui ont le vent en poupe pour le stockage de l’or, il y a Singapour. Cette île prend de plus en plus d’importance en Asie malgré sa petite taille. On l’a souvent loué pour son air de paradis fiscal, mais la réalité est tout autre, les gens ayant confondu avec le secret bancaire.

Pourquoi y faire garder son or ? Parce que le pays est un peu la Suisse de l’Asie, et ne connaît la crise ni l’instabilité politique et monétaire. Elle compte de nombreux entrepôts spécialisés dans le stockage de métal précieux. Les taxes y sont minimes par rapport à d’autres pays concurrents.

L’or sera toujours une valeur refuge, en 2018 comme en 2020. Reste que dans l’optique d’une transaction à court terme, ce n’est pas forcément une bonne idée. Si l’or vous fait peur, ne prenez pas de risques, optez pour le livret A et son rendement garanti !


CONSEIL DE LECTURE : importer en France un concept qui marche à l’étranger

Meilleur taux de placement: assurance vie, PEA, PEL, super livrets…

Une nouvelle année et bien des questions qui se posent pour placer son argent au meilleur taux. PEL ou assurance vie ? Quelles actions acheter ? Faut-il ouvrir un livret boosté ? Faut-il investir dans l’immobilier ? Quels sont les meilleurs placements financiers à court terme et les placements bancaires les plus intéressants ? Pour vous permettre de vous y retrouver dans cet univers impitoyable, à suivre, un comparatif des meilleurs placements.

L’assurance vie : démêler le vrai du faux


Les meilleurs taux de placement pour 2016 ne sont pas toujours ce qu’ils devraient être, à la vue des offres alléchantes. Car à lire entre les lignes, on s’aperçoit quand même que sur de nombreux contrats, les frais prélevés pour une raison ou une autre viennent largement faire baisser les rendements. Car le taux annoncé en gros chiffres flamboyants n’est pas ce que l’épargnant va toucher au final, et l’addition risque d’être salée et de ne pas plaire à tout le monde.

En plus des frais, de garde, de gestion et de versement, il y aura les prélèvements sociaux à payer sur les intérêts. Heureusement, certains contrats des banques en ligne ne facturent pas de frais, mais ils sont peu nombreux.

Et puis, il ne faut pas oublier que si vous gardez votre contrat d’assurance vie ouvert suffisamment d’années pour ne pas être imposé dessus, l’inflation sera passée par là, et mécaniquement aura fait baisser le taux de rendement. Ce qui va rester dans votre poche à la fin risque bien de vous décevoir, car ce sont des calculs qu’on maîtrise mal.

Fonds en euros ou unité de compte

Que choisir pour avoir le meilleur rendement ? C’est l’éternelle dualité entre un placement où on est certain de ne pas perdre d’argent, et une assurance vie qui va rapporter un peu plus, mais où l’épargnant prend des risques.

Car si on penche pour l’unité de compte, il faut espérer que les valeurs boursières qui en font partie vont monter. Hors, l’expérience passée nous fait dire que le rendement de ces deux contrats d’assurance vie n’est pas si éloigné que cela.

Les fonds en euros, malgré leur absence manifeste de prise de risque se maintiennent à un taux tout à fait défendable. Car investir sur des valeurs boursières, c’est devoir arbitrer, et donc s’en occuper pleinement.

La bourse est faite de cycles

Ca monte et ça descend, il ne faut donc pas rater le train en marche quand il passe. Et à moins de bénéficier de conseils constants, ceux qui ratent le train sont légions. Tout le monde ne peut pas faire comme Warren Buffet : acheter quand ça baisse et vendre quand ça monte. Attention donc à ceux qui veulent vous vendre l’unité de compte comme la solution à tous vos problèmes. Les promesses de fortune seront loin d’être honorées au final.

Bon, un petit mot quand même sur les fonds en euros. Si ces derniers sont sécurisés, ils rapportent bien moins que par le passé, et les rendements baisses d’année en année. Les pronostics pour 2017 et suivantes vont hélas dans ce sens. On se rapproche tout doucement des 2% : de quoi mettre du plomb dans l’aile au placement préféré des français ?

Le rendement d’un PEA 


Devant les difficultés que rencontrent les autres placements à rapporter, on peut donc être tenté de se diriger vers la bourse, plus dynamique qu’un livret A. Le plus simple, fiscalement parlant, et d’ouvrir un PEA, et de s’y constituer un portefeuille diversifié pour répartir les risques.

En cas de dividendes ou de plus values (ce qui n’arrive pas à tous les coups si on perd son sang froid), la fiscalité en vigueur permet de ne pas y laisser trop de plumes, contrairement à un compte titres classique.

Pour cela, il faudra laisser ouvert son plan pendant le nombre d’année convenu à son ouverture, 5 ans au minimum. Et cinq ans, c’est long, quand on a besoin de récupérer ses sous. Vous aurez le droit de vendre, mais pas de retirer l’argent, au risque de perdre tous les avantages et l’abattement de 40%.

Attention : toutes les actions ne sont éligibles dans le cadre d’un PEA, et rien ne dit que la dernière biotech à la mode qui pourra vous rendre riche très vite le sera. Seules certains actions françaises et européennes sont donc concernées.

Combien peut-on gagner ?

Le rendement varie en fonction de la justesse des achats et des ventes. Si vous pouvez faire un +10%, vous pouvez aussi faire un -5 : en la matière, il n’y a pas de règles et aucun profit n’est garantie. Où plutôt si : la seule règle étant que rien n’est fixé par avance.

Le risque est toujours latent en bourse et l’épée de Damoclès oscille au dessus de la tête des investisseurs. Si vous souhaitez vous occuper de rien, il est possible d’opter pour la gestion sous mandat proposée par votre banque ou votre assureur. C’est donc elle ou lui qui fera les arbitrages et prendra les décisions, en fonction du mandat que vous lui avez confié.

N’oubliez que sur chaque opération vous aurez aussi des frais de courtage à payer. Certaines banques vous offre la gratuité pour un nombre défini d’opérations à l’ouverture. Renseignez-vous.

