Investir en 2018: dernière année pour la loi Pinel !

Dans quoi investir ? Le meilleur placement immobilier à l’heure actuelle, c’est de profiter de la loi Pinel. Simplement, comme tous les dispositifs fiscaux avantageux, ses jours sont comptés. Pour placer 100000 euros ou plus, c’est donc maintenant qu’il faut se bouger.

Car le programme a déjà bénéficié d’une année de rallonge, et en principe, c’est la dernière. Rappelons que le dispositif est très avantageux pour les primo-accédants, ou pour ceux qui veulent investir dans l’immobilier locatif pour avoir une revenu complémentaire.

Investir dans l’immobilier


Cette année supplémentaire accordée à la loi Pinel va faire du bien et de nouveaux propriétaires heureux. Il faut dire que cette prolongation était attendu par de nombreux futurs propriétaires et par tous les professionnels du secteur. Car cette loi a fait du bien à la profession, aux investisseurs, aux jeunes voulant acheter et aux locataires. Elle a fonctionné à merveille là où la loi Duflot n’avait convaincu personne.

Et les logements neufs en avaient bien besoin pour continuer à se vendre. Et les français sont nombreux à ne pouvoir acheter un bien que grâce aux mesures d’incitations fiscales. Car les investisseurs sont toujours  intéressés par la pierre, mais ce sont les moyens financiers qui manquent. Quant au secteur, il emploie tellement de monde qu’il faut bien édicter des mesures pour continuer à le faire tourner.

Pinel versus Duflot : il n’y a pas de match

Là où la loi de l’ancienne ministre de la ville n’avait absolument rien apporté de concret, celle de son successeur à su convaincre les acheteurs en se montrant notamment beaucoup plus souple. L’idée est pourtant toujours la même : acheter un logement neuf dans une zone établie, le louer à un loyer modéré et profiter des incitations fiscales mises en place pour cela pour une durée allant de 6 à 12 ans et des économies d’impôts dans une fourchette de 12 à 21%.

Mais ce qu’on apprécie tout particulièrement dans le dispositif Pinel, c’est la possibilité de louer ce logement à ses enfants où à ses parents. Ascendants et descendants : c’est la véritable innovation de cette loi. Attention, ceux-ci doivent faire partie d’un autre foyer fiscal que le propriétaire pour que cela fonctionne.

Car acheter pour louer est un bon placement, pour préparer sa retraite par exemple. Le complément de revenu qui proviendra de se locataire pourra financer en partie l’emprunt immobilier et apporter un complément de revenu non négligeable le jour J, surtout avec la fin des revenus professionnels.

Les autres aides pour le logement

Le gouvernement ne ménage pas ses efforts pour permettre à un plus grand nombre de devenir propriétaire, et dans de bonnes conditions. Cela sera également le cas en 2017. Ainsi, pour tout ce qui concerne la rénovation énergétique, l’ANAH verse de grosses subventions permettant de financer en partie les travaux dont le but est d’économiser de l’énergie.

Les jeunes et les logements modestes peuvent encore continuer à bénéficier du PTZ. Certains achats, dans des quartiers difficiles voient aussi la TVA descendre à 5,5%. Les bailleurs sociaux ne sont pas oubliés. Un fonds leur donne des moyens importants pour continuer à construire des habitations à loyers modérés (HLM)

Explication du dispositif Pinel : pour défiscaliser 


Les possibilités de faire des économies d’impôts sont de moins en moins nombreuses. Ce dispositif est pratiquement la dernière chance, en tout cas sous ce gouvernement. Nul ne sait ce que nous réservera l’avenir, d’où l’intérêt de profiter des bonnes choses tant qu’elles sont encore là ! Et pour la loi Pinel, les retardataires ont donc encore un peu de temps pour se décider.

Mais cette réduction d’impôt est-elle valable ? On en a vu d’autres qui au final n’apportaient pas grand chose. Si elle est ici conséquente, il y a quand même de nombreuses conditions à remplir pour en bénéficier. D’abord le prix du logement : il ne doit pas coûter plus de 300000 euros.

