Placement boursier: faut-il parier sur la remontée de certaines actions et des métaux précieux ?

Miser en bourse, c’est toujours un pari sur l’avenir, à court terme ou pour un peu plus longtemps. Un placement boursier sans risque, cela n’existe pas, ou alors il ne faut pas espérer qu’il rapporte plus que le livret A. Il y a des titres qui ont été injustement délaissés jusqu’à présent, et dont la baisse n’est pas justifiée. Mais quelles actions acheter ? 

Les métaux précieux ont également subis de plein fouet la crise et ses effets dévastateurs. Mais cela veut-il dire que tout est joué de leur côté ? Ils ont pris l’habitude de faire le yoyo, il y a donc sûrement des bénéfices à faire en pariant sur une remontée, même s’il faut prendre tout cela avec des pincettes, le secteur restant dangereux pour les néophytes.

Scandale Volkswagen : moins pire que prévu ?


Ceux qui avaient des actions de la marque automobile quand le scandale a éclaté se sont retrouvés piégés du jour au lendemain avec deux solutions : soit vendre dans la panique et faire une moins value historique, soit conserver en attendant des jours meilleurs. A l’inverse, le scandale Volkswagen a tellement fait chuter le titre en quelques heures, que celui qui avait un peu de liquidité à investit ne risquait plus grand chose. Il n’avait plus qu’à attendre que la marque allemande se redresse.

Car si on regarde le scandale de plus près, on s’aperçoit qu’il ne va pas être si compliqué que cela de tout remettre dans le bon sens. Certes, il va falloir remettre toutes les voitures aux normes, mais cela ne prend qu’une heure par voiture.

En plus de cela, aucune indemnisation n’est prévue pour les clients (sauf aux Etats-Unis, 1000 dollars par voiture), même si certains se sont associés pour demander réparation en justice. Il faut attendre de voir ce que vont donner les premiers procès, le résultat ne devant pas être le même dans tous les pays.

Des solutions se mettent en place

Et c’est une bonne nouvelle, car il va falloir intervenir sur 8 millions de voiture rien qu’en Europe, ce qui en fait un bon petit paquet par pays. Mais tout devrait être réglé avec des mises à jour du logiciel qui se feront rapidement. Il s’agira ensuite de pouvoir repartir du bon pied, malgré les sommes déboursées pour remédier à ce scandale mondial.

Et l’action Volkswagen dans tout cela ?

Après avoir touché des planchers historiquement bas, elle a bien réagi aux solutions préconisées par la marque, même si les USA font encore très peur : nul ne sait pour le moment le montant de l’amende qu’il faudra régler les bas, mais chacun sait que l’Amérique ne plaisante pas avec les procédures judiciaires.

Le groupe a donc provisionné pour ne pas se trouver dépourvu. Ca tombe bien, il avait la trésorerie nécessaire pour le faire, sans demander de l’aide à ses actionnaires.

Malgré tout, d’importants problèmes à surmonter

Tout ne va pas se résoudre en un jour, c’est évident, et pour retrouver son PRU, il va quand même falloir patienter. Car si le groupe n’est pas mort, les moteurs truqués vont quand même lui coûter très cher.

Et c’est argent ne pourra servir ni au développement, ni aux investissements. Cette stagnation des innovations va sans doute permettre à la concurrence de rattraper une partie de son retard, remettant en cause le rang de numéro 1.

La facture risque donc d’être très salée, et même de dépasser les provisions faites pour la régler. Et les conséquences seront importantes pour d’autres marques automobiles qui devraient à leur tour se faire épingler. On n’a pas fini d’en entendre parler.

Air France-KLM : une remontée des cours ?


Le tire a subit en forte décote, il faut dire que l’année passée ne l’a pas vraiment épargnée, entre les mouvements sociaux et les attentats.

Investir en bourse sur cette compagnie aérienne pourrait donc être un pari qui pourrait se révéler gagnant, à condition que le conflit avec les pilotes trouve une issue favorable, et que les touristes puissent à nouveau se déplacer sans craintes. En 2016, le titre a perdu près de 1/5 ème de sa valeur et est aujourd’hui une bonne affaire de son secteur comparé à la concurrence.

action air france

Mais les perspectives sont bonnes, et la progression du titre en 2016 ne surprendrait pas les analystes qui pensent que la hausse peut être importante dans les mois à venir. Car l’entreprise à une valeur intrinsèque qui est proche de son cours actuel.

La folie des biotechnologies est-elle finie ?


Les biotechs ont explosé il y a 2 ans, mais sont revenues à un cours plus réel en 2015, entraînant la ruine de nombreux petits porteurs qui se voyaient devenir millionnaire en quelques mois et avaient investis massivement en utilisant le SRD. Hors, si à chaque annonce une biotech peut prendre 10%, elle peut perdre 1/3 de sa valeur en une journée si les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes du marché.