PEL


Sa popularité ne se dément pas, malgré une baisse des rendements conséquentes en quelques années. Il s’ouvre donc encore beaucoup de comptes épargne logement, et il n’existe pas un conseiller bancaire qui ne le propose pas à ses clients. Son intérêt, même minimisé, existe donc toujours, et quitte à choisir un placement bancaire, c’est souvent vers lui qu’on se dirige.

Pourtant, ses avantages sont moindres, en particulier celui lié au crédit à taux réduit lors d’un achat immobilier. Les taux ont tellement baissés que le prêt principal proposé par la banque est souvent à un taux inférieur que celui obtenu grâce à son PEL, et qui est censé être bonifié.

PEL 2016

L’épargne logement ne mérite pourtant pas d’être délaissé, car la rémunération est toujours de 1%. Et le taux d’ouverture reste valable tout au long de la vie du plan, avantage non négligeable quand on voit les différents taux des placements bancaires garantis baisser semestre après semestre. Attention tout de même aux cotisations sociales, qui viennent plomber l’idée que l’on peut se faire du rendement.

Le PEL, bientôt plus populaire que l’assurance vie?

On se dirige vers cela, les cadres ayant une affection toute particulière pour le plan épargne logement, avec dans l’idée de devenir propriétaire un jour. Car avec l’assurance vie, c’est le seul placement à moyen terme garanti valant le déplacement, au niveau des intérêts et de la fiscalité.

Les super livrets


De là à mettre sa cape de super héros, il n’y a qu’un pas. Il faut toutefois regarder les offres promotionnelles de près pour en profiter du mieux possible et ainsi réaliser un placement judicieux. Car les banques en ligne (qui sont maintenant complètement entrées dans les moeurs) ont de quoi séduire ceux qui recherchent une nouvelle façon de placer les économies, sans prendre le risque de perdre du capital.

Elle enchaîne les promotions alléchantes comme les perles, proposant plusieurs mois à un taux boosté (jusqu’à 3%), un plafond sans limites (contrairement au livret A) ou une prime d’ouverture.

super livret 2016

A court terme, on fait difficilement mieux. Ceux qui ont du temps à perdre peuvent s’amuser à sauter d’une offre à l’autre pour profiter de toutes les promos. Attention toutefois, les banques qui ont compris ce petit jeu imposent souvent de garder son super livret 1 an au risque de devoir rembourser les intérêts supplémentaires versés par rapport au taux nominal brut normal.

Les taux promotionnels reviennent

On les avait perdu de vue pendant quelques mois, mais sous l’influence des nouveaux acteurs du secteur bancaire, ils sont de nouveau agressifs, et ce sont les consommateurs qui en profitent, à condition d’avoir un peu d’argent de côté à placer. On pense au livret Zesto de la RSI Banque, au Distingo de la banque PSA, à celui de Boursorama ou de BforBank.

Notre conseil reste toutefois de se diversifier pour ne pas se faire surprendre par le marché, et de surveiller de près ses économies, même si elles ne risquent pas de déborder comme le lait sur le feu.

Meilleur investissement 2018: ces rendements vont vous surprendre (mieux que l’or) !

Les années se suivent mais ne se ressemblent pas quand il s’agit de placer son argent du mieux possible, afin de ne pas voir ses économies partir en fumée. Investir en 2018, c’est d’abord se poser les bonnes questions et faire le point sur ses projets d’avenir. C’est bien d’avoir un capital, mais c’est mieux d’avoir pour lui une vision à long terme (les placements à court terme c’est autre chose).

Epargner pour sa retraite n’est pas la même chose que de mettre de l’argent de côté pour ses enfants. Quand on évoque le meilleur investissement on pense d’abord à l’or. Mais si le métal précieux est une valeur refuge, il n’a pas toujours donné le rendement escompté. Il y a d’autres investissements atypiques qui rapportent plus, à condition d’accepter de prendre les risques allant avec.

Est-ce une bonne idée d’investir dans l’or en 2018

La bourse qui fait des siennes, et c’est le retour au premier plan du si précieux métal. Car depuis quelques mois, les actions dévissent, assez sévèrement, ceux qui ont des pétrolières dans leur portefeuille en savent quelque chose.

Si on ajoute les incertitudes liées à la Chine (la bourse chinoise est un vrai sac de noeuds), qui ne fait que dévaluer (doucement mais sûrement) sa monnaie, et les risques de Brexit, on obtient là un cocktail explosif. Les actions jouent donc les montagnes russes, entraînant avec elles les nerfs des petits porteurs.

Tout cela fait les affaires de l’or

Elle retrouve une première jeunesse et des cours au plus proche de sa bonne réputation. Mais il est nécessaire de ne pas s’enflammer. Nous n’en sommes pas encore à revenir aux cours qui ont fait sa gloire il y a quelques années.

La route est longue pour retrouver les 1900 dollars par once. Mais la progression du cours mérite qu’on s’y attarde, certains analystes parlant même d’une hausse à 2 chiffres.

L’or une valeur refuge

Le dire ne surprendra personne. Depuis que le monde est monde, ou presque, les français achètent des pièces d’or et de petits lingots en attendant des jours meilleurs. La règle est surtout vrai quand les choses ne se passent comme prévu. Chien échaudé craignant l’eau froide, il se rabat sur des valeurs sûres.

Et l’or physique en est une. C’est une certaine sécurité pour les plus craintifs et pour ceux qui ne jurent que par la diversité des placements. Un napoléon ne vaudra pas plus rien du jour au lendemain, alors qu’avoir des actions d’une société qui fait faillite sans crier gare, c’est une autre histoire.

Le cours de l’or peut réserver des surprises

S’il se porte bien pour le moment, nul ne sait si cela va durer, même les médiums hésitent à le dire. En effet, il y a des éléments qui ne jouent pas en sa faveur, comme ceux des taux américains qui repartent à la hausse, même si elle est relative pour le moment. Car rappelons qu’on ne gagne de l’argent sur l’or qu’au moment de la revente, si le cours à grimper par rapport à l’achat (et vu les taxes, il faut qu’il est bien augmenté pour s’y retrouver).