Ensuite, il faut s’engager à le louer rapidement (dans l’année qui suit la fin de la construction), pour au moins 6 ans, et on ne pourra pas revenir dessus. La prorogation elle, est par contre possible.

Enfin le loyer. Il n’est pas possible de le fixer comme bon nous semble. Des plafonds sont édictés, en fonction de la zone géographique où se trouve le logement. Il faut les respecter, sinon on sort des cases. De plus, il n’est pas possible de mettre n’importe quel locataire entre ses murs. Il faut prendre en compte ses ressources au moment de la signature du bail, qui ne peuvent excéder un certain montant.

Si elles augmentent par la suite, tant mieux pour le locataire et le propriétaire, mais cela ne changera rien au montant du loyer jusqu’à la fin du contrat. En fait, pour les ressources, c’est la déclaration fiscale de l’année N-2 qu’il faut prendre en compte.


Autre dispositif fiscal : la loi Girardin (en outre-mer).


Les limites du dispositif Pinel

Ceux qui hésitent encore se posent des questions quant à l’intérêt réel du dispositif. D’abord, la zone d’achat. Ce sont des quartiers difficiles, des périphéries de ville, des programmes neufs pas forcément haut de gamme, bref des biens pas évidents à revendre.

Le loyer modéré et le locataire modeste peuvent aussi apporter leur lot de risques à prendre. Quant on s’apprête à mettre toutes ses économies dans ce genre de programme, on y réfléchie à 2 fois.

Et quid des SCPI ? Et bien quand on va acheter des parts d’une société civile immobilière, si elle investie dans des biens éligibles, le souscripteur bénéficiera de la même réduction d’impôts (enfin presque, à 95%).

Les footballeurs adorent le Pinel !


Bon, c’est le moment de se détendre un peu avec les us et coutumes de nos footeux préférés. La carrière de ces sportifs est courte, et même s’ils gagnent beaucoup d’argent pendant quelques années, une fois les crampons raccrochés, le robinet à pièces d’or se tarie, d’où la nécessité de ne pas se tromper au moment de faire des investissements pour la retraite (autour de 35 ans…).

Il n’est donc pas étonnant que la loi Pinel les intéresse fortement, d’autant plus qu’ils en profitent au passage pour économiser des impôts. Que celui qui n’a jamais pêché leur jette la première pierre.

argent des sportifs

La bonne nouvelle, c’est que ceux qui font ce genre de placement sont des gens sérieux, qui pensent à l’avenir. On pense trop souvent que les sportifs ne se soucient pas du lendemain, mais ils ne dépensent pas tous leur argent dans des grosses voitures de luxe rutilantes et dans les fêtes de la jet set. Les plus prévoyant le place dans l’immobilier, histoire de ne pas faire partie de la longue liste des footballeurs ruinés à la fin de leur carrière.

Il faut dire qu’ils ont les moyens de se payer les bons conseillers pour cela. Et Pinel (enfin la loi) est en odeur de sainteté auprès d’eux, en particulier pour la ristourne fiscale qui est possible d’obtenir.

C’est vrai que mises à part les quelques limites exposées un peu plus haut, il n’y a pas de grands risques à investir de la sorte. De plus, généralement, ils n’achètent pas avec leur argent, mais avec celui de la banque, les loyers servant à rembourser le ou les prêts.

Les autres investissements de nos sportifs préférés

Mais pour défiscaliser au top, il n’y a pas que la loi Pinel. Les maisons de retraite sont aussi un très bon plan, même si elles sont réservées aux grosses fortunes, le minimum à apporter étant élevé. Mais le jeu en vaut la chandelle : les rentes sont défiscalisés, et ce jusqu’à son dernier souffle.

Bon soyons franc : on parle ici des « petits » footballeurs. Les stars ont d’autres chats à fouetter qu’un rendement à 5%. Pinel n’est pas assez glamour ni strass et paillettes pour eux. Pour les stars, ce sont restaurants, boites de nuits, hôtels et bars à la mode.