On a vu ce que cela a donné avec la star de la bourse parisienne, Genfit, qui a dévissée sur une interprétation des données, sans parler de toutes les tractations entre gros groupes dans l’ombre. Le pire, c’est que maintenant, ce ne sont plus que les partenariats financiers qui permettent de faire exploser une valeur à la hausse.

Le médical n’influe plus, et c’est regrettable pour la recherche qui est entre les mains de financiers peu regardants sur les formidables avancées de certaines de ces sociétés cotées.

Le développement du CA est envisagé

Air France compte bien prendre des parts de marché à d’autres compagnies pour augmenter sa rentabilité. Et ces bénéficies, elle ne va pas s’appuyer sur le low-cost pour les faire, mais sur la clientèle qui a le plus de moyens financiers. Elle va donc se recentrer sur les clients premium, qui permettent de dégager la marge bénéficiaire la plus importante.

Reste que tout le monde est suspendu à l’évolution des négociations avec les syndicats, le climat ayant été plutôt houleux ces derniers temps, notamment sur la réduction du personnel envisagé pour optimiser les coûts.

Le prix des métaux précieux et industriels chute, une opportunité à saisir ?


Sont-ils le meilleur placement boursier là est la question. Car ils ont atteint leur plus bas, cuivre et nickel en tête. La solution passera par un relèvement de la Chine et de son économie, mais les perspectives laissent les investisseurs dans l’expectative.

Nul ne sait si l’empire du milieu arrivera à retrouver sa croissance. Mais comme le dit un des plus célèbres investisseurs au monde, Warren Buffet, c’est quand personne n’en veut qu’il faut les acheter. Il faut en profiter : tous les métaux sont au plus bas.

prix des métaux précieux

Même l’argent et le platine souffrent comme jamais. Les raisons sont connus. Elles sont rationnelles, c’est déjà ça : chute du dollar et une demande chinoise qui s’est réduite comme peau de chagrin. Mais il ne faut pas oublier les fonds, qui jouent avec les nerfs des petits porteurs et des boursicoteurs.

La bourse est une histoire de psychologie, et ces fonds vautours la maitrise à merveille, notamment avec l’utilisation de la vade, qui leur permet de parier à découvert sur la baisse. C’est dur à dire mais en bourse, ce sont les fonds qui font la pluie et le beau temps, et ils seront rarement perdants tant que la vente à découvert sera permise par les marchés. Toutes les nouvelles sont bonnes pour déclencher une baisse.

Le pétrole va-t-il remonter ?

Là encore, ce n’est pas pour tout de suite. Et une baisse du pétrole influe aussi sur le cours des matières premières et de toutes les valeurs industriels. On s’aperçoit à quel point l’économie est corrélée à l’or noir, et le monde n’est pas encore près à s’en passer, hélas pour la voiture électrique qui ne demande que cela pour décoller.

Et l’or ?

L’or, c’est encore un gros point d’interrogation, mais contrairement au pétrole, les prévisions sont optimistes, même si les performance se font attendre. Toutefois, certains analystes pensent (à tord ou à raison) que le cours est sous-estimé. L’opportunité peut donc être belle si on aime prendre des risques.

Toutefois, comme toujours, c’est la demande de l’Inde et de la Chine qui va créer le cours de l’offre, et non l’inverse. La position des banques centrales devra aussi être regardée de très près. Si elles continuent d’acheter, le cours devrait au pire se stabiliser.

Les actions qui ont fortement baissées devraient remonter, à moins d’une faillite. La question est toutefois : pour combien de temps ? Les positions en bourse sont de plus en plus à court termes. Attendre des plus-values dantesques n’est peut être pas la meilleure stratégie. Il faut savoir vendre quand l’occasion se présente, et c’est le plus dur en bourse.

Livret boosté: quel est le meilleur ?

Le super livret est de retour, pour la plus grande joie des petits épargnants qui cherchent la promotion la plus rémunératrice. Sous l’impulsion des banques en ligne et de celles des constructeurs auto, les livrets boostés vont redevenir à la mode, après une petite année de stagnation.

Comme toujours, un petit comparatif pour trouver le meilleur taux s’impose, aucun livret bancaire ne ressemblant à un autre, et les meilleurs taux d’épargne pourraient bien vous réservez quelques surprises, les grands gagnants n’étant pas forcément ceux à qui on pense d’emblée.

La meilleure offre promotionnelle du moment


C’est une bonne prévision pour trouver le meilleur livret. Mais pour ne pas se tromper, il ne faut pas s’attacher qu’au taux promotionnel, celui-ci n’étant parfois que de la poudre aux yeux, même s’il est quand même un bon indicateur.