Une action, elle, rapporte des dividendes chaque année. Hors pour l’instant, la réserve fédérale augmente légèrement ces taux (0,25%), n’osant passer à la vitesse supérieure pour ne pas secouer des marchés qui le sont déjà fortement.

Si elle accélère le mouvement, comme certains le prévoient, cela risque de faire quelques dégâts. Il faudra aussi surveiller étroitement le comportement du dollar sur le marché des devises. Une monnaie stable est bonne pour l’or.

Un avenir rose ?

Pourquoi pas. En tout cas on va en principe (bien que ceux-ci soient fait pour être contredis) vers une stabilisation de la hausse. Et si les choses allaient de mal en pis dans ce monde, l’or en profiterait. Car c’est dans les crises économiques majeurs qu’il s’affirme comme le sauveur.

Car pour le métal précieux, une Europe qui va bien, un chômage qui baisse, des conflits qui s’arrêtent, ce ne sont pas forcément des bonnes choses. Une amélioration de la situation mondiale ne va pas dans son sens. L’or est le plus souvent en opposition aux marchés, et vas dans son sens contraire.

Pour simplifier

Les optimistes s’en détournent et les pessimistes en achètent, d’autant qu’il est possible d’investir dans l’or sous différentes formes. Il y en a pour tous les gouts.

Les plus riches achèteront un lingot d’or, ou plusieurs (à 34000 euros le kilo pour le moment) et les petits épargnants des pièces d’or (napoléon mais pas que), ou des lingotins, avec un poids allant de 5 à 500 grammes.

Pour ces dernières, il est important de n’acheter des pièces qu’en excellent état, si possible en sachets scellés, signe qu’elles ont été manipulées un minimum. Attention à respecter la règle de l’investisseur avisé : pas plus de 5% de ses économies dans le même panier.

La fiscalité est à prendre au sérieux

Car c’est finalement d’elle que peut venir la plus-value, ou non. Les taxes font, mais surtout défont les fortunes, c’est bien connu. Pensez aussi à passer par des courtiers qui ne sont pas trop gourmands en commission, au risque de voir s’envoler toute sa marge.

Il est également important de conserver les factures d’achat. Les plus-values au moment de la revente, et les impôts allant avec seront calculées à partir d’elles. Rappelons que la taxe à payer est la même pour tous, qu’on gagne de l’argent ou qu’on en perde : 10,5% du montant à régler forfaitairement.

Ceux qui ont garder leur facture d’acquisition ont une autre possibilité, plus intéressante si l’achat a eu lieu il y a plusieurs années : le régime fiscal des plus-values réelles. Si la taxe est ici de 34,5%, elle baisse de 5% par année de détention, dès la troisième.

Sortez vos calculettes : il faudra un peu plus de 20 ans pour ne pas payer d’impôts. Une solution à choisir pour ceux qui ne sont pas pressés. Ne dit-on pas que plus c’est long plus c’est bon ?

La question délicate du stockage

Bravo, vous avez acheté de l’or, mais où allez-vous le mettre ? Le garder à la maison n’est pas une bonne idée, il vous sera aisé de comprendre pourquoi. Un coffre à la banque ? Réputés surs, ceux-ci coûtent cher. Certains courtiers proposent de stocker eux-mêmes l’or, sur des sites fait pour cela avec une sécurité maximale. Là encore, un tel service n’est pas gratuit.

Les investissements atypiques

Ils sont ceux auxquels on ne pense pas toujours, soit par crainte de se planter ou simplement par méconnaissance. Chaque année apporte son lot d’investissements d’un autre genre. L’année dernière, c’était les vaches, le vin, la technologie et les manuscrits. Aujourd’hui, les sacs de luxe et les jouets…

Investir dans un sac Hermès

Il est rare que nous citions des marques, mais quand on parle de maroquinerie de luxe qui s’apprécie dans le temps, on ne peut pas ne pas évoquer l’emblématique sac Hermes.

Certains disent qu’il s’apprécie même mieux que l’or ou les actions avec le temps (en prenant l’exemple du Birkin, comme la chanteuse). Bon, d’accord, c’est un avis qui vient d’un site de vente de sac, il est donc un peu biaisé, mais leurs arguments méritent tout de même qu’on s’y attarde un petit peu.

Car le précieux objet de maroquinerie augmente de près de 15% par an. C’est un rendement qui fait cligner des yeux, quand on sait que la bourse rapporte 2 fois moins (sur 35 ans) et que sur la même période, l’or a même rien rapporter du tout. Et au niveau du risque, garder un sac

Hermes bien emballé dans son armoire, ce n’est pas comme avoir des actions d’une société de biotechnologie. De plus, en période de vaches maigres, le luxe continue toujours à prospérer, les plus riches le devenant de plus en plus.

Mais pour investir dans le « Birkin » il faudra commencer par prendre son mal en patience. La liste d’attente est longue. Ensuite, il faudra mettre la main au portefeuille : dix mille euros minimum. Après, se posera la question de la revente, car il y aura peu de chances de trouver le client soi même. Hors, un intermédiaire cassera forcément les prix à l’achat si la vente vient d’un particulier.

Les Lego : qui l’eu cru ?

Là encore, on est carrément dans l’improbable. Car presque tous les enfants en ont reçu au pied du sapin, et les ont remisés au garage une fois devenu ados. Et ces jouets qui dorment peuvent valoir beaucoup, ils sont devenus des objets de collection, mais ce sont surtout des jouets qui coûtent (neufs) de plus en plus chers. La même boîte prend environ 12% par an, quel est le placement qui peut se targuer d’en faire autant ?

Et si vous possédez une édition limitée, avec la boîte en bon état et le manuel, là, c’est le jackpot, même d’occasion. Il n’y a qu’à faire un tour sur les annonces Internet pour s’en convaincre. Car la marque sort sans cesse de nouveaux modèles, et les nouvelles collections restent très peu de temps disponibles.