Les taux immobiliers au plus bas : c’est le moment d’acheter !


Qui aurait cru que les taux continueraient à baisser, pour atteindre presque le plancher ? En Norvège, ceux qui ont emprunter il y a quelques années à taux variable ont maintenant des remboursements négatifs. C’est donc la banque qui leur doit de l’argent chaque mois : on marche sur la tête, ce monde est devenu fou.

taux immobilier 2017

On bat donc des records à la baisse, même en France. La barre des 2% n’est déjà plus qu’un lointain souvenir. Si à l’heure actuelle une banque vous propose plus (hors assurance), allez voir ailleurs si l’herbe est plus verte.

Bon à savoir : l’assurance vient augmenter les mensualités, mais jusqu’à preuve du contraire, elle est toujours obligatoire. Là encore, observez bien le taux qui vous est proposé, surtout si vous la souscrivez auprès de la banque prêteuse. Il a tendance à augmenter pour venir compenser le manque à gagner du crédit principal.

Pourquoi les taux sont-ils si bas ?

Leur calcul est un peu complexe, mais grosso modo, les crédits immo sont indexés sur les obligations d’état à 10 ans. Et le taux de celles-ci est bas voire négatif.

La disparité des dossiers : tout le monde peut-il emprunter aux mêmes conditions ?

Et non, cela serait trop facile, trop beau et trop juste. Mais ce n’est pas le monde dans lequel nous vivons. Pour bénéficier des meilleurs taux, il y a 3 conditions à respecter : bien gagner sa vie, avoir un apport personnel conséquent et emprunter sur une courte durée (15 ans tout au plus, même si 10 ans c’est mieux). Mais en quelques mois, le taux d’emprunt moyen a baissé de 0,20%. Incroyable mais vrai.

Ne pas acheter à crédit si on en a les moyens est donc une erreur. Surtout pour les jeunes couples actifs, c’est primo-accédant qui avaient jusqu’à maintenant peu de moyens.

C’est quand même une façon de se mettre le pied à l’étrier. Et rien ne dit que cela va durer. S’il y a des projets qui doivent se concrétiser, c’est maintenant (enfin cela reste un conseil à prendre ou à laisser, n’y voir rien d’autre). En plus, il y a les PTZ, la TVA à 5,5% pour la rénovation énergétique, les aides diverses et variées : bref le package est tout bon en ce moment.

Les bons dossiers, hors assurance, peuvent même espérer un taux de 1,15% hors assurance sur 10 ans. Ensuite, plus la durée augmente, et plus le taux grimpe. Comme d’habitude : ce sont les plus riches qui vont le mieux s’en sortir.

Pour économiser encore plus


economie assuranceLes emprunteurs ne le savent pas tous, mais même à posteriori il est possible de faire des économies sur son crédit immobilier. Commençons par l’assurance. Un emprunteur, dans l’année 1 an qui suit son emprunt à la possibilité de changer d’assurance et d’aller en souscrire une ailleurs que celle de sa banque.

On peut aussi le faire avant la signature de l’offre du prêt, mais officieusement, c’est quand même du donnant donnant. Et l’assurance n’est pas anodine : plus l’emprunt est long à rembourser et plus celle-ci va coûter de l’argent. En renégociant son taux ailleurs, ce sont des milliers d’euros qu’il est possible d’économiser.

Et puisqu’on parle de renégocier, sachez que c’est aussi possible pour son prêt immobilier, surtout pour ceux qui ont été souscrit avec un taux largement supérieur et pour lesquels il reste encore plusieurs années de remboursement. Mais pour que l’opération soit rentable, il faut bien faire ses calculs, car il y a des frais de sortie importants à régler au moment de faire racheter son prêt.

Où fait-on les meilleures affaires ?

De toute façon, pour arriver à tirer le meilleur des banques, il faudra les mettre en concurrence. Toutefois, selon la région où on fait son emprunt, les conditions seront plus ou moins meilleures. Ainsi, c’est dans l’Ouest que les taux battent des records, mais cela ne surprendra personne.