En ce moment, ils sont trois à se tirer la bourre : Distingo, Boursorama et BforBank. Gageons que Zesto ne va pas rester spectateur très longtemps.

Distingo : le meilleur taux boosté ?


La banque du groupe PSA ne se loupe pas : 1%. C’est moins qu’il y a 2 ans, mais à l’heure où l’inflation n’augmente pas c’est bon à prendre. Distinguo se démarque dans une offre qui est importante, et décide de passer à l’offensive alors que jusqu’à présent elle avait communiquée avec parcimonie.

Mais le marché étant ce qu’il est, si on veut en devenir un des leaders, il ne faut pas tergiverser. Et en la matière, Peugeot-Citroen sait faire. Car ce qu’il faut pour attirer les gens, c’est être vu, la communication est primordiale.

Boursorama Banque


Et c’est assez rare pour le souligner, la banque en ligne ne s’aventurant jamais ou presque dans le jardin de celles qui font des promotions à tout va. Mais pour se développer, il faut bien toucher de nouveaux clients, et comme les ours, ils sont attirés par le miel et la perspective de réaliser une bonne opération financière.

A l’heure actuelle, l’offre de Boursorama est assez limitée dans le temps, obligeant les clients intéressés à se décider vite, car le temps c’est de l’argent, tout le monde sait cela. En plus, la banque en ligne y ajoute des conditions supplémentaires, obligatoires pour bénéficier de l’offre, comme celle d’ouvrir en simultané un compte courant. Mais après tout, pourquoi ne pas faire d’une pierre deux coups ?

livret boursorama

Attention : les petits malins qui pensaient pouvoir cumuler les offres se trompent. Il y  a par exemple 80 euros pour l’ouverture d’un compte de dépôt. Il n’est pas possible de les associer. En fonction de la somme que vous voulez épargner, faites vos calculs pour choisir la meilleure offre. Si vous avez peu d’argent à placer, il est préférable de choisir la prime. Le contraire est valable si vous atteignez le plafond de 50000 euros.

BforBank : 3% pendant deux mois + 50 euros


Cette banque en ligne avait fait le paris de plutôt prendre un axe de communication boursier. Les temps changent, et elle se lance elle aussi dans la course aux super livrets, avec des avantages, qui ici, se cumulent. L’ouverture d’un compte chèque, c’est 130 euros de prime.

Un livret d’épargne, c’est 3% sur 2 mois. Et pour les « gros » clients, ceux qui ont vingt mille euros ou plus à placer, c’est encore 50 euros de bonification. A ce rythme là, il est certain que la liste de clients va s’allonger, les petits épargnants aimant bien l’idée d’être choyés à ce point.

livret bforbank

Au niveau des conditions, pour ne pas voir son taux boosté rétrogradé, il est nécessaire de garder le super livret ouvert quelques mois. Il faut aussi que la banque s’y retrouve et les spécialistes du swing doivent mettre de l’eau dans leur vin.

Les autres offres du marché


Boursorama, BforBank et Distingo ne sont pas les seules à proposer ces petits extras. D’autres s’y collent aussi, elles n’ont pas vraiment le choix si elles ne veulent pas se retrouver larguées dans la course au petit épargnant. Parmi celles qu’ils faut regarder d’un peu plus près, on retiendra également Monabanq,mais aussi la petite nouvelle Hello bank ou bien encore Cetelem avec sa promo courant sur 1 an.

N’oublions pas également Fortuneo, qui a un des plus gros plafond du marché avec 100000 euros et BFM Avenir qui a un des plus petits (20000). Enfin, nous avons des banques et des super livrets qui sont, ou sont devenus des valeurs sûres : Zesto de la RCI Banque (groupe Renault), le livret d’épargne orange d’ING, le compte sur livret du Crédit Agricole (et de celui basé en Bretagne en particulier), celui du CIC et de Barclays et des compagnies d’assurance Axa et Alianz.

le livret A n’est pas prêt de revenir concurrencer les super livrets


C’est aussi pour cela que les promos sont un peu moins importantes que celles qu’on a pu connaitre dans le passé. Tant que le livret A sera à moins de 1% (0,75% actuellement), il ne sera pas un candidat sérieux. Sa crédibilité aux yeux des épargnants ne viendra qu’avec un relèvement de sa rémunération.

Krach boursier: la Chine va-t-elle s’écrouler ?

Quand la Chine s’éveillera… Cette prédiction est maintenant dépassée. Bien réveillée pendant, il semble qu’elle se soit endormie de nouveau. La panique boursière en Chine a fait bien des dégâts, et d’après certains économistes, la chute ne devrait pas en rester là avec un nouveau krach boursier en vue.