Qui sait, les lego Star Wars vaudront peut-être bientôt beaucoup d’argent. Bon, soyons franc, toutes les boites ne vous rendront pas riches. Seules certaines d’entre elles ont une valeur sur le marché de l’occasion. Si vous n’arrivez pas à la vendre, il sera toujours bon de vous y remettre, et de retrouver votre âme d’enfant.

Attention aux arnaques

arnaque investissementIl faut se méfier des investissements atypiques, et faire attention aux escrocs toujours très prompts à arnaquer les gens crédules, et les autres aussi d’ailleurs, car un français sur 20 s’est déjà fait rouler dans la farine par un petit malin promettant monts et merveilles.

La perspective de gains importants fait rapidement prendre des vessies pour des lanternes si on n’y fait pas attention. Récemment, certaines affaires ont défrayé la chronique, pour le malheur de ceux qui avaient eu l’audace d’y mettre leurs économies.

On a ainsi beaucoup parlé des manuscrits, et d’un système proche de la pyramide de Ponzi, mais les vieux papiers ne sont pas les seuls à avoir fait la une de l’actualité. Les terres rares ont aussi apportées leur lot de pigeons, tout comme les timbres en leur temps. En ce moment, ce sont les options binaires en bourse, et les sites qui permettent d’investir comme les courtiers qui gagnent gros qui sont dans l’oeil du viseur.

Car quand la crise est là comme en ce moment, on fuit la bourse. Problème, le livret A et consorts ne rapporte plus rien. L’épargnant, parfois démoralisé se lancent alors dans ces produits dits alternatifs en espérant gagner un peu plus que son voisin, mais sans avoir véritablement conscience des risques encourus. Car acheter des bonnes bouteilles de vins peut paraitre amusant. Si on en voit jamais la couleur, c’est une toute autre histoire.

Des arnaques de plus en plus fréquentes

On ne compte plus les annonces sur le web qui promettent monts et merveilles. Et c’est un démarchage actif, les escrocs faisant tout ce qui est en leur pouvoir pour que le client par l’odeur alléchée se décide au plus vite.

Il faut dire que les rendements annoncés sur le produit d’appel laisse rêveur, et qu’on peut donc être tenté d’y déposer une partie de son épargne. Si gagner plus d’argent est humain, les risques liés à la cupidité rattrapent très vite les malchanceux qui se font souvent avoir comme des bleus.

Quand il s’agit d’une petite somme, la pilule a du mal à passer mais ce n’est pas si grave que cela. Dès qu’on dépasse les 500 euros, ça commence à chagriner, surtout si on a des problèmes d’argent à un moment ou à un autre.

Rappelons donc aux audacieux et aux aventuriers qu’ils ne sont pas protégés si la société dans laquelle ils ont cru fait faillite, ou si elle disparait avec la caisse. Nous ne disons pas que tous les placements atypiques sont des arnaques, mais qu’ils requiers une vigilance supplémentaire, du fit de cette absence de protection de l’investisseur.

D’une façon générale, dites vous que plus le rendement annoncé est élevé, plus les risques à prendre sont grands. En la matière, la sécurité n’existe pas.

Des rendements pas toujours au rendez-vous

C’est un peu la cerise sur le gâteau des placements atypiques ratés : un rendement nul ! Il y a donc des investissements qui mériteraient que l’on reste couché plutôt que de s’y lancer. Mais bon, c’est vrai qu’avec eux, on a des étoiles plein les yeux. Prenez les diamants ou les chevaux de course : c’est du glamour à la pelle.

Mais derrière les paillettes la réalité est souvent moins folichonne. Si les placements bancaires déçoivent, il faut quand même y réfléchir à deux fois avant de quitter son bon vieux PEL, surtout s’il a été souscrit il y a quelques années déjà.

Il faut donc commencer par se méfier de ce qui à l’air d’être trop beau pour être vrai, et d’essayer de se diversifier que dans ce qui parait être une bonne idée, en laissant ses émotions au vestiaire.

Car entre les performances annoncées, et celles qui correspondent à la réalité, il y a un pas de géant (enfin pas toujours, heureusement). Il n’y a ainsi par exemple rien de simple à investir dans des panneaux solaires, contrairement à ce qui peut être annoncé dans certaines publicités.

Les erreurs à ne pas commettre

A fuir comme la peste, l’indivision. Acheter à plusieurs est toujours une très mauvaise idée, surtout qu’on on ne possède pas physiquement le fruit de son investissement. C’est là que les arnaques sont les plus fréquentes : une écriture sur un livre de compte ne remplace pas un bon vieux lingot d’or dans son coffre !

Se méfier aussi de ce qui est très difficile de revendre. Car si plus-value éventuelle il peut y avoir, tout le monde ne largue pas ses parts dans un cheptel de vaches en 2 heures…

2018 sera-t-elle l’année de tous les dangers ? Il faudra attendre décembre pour se faire une opinion, mais les choses devraient quand même bouger ces prochains mois, dans un sens ou dans l’autre.

L’or et les placements bizarres et atypiques doivent donc être souscrits avec parcimonie, conjoncture bonne ou non. Pour ceux qui veulent créer leur entreprise, sachez qu’il y a des secteurs porteurs, encore…

Placement Loi Girardin industriel (exemples, risques, avis): bon rendement mais très risqué (défiscalisation outre-mer/DOM TOM) !

Quand on cherche un investissement rentable (ce qui est à peu près le cas de tous les épargnants), il faut être prêt à prendre quelques risques ou se contenter des miettes du livret A. La loi Girardin industriel permet d’investir en Outre-mer et de bénéficier d’avantages fiscaux conséquents, avec bien sur des conditions et des plafonds. Investir dans les Antilles (Guadeloupe et Martinique), comment ça marche ? A suivre, notre avis et nos conseils.

La loi Girardin industriel : c’est quoi ?