Pour infos, c’est aussi le coin de France où il fait bon vivre. Pour acheter à Rennes et à Nantes, il y a de nombreuses opportunités. Même chose pour Toulouse et Bordeaux.

Alors on se pose la question : jusqu’où les banques vont-elles descendre ? Car malgré les bons taux, elles manquent encore de nouveaux clients, raison pour laquelle elles multiplient les offres, surtout pour les profils attractifs. Et il n’y a pas de raison pour que cela s’arrête.

Placement Loi Girardin industriel (exemples, risques, avis): bon rendement mais très risqué (défiscalisation outre-mer/DOM TOM) !

Quand on cherche un investissement rentable (ce qui est à peu près le cas de tous les épargnants), il faut être prêt à prendre quelques risques ou se contenter des miettes du livret A. La loi Girardin industriel permet d’investir en Outre-mer et de bénéficier d’avantages fiscaux conséquents, avec bien sur des conditions et des plafonds. Investir dans les Antilles (Guadeloupe et Martinique), comment ça marche ? A suivre, notre avis et nos conseils.

La loi Girardin industriel : c’est quoi ?


C’est vrai que contrairement à d’autres niches, comme l’investissement dans le photovoltaïque, on en entend très peu parler. Pourtant, cette loi méconnue du grand public permet de s’y retrouver très vite, grâce aux économies d’impôt qu’il est possible de réaliser, sans attendre 10 ans ou la perte de ses dents pour cela.

Car le Girardin est un outil de défiscalisation performant, au regard du rendement qu’il est possible d’en attendre. Il y a peu de niches fiscales en France aussi intéressantes que celle-ci. Si les choses se passent bien, ce qui n’arrivent pas toujours, il faut en être conscient, il est dans l’ordre du possible d’espérer un rendement de 10% à court terme.

Mise en garde

Mais le Girardin industriel ou social à aussi des inconvénients, dus principalement à son mode de fonctionnement. Attention notamment au risque de requalification par l’administration fiscale, à la défiscalisation pour les entreprises et au plafonnement des niches fiscales. Les exemples à ce sujet ne manquent pas.

La défiscalisation en Outre-Mer, une longue histoire…

La loi Girardin n’est pas la première à avoir tenté d’attirer les capitaux sur ces sols bien éloignés de la métropole. Remaniée l’année dernière, elle existe depuis 14 ans, c’est dire. Car ce sont des départements et des territoires qui nécessitent de gros investissements. Mais le gros avantage de ce dernier dispositif, est de permettre aux investisseurs de gagner très vite de l’argent, en un an.

Bien avant cela, dans les années 50, la loi Pons avait presque le même objectif : développer l’économie et les infrastructures des DOM-TOM. Avantage fiscal, réduction d’impôt, tout y est passé. Puis est venu la loi Paul, qui a permis au français moyen même faiblement imposé de pouvoir aussi y investir.

Principe et modalités


Le principe est d’investir sur place dans des machines et du matériel pour une entreprise éligible. En contrepartie, une réduction d’impôt interviendra dés l’année suivante. Il faudra toutefois rester propriétaire de ce matériel pendant 5 ans, et le louer pendant tout ce temps là, avant que le propriétaire de l’entreprise ne le reprenne à un prix symbolique (investissement à fonds perdus).

C’est donc toute l’économie (transports compris) qui peut profiter de cette manne financière, grosses entreprises comme artisans.

Une relance pour l’emploi ?

Et par le jeu des vases communicants, on espère aussi que cela va relancer l’emploi. Ici, pas de subventions, mais un moyen de s’en sortir par le fruit de son travail.

Les PME et TPE ont donc les armes pour se développer dans des conditions favorables, grâce à l’apport de cet argent frais venu de la métropole. Le loyer a payer étant de toute façon moins cher que celui d’un éventuel crédit (à peu près 20%). Et puis, au bout de 5 ans, le matériel loué leur appartient.