C’est d’ailleurs la principale raison qui a fait que la FED n’ait pas relevé ses taux en septembre. Acheter des actions n’est donc pas à conseiller aux personnes cardiaques. Pour ces dernières, il y a d’autres bons placements à faire, détachés d’un éventuel écroulement de la bourse chinoise.

Les conséquences d’un krach boursier en Chine : la France est-elle menacée ?


Croire que les malheurs des uns ne vont pas arriver jusqu’aux autres (c’est à dire nous) est utopiste. Mais ceux qui vont quand même boire la tasse plus qu’il n’en faut, ce sont les petits épargnants chinois. Les mois de hausse connus dans un passé récent ont donné des idées à bien des habitants de ce grand pays pour améliorer leur ordinaire. Sauf que la chute a été brutale, et combien d’épargnants ont perdu toutes leurs économies en quelques jours ?

Beaucoup. Car quand ça baisse en Chine, la dégringolade est ultra rapide, les boursicoteurs, qui se comptent en millions, étant réputés comme des suiveurs. La boule de neige se transforme en avalanche en si peu de temps que beaucoup se font surprendre. Si on ajoute à cela l’effet de levier dévastateur pour qui ne sait pas vraiment s’en servir, les conséquences sont désastreuses.

Le pays va-t-il pouvoir se relever de ces dernières turbulences ?

Rien n’est moins sur, même s’il est vrai que le gouvernement ne ménage pas ses efforts pour que les choses rentrent dans l’ordre. Pour les entreprises qui n’ont pas les reins solides, c’est la descente aux enfers et la clé sous la porte. Enfin, la croissance, elle, devrait être bien en dessous de ce qui était prévu. Les 3% ne sont plus un mirage.

Les effets sur le monde et sur le France

On a vu ce que cela donnait aux USA. L’indice Dow Jones est impacté, forcément, et c’est toute les politiques monétaires qui s’adaptent pour éviter la contamination. Les marchés, eux, réagissent parfois avec excès, mais c’est aussi l’occasion pour certains d’acheter des actions bien moins chères.

Pour les entreprises françaises qui travaillent avec les chinois, il y aura forcément des conséquences. Mais, c’est un mal pour un bien, elles ne sont pas si nombreuses que cela a y avoir fait leur place. Les secteurs qui vont souffrir : le luxe, le voyage et l’auto.

La fortune des milliardaires chinois s’écroule avec la baisse de la bourse

Ah si j’étais riche… La Chine compte un nombre fou de millionnaires et de milliardaires, qui ont vu leur fortune se faire en peu de temps. Mais ce qui va dans un sens peut aller dans l’autre, et elles se défont aussi très vite. La bourse de Shanghai qui perd 10%, et ce sont des millions qui s’évaporent.

L’homme le plus riche de Chine a ainsi perdu plus de 3 milliards en une seule journée. Même quand on a beaucoup d’argent, ça doit quand même faire tout drôle. Sa fortune a lui vient de l’immobilier. Faisons lui confiance pour se refaire. Après la tempête viendra le calme, il faut juste avoir les reins assez solides pour attendre.

Du coup, faut-il acheter des actions chinoises ?

Après tout, on peut se dire que le moment est le bon pour investir en bourse. Attention avec les frais de votre banque. Acheter des actions du CAC 40 et des titres à l’étranger n’est pas taxer de la même façon. Renseignez vous avant de vous lancer dans une opération coûteuse.

Quant au bon timing, il serait peut-être bon d’attendre encore un peu. La chute n’est en principe pas terminer, mais comme toujours, c’est le marché qui décide.

Actions : faut-il céder à la panique ?


Un krach boursier ne doit pas vous rendre fou. Il y en a eut d’autres, et il y en aura d’autres. L’idéal est bien sur de pouvoir suivre la méthode de Warren Buffet : acheter quand ça baisse et vendre quand ça monte, en ne se préoccupant pas de l’effet moutonnier (comme peuvent le faire les chinois).

Une journée noire, et c’est la panique qui s’installe dans les foyers, surtout depuis qu’il est possible de vendre toutes ses actions en 1 clic sur son ordinateur. Il n’y a qu’une méthode pour éviter de tout perdre : vendre le moins possible quand le krach arrive, et faire le dos rond en attendant que le CAC se reprenne. Encore faut-il ne pas être au RSD car votre banque, elle, n’attendra pas un retour au calme pour vous demander de payer votre solde négatif.

Revendre à perte

C’est un moyen de dégager de l’argent rapidement, mais il n’est pas recommandé d’investir en bourse pour faire des profits à court terme, à moins d’être un trader expérimenté. L’intérêt de la bourse, pour un petit porteur, se conçoit sur le long terme, et cela évite ce genre de déconvenue.