C’est vrai que contrairement à d’autres niches, comme l’investissement dans le photovoltaïque, on en entend très peu parler. Pourtant, cette loi méconnue du grand public permet de s’y retrouver très vite, grâce aux économies d’impôt qu’il est possible de réaliser, sans attendre 10 ans ou la perte de ses dents pour cela.

Car le Girardin est un outil de défiscalisation performant, au regard du rendement qu’il est possible d’en attendre. Il y a peu de niches fiscales en France aussi intéressantes que celle-ci. Si les choses se passent bien, ce qui n’arrivent pas toujours, il faut en être conscient, il est dans l’ordre du possible d’espérer un rendement de 10% à court terme.

Mise en garde

Mais le Girardin industriel ou social à aussi des inconvénients, dus principalement à son mode de fonctionnement. Attention notamment au risque de requalification par l’administration fiscale, à la défiscalisation pour les entreprises et au plafonnement des niches fiscales. Les exemples à ce sujet ne manquent pas.

La défiscalisation en Outre-Mer, une longue histoire…

La loi Girardin n’est pas la première à avoir tenté d’attirer les capitaux sur ces sols bien éloignés de la métropole. Remaniée l’année dernière, elle existe depuis 14 ans, c’est dire. Car ce sont des départements et des territoires qui nécessitent de gros investissements. Mais le gros avantage de ce dernier dispositif, est de permettre aux investisseurs de gagner très vite de l’argent, en un an.

Bien avant cela, dans les années 50, la loi Pons avait presque le même objectif : développer l’économie et les infrastructures des DOM-TOM. Avantage fiscal, réduction d’impôt, tout y est passé. Puis est venu la loi Paul, qui a permis au français moyen même faiblement imposé de pouvoir aussi y investir.

Principe et modalités


Le principe est d’investir sur place dans des machines et du matériel pour une entreprise éligible. En contrepartie, une réduction d’impôt interviendra dés l’année suivante. Il faudra toutefois rester propriétaire de ce matériel pendant 5 ans, et le louer pendant tout ce temps là, avant que le propriétaire de l’entreprise ne le reprenne à un prix symbolique (investissement à fonds perdus).

C’est donc toute l’économie (transports compris) qui peut profiter de cette manne financière, grosses entreprises comme artisans.

Une relance pour l’emploi ?

Et par le jeu des vases communicants, on espère aussi que cela va relancer l’emploi. Ici, pas de subventions, mais un moyen de s’en sortir par le fruit de son travail.

Les PME et TPE ont donc les armes pour se développer dans des conditions favorables, grâce à l’apport de cet argent frais venu de la métropole. Le loyer a payer étant de toute façon moins cher que celui d’un éventuel crédit (à peu près 20%). Et puis, au bout de 5 ans, le matériel loué leur appartient.


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Bon à savoir

Attention toutefois aux conditions suspensives. A partir de 250000€, les investisseurs doivent être agréés par les services fiscaux. De plus, c’est une niche fiscale plafonnée, et qui s’additionne aux autres, pour un montant de 18000 euros maximum.

A l’opposé, ceux qui reçoivent l’argent doivent être à jour de toutes leurs cotisations sociales. De même, pour celles du BTP et du transport, elles doivent exister depuis au moins deux ans.

En savoir plus sur le Girardin industriel


rendement girardinD’abord, ce n’est pas un placement conseillé à tous les contribuables. En effet, pour que l’effet de la défiscalisation se fasse bien sentir, mieux vaut payer pas mal d’impôts, le rendement se faisant sur les économies qu’il est possible de faire sur ceux-ci (avec un plafond).

L’opération se fait via une société en nom collectif. C’est elle qui achète et qui loue. Le contribuable, lui, a des parts de cette SNC. Celle-ci fermera automatiquement ses portes au bout de cinq ans (pas possible de revendre se sparts avant cela).

Qu’en est-il du matériel ?

Le matériel, lui, reviendra à l’exploitant. Il peut s’agir de machines, d’outils, parfois pour des petites sommes, puisqu’on trouve les premiers tickets d’entrée à 2500 euros (bizarrement, ce sont elles qui rapportent le plus en terme de pourcentages, à condition de ne pas se tromper sur l’entreprise dans laquelle on va investir).

Pour le Girardin social, c’est du plus lourd, puisque là, on investi dans la construction de logements, avec un apport minimal de 15000 euros.

Explications sur le placement


Celui-ci n’est pas toujours facile à comprendre. Car le rendement est bon (jusqu’à 25% pour les meilleurs montages), encore faut-il savoir de quoi on parle. C’est une manière de payer moins d’impôt, c’est ce qu’on achète, et il ne faut pas en attendre autre chose.

Par rapport à un investissement immobilier, il est moindre, et donc moins sujet à emprunter lourdement, sur de nombreuses années. Nous ne sommes pas ici sur du long terme, mais plutôt sur du moyen terme (5 ans), avec les premiers effets à court terme (1 an).


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Un investissement possible pour les sociétés soumis à l’IS

Là, on commence à parler gros sous. Pour ces riches sociétés, il n’y a pas d’autres façons de défiscaliser : c’est la seule. Car même si elles ne sont plus si nombreuses que cela à réaliser de gros bénéfices, on en trouve encore qui y arrivent. Félicitations à elles !

Elles peuvent donc se servir du Girardin pour acquérir un bien immobilier en Outre-Mer, l’amortir et déduire sa valeur de leur revenu. Contrairement aux particuliers, elles ne sont pas plafonnées.

Pour quelle réduction ?

La réduction peut donc atteindre 33% de son impôt sur les sociétés. Pour l’entreprise, c’est l’occasion d’acquérir un patrimoine immobilier à moindre coût. Ces logements seront ensuite loués à des gens ayant des revenus modestes, avec un loyer plafonné.

Pour les sociétés soumises à l’IS, c’est un double avantages : la possibilité de reporter un déficit fiscal d’une année sur l’autre et celle d’amortir le bien. Pour se faire, l’entreprise peut l’acquérir directement ou créer une SCI (filiale) pour cela. Reste à faire la bonne sélection pour ne pas qu’une bonne affaire se transforme en cauchemar. Ces choses là peuvent arriver, donc prudence.

Les risques


Car toute médaille à son revers. On peut tomber dans une arnaque bien montée, cela s’étant déjà vu, hélas, trois fois hélas. De même, en cas de montage bancal, le redressement fiscal n’est jamais très loin. Il faut donc assurer ses arrières, ne pas se précipiter et prendre le temps de choisir les bons partenaires.

Placer son argent dans une arnaque : la tuile

risques girardinBien sur, personne ne le fait sciemment, sauf que quand ça arrive, il ne reste que les yeux pour pleurer, et encore. La première chose à faire pour éviter de se faire pigeonner trop facilement est de ne pas croire les offres qui promettent des rendements indécents, surtout avec cette conjoncture.

La deuxième, c’est de ne pas mettre toutes ses économies dans un placement qui est risqué, et de mesurer le danger. Récemment, quelques scandales ont fait l’actualité, avec des panneaux solaires, des centrales électriques et des éoliennes qui devaient rapporter tant et tant. Les énergies renouvelables font fantasmer, c’est un fait.

Au final, ce sont des milliers de petits épargnants qui se sont fait avoir, un peu comme ceux qui se font rincer par la bourse actuellement. Et les victimes se comptent dans toutes les classes sociales, personne n’est donc à l’abri d’en faire un jour parti.


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Ne pas vouloir se faire plus gros que le boeuf

Car quand on parle de gros sous, les escrocs sont à l’affut, et il arrive que le pactole disparaisse des caisse, comme par magie. Et une fois l’arnaque dévoilée, il est très difficile, voire impossible de récupérer son argent, même en cas de saisie de la justice (celle-ci ne pouvant faire pousser l’argent aux arbres quand les caisses de la société incriminée sont vides).

Il ne faut pas se laisser séduire par un coup qui parait trop facile. S’il existait une formule magique pour devenir riche, ça se saurait, et vous ne seriez pas le seul à y croire.

Les placements en loi Girardin non garantis à 100%


Et loin de là même ! Car on assiste de temps en temps à des mises en redressement judiciaire retentissante. Les holding, qui poussent comme des champignons ne garantissent pas les placements, ni les rendements. Il suffit de tomber sur des gogos un peu trop crédules, et le tour est joué. Sauf que pour les petits épargnants, il s’agit souvent de toutes leurs économies : une grossière erreur.

Car pour que réduction d’impôt il y ait, il faut que ce dans quoi on a investi fonctionne. Dans le cas d’une centrale, il faut qu’elle produise de l’électricité, même chose pour les éoliennes. Hors, si rien ne démarre, si les projets sont avortés en cours de route, il n’y aura pas de réduction d’impôt.

Il faut se méfier

Ce qui est trop beau pour être vrai doit inspirer la méfiance, surtout dans des marchés qui n’ont pas de cours officiels. On a vu des pyramides de Ponzi en moins de temps qu’il n’en faut pour dire ouf. Tout ce qui parait énorme, comme 7% de rendement doit être étudié avec un oeil suspicieux, surtout à l’heure où le livret A ne rapporte que 0,75%.

Il faut savoir raison garder, en toutes circonstance, et ne pas fonctionner au coup de coeur ni à l’émotion, qui sont souvent de biens mauvais conseillers. Il est également important de bien se renseigner sur l’organisme auquel vous allez confier vos économies, afin d’augmenter les chances de récupérer sa mise, même en cas où les choses ne tourneraient pas comme prévues.

Le redressement fiscal


Le fisc n’aime pas être abusé, et pour le rouler dans la farine, il faut se lever de bonne heure. En cas de tentative d’arnaque, le retour du bâton fera très mal. Sauf que parfois, les souscripteurs n’y sont pour rien. Sauf qu’ils devront quand même se coller aux majorations, intérêts et pénalités de retard si les choses se passent mal.

Car le risque d’investir dans le Girardin industriel est très élevé, n’en déplaisent aux publicités qui font prendre au gogo moyen des vessies pour des lanternes. Dès qu’on parle de défiscalisation, il faut avancer à pas de loups, comme si on marchait sur des oeufs. Le moindre faux pas, et c’est la tuile !

Savoir peser le pour le contre

Le dispositif Malraux (rénovation des immeubles dans les quartiers historiques), et surtout la loi Pinel est en comparaison, est quand même un peu moins risqué. Car le risque est un facteur qu’il faut savoir quantifier, sachant que les redressements peuvent intervenir jusqu’à 10 ans après l’investissement, et que ces derniers peuvent subvenir pour des causes multiples, rarement faciles à identifier pour les profanes.

Au final, la perte peut concerner le capital, mais aussi aller plus loin, avec les redressements fiscaux. On peut donc perdre, le beurre, l’argent du beurre et la crémière. Quant à apporter la preuve qu’on a été rouler dans la farine pour pouvoir se disculper, bon courage…

Les mises en garde de l’autorité des marchés financiers


L’AMF publie régulièrement des mises en garde sur son site et dispose d’un numéro vert. D’une façon générale, elle appelle à rester vigilant sur les activités liées au forex, et aux opérateurs non agréés ou non autorisés à le proposer, les options binaires, pour les mêmes raisons en plus de la dangerosité de la perte en capital rapide, le trading à haute fréquence, certaines SCPI qui font de la publicité mensongère, certains brokers ou sites Internet non autorisés…

Ne restez pas passifs et menez votre enquête si nécessaire. L’AMF dispose d’un numéro vert (Epargne Info Service, 01.53.45.62.00) qui reçoit 400 appels d’épargnants par an à la recherche d’informations sur des produits financiers de type biens divers.

Pour résumer : la loi Girardin va intéresser les foyers fiscaux fortement imposés, à condition d’être averti des risques et d’être capable de les prendre. Notre conseil : à ne pas mettre entre toutes les mains pour éviter les trop grosses déconvenues.