Par contre, en cas de plus value importante, la vente à perte est plutôt recommandé. Si les cours continuent à chuter, la possibilité sera ainsi de se racheter encore moins cher.

La bourse est donc une histoire de patience, c’est un peu comme la pêche à la ligne : il faut attendre que ça morde ! Et rappelez vous cet adage : tout ce qui n’est pas vendu n’est pas perdu. Dans tous les cas, la panique est une très mauvaise conseillère, et les fonds carnassiers n’attendent que cela pour vous plumer.

Comment investir quand le cours des actions baissent ?

La bourse plonge. C’est peut être le moment d’acheter à bon compte. Encore faut-il avoir des liquidités de disponible, ce qui n’est pas le cas de tout le monde. Il ne faut pas se lancer tête baissée dans des acquisitions, et surtout ne pas écouter les spameurs qui pullulent sur les forums.

Il faut donc penser à long terme, surtout les actions en question sont sous-valorisées. Dans les mouvements de panique, il y a toujours des bonnes affaires à faire, à condition de ne pas laisser ses émotions se faire guider par son stress.


Si la bourse vous donne des boutons, vous pouvez aussi vous demander quel est le meilleur placement sans risque ?

Quelles actions acheter: faut-il miser sur la bourse chinoise (conseils et prévisions) ?

Quand on pense à la Chine, on évoque rarement sa bourse. Pourtant, il y a encore quelques bons plans d’entreprises sous-cotées avec un gros potentiel à l’international. Les conseils boursiers en parlent rarement, pourtant les prévisions, malgré un ralentissement de la croissance intérieur sont bonnes. Reste à connaître les meilleures actions afin de ne pas se tromper.

Gardez tout de même à l’esprit que nous sommes ici dans un secteur où rien n’est joué d’avance. Si le risque vous effraie, ouvrez un livret A.

Les prévisions boursières


Les cours de la bourse de Shanghai continuent de monter, faisant fi de l’économie qui stagne. Car le gouvernement, bien conscient d’être scruté par le monde entier, soutien les entreprises via sa banque centrale et la baisse des taux directeurs.

Ainsi, l’indice chinois, le Shanghai Composite monte, bien décidé à rejoindre les sommets atteints dans un passé proche. Cela veut-il dire qu’il faille acheter et suivre le mouvement ? Non si on écoute les conseils boursiers de Warren Buffet, l’empereur des places financières : acheter quand ça baisse et vendre quand ça monte.

Les fonds ne s’y trompent pas

Pour qui cherche les valeurs boursières à acheter, la Chine reste un eldorado, comparée aux actions américaines et européennes, dont beaucoup ont déjà atteins le seuil critique par rapport à leur valorisation. Car on reste ici sur des objectifs de croissance élevés, au dessus de 5%. Qui peut en dire autant hormis les pays émergeants ?

D’abord les grandes banques qui conseillent à leurs clients de surpondérer (augmenter les lignes de son portefeuille) sur les actions chinoises. Ensuite les courtiers, qui permettent aux particuliers de manger eux aussi une part du gâteau. à condition d’avoir la licence d’investisseur institutionnel qualifié en devises chinoises. Il faut donc bien choisir son courtier, en s’assurant que celui-ci a une licence pour opérer à Hong-Kong.

Sur quelle action investir ?


Pour éviter de se tromper, mieux vaut passer par un fonds, où les risques seront répartis entre les différents titres détenus en portefeuille. Car d’un jour à l’autre, la volatilité peut faire de se retrouver à -5% ou à +5%, les chinois ne faisant pas dans la demi-mesure quand il s’agit de spéculer.

Il faut donc choisir les bonnes actions, en ne les payant pas plus cher que ce qu’elles valent. Et les fonds sont les mieux informés pour juger de cette valeur plancher et des secteurs où il faut investir, en particulier ceux en pleine réforme : l’écologie, la santé, l’assurance-vie, l’équipement, l’automobile.

Miser sur le futur

Mais là où il y a le plus d’argent à gagner, c’est avec les promesses d’avenir radieux de sociétés qui n’ont pas encore exprimées tout leur potentiel.

C’est le cas de l’aéroport de la capitale chinoise dont le trafic va exploser avec l’ouverture prochaine d’un parc Disney, et plus généralement de sociétés qui ont une grosse trésorerie comparée à leur capitalisation boursière, où de celles qui affichent une croissance supérieure à 10%.

La Chine a faim, est-elle en train de racheter l’Europe


actions chinoisesOn parle beaucoup des pays du Golf, et plus généralement du Qatar, qui achète de l’immobilier de luxe à Paris ou des clubs de football. Le PSG est même devenu une vitrine pour l’émirat. Mais les chinois, même s’ils sont plus discrets pratiquent cette même politique d’investissements à outrance dans les pays étrangers.

Ils sont ainsi présents là où on ne les attend pas forcément : dans le sport. La dernière acquisition en date : 20% de l’Atlético Madrid par le groupe Wanda Madrid Investment pour un peu moins de 50 millions d’euros. En échange de cet argent, le club espagnol doit jouer le jeu et former des jeunes chinois et aller faire des matchs d’exhibition sur place chaque année histoire que l’investisseur rentre dans ses sous.

Les grandes entreprises n’y échappent pas

Si le football est aussi une opération marketing, le sport n’est pas le seul objectif des grands groupes chinois qui investissent aussi dans les entreprise européennes ayant un passé, une renommée et du savoir faire, comme l’italien Pirelli. Et la bourse aime ces prises de capital car la valeur des actions des sociétés visées augmente presque systématiquement.


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Plus près de chez nous : l’exemple du Club Med

Le combat de coqs a duré plusieurs mois, entre les 2 candidats au rachat des célèbres clubs de vacances : un italien d’un côté, et un chinois de l’autre, le groupe Fosun.

Le jeu consistant à racheter les actions en proposant toujours un peu mieux que son concurrent aux actionnaires, qui sont les grands vainqueurs de cette confrontation, vendant leurs titres à un prix dont ils n’avaient jamais osé rêver.

Et même si l’italien Bonomi a vaillamment résisté, la puissance de son concurrent laissait quand même présager cette fin inéluctable, le plus gros portefeuille sachant toujours se montrer patient pour obtenir ce qu’il veut. Car les villages club déjà implantés en Chine cartonnent, il y aura donc bientôt toujours plus de soleil et de nanas en orient dans une version haut de gamme.

Et celui de l’aéroport de Toulouse

Les entreprises françaises sont appelées à devenir de plus en plus chinoises, c’est la mondialisation, il faut s’y habituer, surtout si elles connaissent de grosses difficultés.

Et Toulouse Blagnac n’y a pas échappé, en cédant la moitié de son capital de cette façon là. Le pire, c’est que le vendeur n’est autre que l’état himself, qui n’a pas retenu les offres françaises. Les moyens financiers et les objectifs de développement ne jouaient pas dans la même cour.

On imagine la tête des syndicats quand ils ont été informés de la transaction à venir. Et ce n’est pas les 0,1% de plus que possèdent toujours l’état et les collectivités locales qui vont changer l’impression générale d’une privatisation, même si dans les faits, il reste l’actionnaire majoritaire. Car rien ne nous dit que cela tiendra, et que dans 3 ans, l’option d’achat supplémentaire ne soit pas levée.

Les entreprises chinoises qui vont cartonner


Allez, on vous annonce la couleur, même si rien n’est gagné d’avance dans ce monde où tout est ultra concurrentiel.

Xiaomi, le futur Apple ?

Parce qu’il n’y a pas que l’iPhone et le Samsung Galaxy dans la vie des smartphones, Xiaomi conquiert petit à petit des parts de marché. Le constructeur de téléphones a d’abord commencé par son pays, puis par son continent, avant d’avancer maintenant à grands pas sur des marchés qui étaient actuellement la chasse gardée d’Apple.

A quand son arrivée aux US et en Europe ? Ce jour là, pas de doute, l’action explosera, et il faudra être prêt à dégainer. Charge à lui de savoir s’imposer et de faire avec les brevets déjà existant dans ces parties du monde.


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Les perspectives

investissement chineIl ne lui a fallut que 5 ans pour être derrière les deux géants en terme de vente. Chaque année, son CA double, ainsi que sa part de marché en Asie, cela ne vous rappelle rien ? Ces millions de smartphone en font un numéro 1 en devenir, même si la marche qui le sépare de la marque à la pomme est encore très haute, surtout depuis le succès relatif de l’Apple Watch.

Car Xiaomi joue sur tous les tableaux : un design épuré, très proche de ce qui se fait outre atlantique (il se dit même qu’il copie pas mal), et des prix bas. Résultat : les jeunes s’y ruent. Et là où on aurait pu penser que le succès allait le cantonner aux téléphones.

Il n’en ait rien. Tout ce qui est connecté l’intéresse, et il y met les moyens en recrutant les meilleurs ingénieurs comme certains anciens de chez Google.

Création d’un très gros fonds d’investissement dans les start up


C’est la clé pour continuer à progresser. Chaque jour, il faut inventer des choses nouvelles. La chine ne se contente pas de ses acquis. Elle le sait, et elle sait faire dans les start-up. Rappelez vous les récents succès boursiers d’Ali Baba et du moteur de recherche Baidu.

Et pour assurer des lendemains prometteurs, le gouvernement y met les moyens, en créant un fonds dédié de plusieurs milliards de dollars, ouvert aussi aux investisseurs privés. Ce capital risque va aider les jeunes entreprises à développer leurs idées, avant une mise sur le marché, elles qui manquaient jusqu’à maintenant des financements suffisants pour le faire.