Toutefois, le potentiel est là, à n’en pas douter, et certains arrivent à parfaitement tirer leur épingle du jeu. Si vous n’êtes pas persuadés, sachez qu’il existe d’autres investissements rentables.

Placer 100000 euros: PERP, investissement PME, assurance vie haut de gamme, PEA…

Heureux soient ceux qui peuvent placer 100000 euros cette année, pendant que d’autres peinent pour investir 1000 euros. Car c’est une belle somme, avec laquelle on peut viser une assurance vie très haut de gamme, à meilleure rendement, ou qui permet de placer son argent dans une banque privée, celles-ci étant assez draconiennes sur les conditions d’entrées.

On peut aussi choisir de placer ce capital en bourse, oui, mais quelles actions acheter ? Ce qui est certain, c’est que cette somme n’est pas suffisante pour devenir rentier, surtout avec des placements « dits » classiques : il n’y a qu’à voir l’évolution du taux du livret A.

Ouvrir un PERP pour défiscaliser


Comment placer 100 000 euros ? On peut choisir de tout faire pour obtenir le meilleur rendement qui soit, ou bien optimiser son placement pour faire baisser ses impôts et avoir par la même occasion une rente pour la retraite. C’est cette deuxième option que choisissent ceux qui décident d’ouvrir un PERP.

Toutefois, on peut se demander si l’idée est bonne, car il faut bien faire la part des choses et rester hermétique aux sirènes qui ne manquent pas de sonner de toutes parts quand on a des économies à placer.

Un premier constat : le plan d’épargne retraite est un outil de défiscalisation efficace, on doit en convenir. Mais il y a peut être la possibilité de gagner plus ailleurs, quitte à payer ses impôts plein pot.

Un complément de retraite qui laisse à désirer

La rente est viagère, c’est à dire qu’on touchera une petit somme chaque mois jusqu’à la fin de ses jours, et cela à partir de la retraite. Quand on est un actif qui paye beaucoup d’impôts, imposé dans la tranche des 30% et plus, c’est tentant d’en verser moins grâce à cette possibilité, d’autant plus que le PERP n’est pas compris dans le plafond des niches fiscales fixé à dix mille euros.

Mais pour qu’il soit vraiment intéressant, il faut verser beaucoup dessus, et chaque année. Pour connaître le plafond auquel vous avez droit, il suffit de se rendre en dernière page de son avis d’imposition.

Sauf que l’argent est bloqué

Pas moyen de le récupérer en cas de coup dur ou pour faire un meilleur investissement. Certes, on peut sortir avant l’heure, mais dans des conditions draconiennes : liquidation judiciaire quand on est un TNS, invalidité, surendettement, décès du conjoint… Bref les sérieux accidents de la vie, qui n’arrivent quand même pas, et heureusement, tous les 4 jeudi.

En plus, les frais de versement sont une véritable calamité, qui viennent grignoter les rendements et le capital. Heureusement qu’Internet est passé par là pour offrir de meilleurs conditions.

Des avantages méconnus

La rente c’est bien, le capital c’est mieux. Et justement, on peut maintenant récupérer 20% de son épargne directement lors de son entrée en retraite. Mieux encore : il est possible de tout récupérer pour acheter son logement, la règle voulant qu’on ne doit pas avoir été propriétaire les 2 dernières années.

Certains passent donc pas mal de temps dans leur agence immobilière… Il faut quand même vérifier que cette clause figure bien dans le contrat signé avec son assureur. Il va falloir miser sur le bon cheval au moment de faire son choix.

Investir dans une PME : quels avantages fiscaux ?


Il y a d’autres investissements dans la longue série (plus si longue d’ailleurs) des avantages fiscaux, comme celui d’investir dans une PME pour réduire son ISF. Bon, ce passage ne concerne donc que ceux qui paient l’impôt sur la fortune, mais ça peut un jour nous arriver à tous. Ainsi, l’économie d’impôt peut représenter jusqu’à 50% de son investissement, l’investissement ne devant pas dépasser 90000 € pour cela.

On peut donc économiser jusqu’à 45000 euros sur son ISF Attention : il faudra garder ses actions 5 ans, dans le cas contraire, le fisc ne manquera pas de venir réclamer son du. De plus, certaines activités sont exclues de ce dispositif : immobilier par exemple. Attention : pas de rachats de parts possibles, juste une souscription en capital lors de la constitution ou de l’augmentation.

avantages fiscaux PME

Mais l’impôt sur le revenu est aussi concerné. La somme à économiser est un peu moins importante, mais elle peut quand même aller jusqu’à 18%. Par contre, là, pour le coup, on rentre dans les niches fiscales plafonnées. La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de cumuler ces avantages fiscaux, IR + ISF, à condition de faire 2 placements distincts : ce sont les riches qui se frottent les mains, et en plus, ça profite à l’économie de nos entreprises.

Pourquoi investir dans une PME ?

Parce que ce sont les entreprises qui créent de l’emploi, et c’est donc toute la société qui en profite. Ces entreprises ont besoin d’un soutien financier fort pour pouvoir se développer dans un marché qui est ultra concurrentiel, surtout lorsqu’elles sont petites ou de tailles moyennes (moins de 250 employés et un CA en dessous de 50 millions d’euros).

Les rendements peuvent aussi faire plaisir à voir, si l’entreprise marche bien, c’est là où on peut gagner le plus d’argent, parfois même plus qu’avec l’immobilier d’entreprise. Le patrimoine est diversifié, c’est un des objectifs de tout bon investisseur.

Et pourquoi éviter ?

Le facteur de risque reste important, toutes les boites ne survivent pas, sinon tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes. On ne peut pas toujours prévoir l’écroulement d’un secteur, il n’y a qu’à voir les souffrances de toutes les entreprises qui sont liées au pétrole en ce moment.

En plus, il faut garder les titres assez longtemps, et ils se peut qu’ils ne soient pas faciles à revendre au bout du compte.