Dans ce domaine, la France, pour une fois, n’est pas en reste, même si elle ne peut investir qu’à la hauteur de ses moyens (un peu plus de 600 millions pour le fonds national d’amorçage géré par la BPI).

Comme toujours avec la bourse, il s’agit de miser, et donc de prendre un risque, ce qui n’empêche pas de couvrir ses arrières avec d’autres placements qui seront, eux, garantis.


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Dans quoi investir: découvrez 5 technologies et secteurs d’activités porteurs

Ceux qui ont pu profiter de la bulle Internet avant qu’elle n’explose il y a quelques années le savent : investir son argent dans une entreprise qui monte peut se révéler très lucratif. Et cette année, les secteurs qui vont cartonner se trouvent encore une fois des nouvelles technologie.

Pour investir en bourse, il va donc falloir savoir saisir les opportunités. Reste que ce sont des domaines très risqués et qu’il vaut mieux ne leur consacrer qu’une partie de son portefeuille pour ne pas se retrouver piégé si les choses ne se passent pas comme on l’avait imaginé. C’est la règle d’or pour gagner de l’argent en bourse.

Dans quoi investir ?


La réponse vaut aussi pour celui qui se demande sans quel secteur créer son entreprise. Il va falloir être innovant, et répondre à la tendance.

Laissons l’industrie à nos parents et concentrons nous sur les technologies d’avenir qui s’intéressent aux smartphones, à la protection des données, aux drones et à la façon de les employer au mieux dans la vie de tous les jours, aux techniques d’impression en 3D, au respect de l’environnement, aux casques à réalité virtuelle et aux micros-processeurs. Ce sont quelques exemples parmi d’autres, mais qui ont notre préférence aujourd’hui.

Sécuriser son smartphone


On ne peut plus se passer de ces téléphones qui font tout : mise en relation, Internet, paiement, vidéo tchat… Mais comment être sur que toutes les données qui passent par ces appareils ne vont pas être piratées par des petits génies mal intentionnés ?

Car protéger sa vie privée est devenu presque obsessionnel, tant il semble de plus en plus difficile de pouvoir le faire. Cela peut passer par le cryptage des données, le coffre fort électronique ou bien par la biométrie. Il faut dire que les scandales qui ont éclaté récemment ne sont pas fait pour rassurer les utilisateurs : écoutes en tout genre, espionnage, piratage…

Le secteur s’organise

De jeunes patrons français se sont positionnés sur ce secteur très porteur appelé à exploser. Il s’agit des sociétés Bull et Taztag, qui ont chacun sorti un smartphone présentant une sécurité absolue, même si en la matière, les hackers s’adaptent presque aussi vite que les innovations (hélas), ce qui oblige ces sociétés à une veille de chaque instant. Les deux appareils fonctionnent sous Android, avec un capteur biométrique pour accéder aux données.

Les concurrents

Mais la concurrence dans ce secteur est rude, avec en particulier l’émergence du Blackphone, qui chiffre toutes les communications en passant par un VPN. Pour les néophytes, il s’agit d’un relai basé le plus souvent dans un pays étranger. Même Boeing s’y met, c’est dire si nos petits français vont avoir du pain sur la planche.

Le constructeur d’avion, partenaire historique de l’armée américaine vient de sortir son smartphone pour ceux qui travaillent dans la défense. Tout comme dans Mission Impossible, le téléphone s’autodétruit dès qu’on cherche à le forcer. C’est ici la réalité qui rejoint la fiction.

Les drones pour l’agriculture


Ce n’est pas nouveau, mais le phénomène prend de l’ampleur. Ces petits engins sans pilotes ont déjà secoué la bourse l’année passée, et il y a fort à parier qu’ils vont vite recommencer, tant les domaines où on risque d’en avoir besoin sont nombreux, hormis l’armée.

Car non seulement ils ne nécessitent pas de pilotage humain, donc gestion des risques et des coûts, mais ils sont en plus d’une précision redoutable. C’est pourquoi, ils commencent à faire leurs apparitions dans un domaine où on ne les attendait pas forcément : l’agriculture. Car les cultivateurs ne sont pas que de petits maraichers bio qui font le bonheur des marchés de France.

Il y a aussi de très grosses exploitations qui se développent en mettant au service de leurs cultures les technologies de pointe, comme le guidage GPS et bientôt le drone.


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L’acteur numéro 1 : Redbird

drone récoltesC’est Redbird qui fait le plus de CA en France avec ses petits engins motorisés. Avec eux, c’est la possibilité de savoir presque instantanément où en sont les cultures grâce aux photos. Ils ont l’avantage sur les satellites car peu gênés par la météo du fait de leur altitude.

Pour les agriculteurs, c’est la possibilité de prendre des décisions rapides pour obtenir le meilleur rendement possible, de savoir où et quand irriguer, mettre de l’engrais ou des pesticides. C’est aussi valable pour la viticulture.

Quel avenir pour les drones ?

Immense. Même Amazon prévoie bientôt de faire des essais pour livrer ses petites commandes de cette façon, c’est dire. Voilà le successeur du pigeon voyageur.

Toute l’industrie devrait aussi bientôt s’y mettre, raison pour laquelle les start-up envahissent le marché. Car il y en a pour tous et pour chaque besoin, même s’il reste encore beaucoup de choses à inventer.

Le bioprinting : l’impression du vivant


On touche ici un secteur de pointe, pas facile à visualiser, même s’il s’agit d’impression. Cette technologie se rapproche de celle utilisée par la 3D, mais ne concerne que les tissus vivants, pour des applications servant à la médecine.

Car si on peut à peu près tout matérialiser grâce à l’impression 3D, pourquoi ne pas pouvoir créer des tissus biologiques, là où pour l’instant on ne pouvait que tenter de régénérer les cellules vivantes ? Ce procédé va permettre de faire du sur-mesure quant aux besoins des patients.

Comment ça fonctionne ?

bioprinting investirGrâce à l’ordinateur, qui va faire son travail, couche après couche, en fonction de ce que lui demandera l’opérateur. Mais contrairement à l’imprimante 3D, c’est ici de la matière vinante qui sera injectée, et non pas du plastique.

Bon, je vous passe les détails techniques, mais c’est un procédé du futur pour une application présente, en tout cas la bourse ne s’y est pas trompé en cotant déjà les premières sociétés qui travaillent sur ce principe révolutionnaire pour la médecine et les malades.

Tout se décide en bourse

Car ce n’est plus la recherche publique qui fait avancer le monde, mais bien la finance, en capitalisant des entreprises qui n’ont pas encore de chiffre d’affaire, ce qui leur donne les moyens de travailler sur leurs produits, et ce parfois pendant de longues années avant d’en tirer le moindre profit.

Cela n’étonnera personne, ce sont les américains qui tiennent le haut du pavé dans le secteur de la bio impression, avec l’ entreprise Organovo. L’industrie pharmaceutique est en attente d’innovations, et est prête à payer très cher pour cela.

C’est pourquoi nous voyons dans ce secteur des bios beaucoup d’OPA par de gros labos une fois les recherches bien avancées. Du pain béni pour le petit porteur, à condition d’avoir miser sur le bon cheval.

Les puces électroniques inspirées du cerveau


Il a toujours passionné les chercheurs. On tente donc de créer des puces électroniques qui imitent son fonctionnement et sa complexité. L’ordinateur va-t-il bientôt se substituer aux neurones des humains ?

On s’en approche en tout cas, avec des programmations comme celle du Neurogrid, de plus en plus élaborées afin de rendre tablettes, portables et smartphones le plus performant possible tout en utilisant très peu d’énergie. IBM se lance aussi dans la course avec ses puces cognitives, tout comme Samsung Electronics.

Les casques de réalité virtuelle


Encore un secteur où on est passé du rêve à quelque chose de concret, en sortant prototypes sur prototypes. La réalité virtuelle ne date pas d’hier, mais ces applications pratiques sont pour aujourd’hui.

Comment ça fonctionne ?

casque réalité virtuelleAvec un casque, qui nous emmène dans son propre monde, et qui nous fait sortir du notre. Quand on bouge la tête, quand on fait des mouvements, ils sont répercutés dans cette nouvelle dimension.

La grande différence avec ce qui existait avant est le prix. Cette technologie est maintenant abordable pour le grand public.

Qui fait le marché ?

Rappelons que les grands du secteur s’y mettent aussi, Facebook en tête avec le rachat d’Oculus : quelques milliards de dollars tout de même ! Google n’est pas en reste, avec ses projets Cardboard et Magic Leap. Les start-up, quant à elles, lèvent des fonds important pour lancer sous peu leur propre produit.

C’est notamment le cas de la française Homido, parce qu’il n’y a pas que la Silicon Valley dans la vie ! Un monde fantastique nous attend donc. Let’s play !


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Faire le bon investissement quand il s’agit de se pencher sur les nouvelles technologies n’est pas chose aisée. Si certaines petites entreprises se font très vite racheter des millions, combien mettent la clé sous la porte faute de trésorerie suffisante ?

A prendre donc avec des pincettes, mais le jeu en vaut la chandelle si vous avez le cash nécessaire pour prendre des risques. Et si tout cela vous effraie, et bien préférez l’assurance vie !