L’assurance-vie haut de gamme


Elles font partie du graal, du nec plus ultra de l’investisseur averti, et riche en l’occurrence, car le ticket d’entrée est aussi élevé que les perspectives de rendements alléchantes.

Ce que les grandes fortunes aiment : le sur-mesure, et avec ce genre de contrat, elles sont servies. Selon la banque ou la compagnie d’assurance, la valeur du ticket d’entrée ne sera pas la même, il n’est pas rare que pour certains produits il faille disposer de 100 000 euros.

Mais chez Swiss Life par exemple, l’offre à la carte commence à moins de 10000. Ce qui fait la différence entre le haut de gamme et le tout venant, c’est aussi la diversité des produits proposés. On peut ainsi choisir des supports d’investissements qu’on n’aurait pas pu avoir ailleurs. Cette sélection est assez pointue et surveillée de près par la banque qui porte une attention particulière à ses clients fortunés.

Bon à savoir : il est toujours possible de négocier les frais d’entrée, de gestion, de rachat… Plus vous amenez d’argent à votre banque, et plus elle sera conciliante pour baisser ses prétentions.

Pour qui sont faits ces contrats ?

La meilleure assurance vie haut de gamme n’est pas forcément à conseiller à tout le monde, car il faut d’abord avoir conscience des risques dans l’optique de vouloir gagner plus que la moyenne. On ne réussie pas tous à s’en sortir à ce jeu là. Il faut donc savoir de quoi les conseillers parlent pour pouvoir orienter ses économies au mieux, vers les marchés d’actions, très volatiles, par exemple.

La gestion sous mandat est toutefois une bonne alternative pour qui veut ne s’occuper de rien, ou de pas grand chose. Des frais sont facturés pour cela, mais pas toujours, tout dépend de la banque et de sa politique tarifaire. Tout est géré, et beaucoup de clients s’en contente.

Le PEA Assurance


PEA AssuranceQu’est-ce donc encore que cette invention là ? Si vous payez l’ISF, vous feriez bien de vous intéresser aux lignes qui suivent.

Tout le monde, ou presque, connait le PEA classique. Le principe est simple : on achète des actions européennes et des SICAV via un compte titres. Le PEA Assurance est moins connu,  mais il revient peu à peu dans la lumière.

Car lui aussi offre cette exonération d’impôt tant désirée sur les gains si aucun retrait n’est fait dessus pendant 5 ans. Par contre, les actions ne s’y achètent pas en direct, puisque tout est géré via un contrat de capitalisation.

C’est donc l’assureur choisi qui va faire tout le travail. Toutefois, ce service à un coût puisque les frais sont quand même assez importants. Comme toujours, il faut faire le tour de ce qui existe sur le marché pour comparer les offres.

Quelles conséquences pour l’ISF ?

Tous les versements entrent en ligne de compte, mais pas les plus values. L’administration fiscale ne récoltera donc pas le fruit de ces efforts là. En cas où l’épargnant aurait besoin de récupérer de l’argent de ce contrat là, il y a la possibilité de s’en faire prêter par l’assureur sans perdre tous les avantages. Bien sur, il faudra lui verser des intérêts, mais c’est une souplesse qui n’est pas à négliger.

Une règle importante à retenir : la diversification avant tout !


Avoir cent mille euros c’est bien, mais il ne faut pas en faire n’importe quoi, une catastrophe est si vite arrivée. Si vous ne deviez retenir qu’une seule règle, elle est d’or : ne mettez pas tous vos sous dans le même panier. Il faut se diversifier, et faire la part des choses entre court et long terme, risqué et garanti, souple ou non…

Bref, on ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve, il faut donc gérer son capital en bon père de famille, surtout si on a des enfants à qui on voudrait en faire profiter un jour.

Secteurs et produits

On limite les risques. Ainsi, en bourse par exemple, il ne faut pas placer tout son argent sur une seule action, même si on est persuadé qu’elle va casser la baraque.

En cas de chute soudaine pour un fait inattendue, le château de cartes peut s’écrouler, surtout si les fonds carnassiers décident de vader (vendre à perte) la valeur. Au bout de quelques jours, il faudra investir dans un boîte de mouchoirs pour essuyer ses larmes.

La clé est donc la répartition de ses avoirs en choisissant plusieurs produits, assez opposés, et à l’intérieur de ces produits, plusieurs secteurs d’activité.

Notre conseil

Il est donc de commencer d’opter par le monétaire, même si le livret A ne rapporte plus grand chose. D’abord, il n’est pas tout seul, il y a d’autres produits un peu plus rémunérateurs. Le grand avantage d’un placement monétaire est de ne vous faire prendre aucuns risques.

Ainsi placée, une partie de votre épargne sera sécurisée et assez facile d’accès. Ensuite, une partie doit être placée dans les obligations. Le risque reste faible, et le rendement est un peu meilleur. Enfin, pour faire décoller son capital, il est bon d’avoir quelques actions. Pour compléter tout cela, l’immobilier trouve naturellement sa place.

Connaitre ses limites

Il faut se fixer des objectifs, et savoir ce que vous allez vouloir faire de votre argent, et à quel moment. Car au final, la fortune sert à cela : à réaliser des objectifs. Garder ses sous dans un bas de laine, c’est bien, mais peut-être qu’un jour, vous allez vouloir en faire quelque chose. Les placements devront être choisis en fonction de ces objectifs là.

Notre conseil est de garder aussi une poire pour la soif. Ces liquidités pourront servir à faire face à un évènement imprévu mais aussi à investir dans quelque chose qui a le vent en poupe. Peut-être qu’un super nouveau produit sortira l’année prochaine. Patience donc, et bonne chance dans vos investissements.

Petit à petit, l’oiseau fait son nid. S’il est vrai que cent mille euros ne vous permettront pas de vivre tout de suite comme un rentier, ils peuvent être la première pierre pour cet objectif là. Avant de devenir millionnaire, il faut bien commencer par quelque chose. Et comme dit le proverbe, c’est en forgeant qu’on devient forgeron, à bon entendeur…