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Bon à savoir

Attention toutefois aux conditions suspensives. A partir de 250000€, les investisseurs doivent être agréés par les services fiscaux. De plus, c’est une niche fiscale plafonnée, et qui s’additionne aux autres, pour un montant de 18000 euros maximum.

A l’opposé, ceux qui reçoivent l’argent doivent être à jour de toutes leurs cotisations sociales. De même, pour celles du BTP et du transport, elles doivent exister depuis au moins deux ans.

En savoir plus sur le Girardin industriel


rendement girardinD’abord, ce n’est pas un placement conseillé à tous les contribuables. En effet, pour que l’effet de la défiscalisation se fasse bien sentir, mieux vaut payer pas mal d’impôts, le rendement se faisant sur les économies qu’il est possible de faire sur ceux-ci (avec un plafond).

L’opération se fait via une société en nom collectif. C’est elle qui achète et qui loue. Le contribuable, lui, a des parts de cette SNC. Celle-ci fermera automatiquement ses portes au bout de cinq ans (pas possible de revendre se sparts avant cela).

Qu’en est-il du matériel ?

Le matériel, lui, reviendra à l’exploitant. Il peut s’agir de machines, d’outils, parfois pour des petites sommes, puisqu’on trouve les premiers tickets d’entrée à 2500 euros (bizarrement, ce sont elles qui rapportent le plus en terme de pourcentages, à condition de ne pas se tromper sur l’entreprise dans laquelle on va investir).

Pour le Girardin social, c’est du plus lourd, puisque là, on investi dans la construction de logements, avec un apport minimal de 15000 euros.

Explications sur le placement


Celui-ci n’est pas toujours facile à comprendre. Car le rendement est bon (jusqu’à 25% pour les meilleurs montages), encore faut-il savoir de quoi on parle. C’est une manière de payer moins d’impôt, c’est ce qu’on achète, et il ne faut pas en attendre autre chose.

Par rapport à un investissement immobilier, il est moindre, et donc moins sujet à emprunter lourdement, sur de nombreuses années. Nous ne sommes pas ici sur du long terme, mais plutôt sur du moyen terme (5 ans), avec les premiers effets à court terme (1 an).


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Un investissement possible pour les sociétés soumis à l’IS

Là, on commence à parler gros sous. Pour ces riches sociétés, il n’y a pas d’autres façons de défiscaliser : c’est la seule. Car même si elles ne sont plus si nombreuses que cela à réaliser de gros bénéfices, on en trouve encore qui y arrivent. Félicitations à elles !

Elles peuvent donc se servir du Girardin pour acquérir un bien immobilier en Outre-Mer, l’amortir et déduire sa valeur de leur revenu. Contrairement aux particuliers, elles ne sont pas plafonnées.

Pour quelle réduction ?

La réduction peut donc atteindre 33% de son impôt sur les sociétés. Pour l’entreprise, c’est l’occasion d’acquérir un patrimoine immobilier à moindre coût. Ces logements seront ensuite loués à des gens ayant des revenus modestes, avec un loyer plafonné.

Pour les sociétés soumises à l’IS, c’est un double avantages : la possibilité de reporter un déficit fiscal d’une année sur l’autre et celle d’amortir le bien. Pour se faire, l’entreprise peut l’acquérir directement ou créer une SCI (filiale) pour cela. Reste à faire la bonne sélection pour ne pas qu’une bonne affaire se transforme en cauchemar. Ces choses là peuvent arriver, donc prudence.

Les risques


Car toute médaille à son revers. On peut tomber dans une arnaque bien montée, cela s’étant déjà vu, hélas, trois fois hélas. De même, en cas de montage bancal, le redressement fiscal n’est jamais très loin. Il faut donc assurer ses arrières, ne pas se précipiter et prendre le temps de choisir les bons partenaires.

Placer son argent dans une arnaque : la tuile

risques girardinBien sur, personne ne le fait sciemment, sauf que quand ça arrive, il ne reste que les yeux pour pleurer, et encore. La première chose à faire pour éviter de se faire pigeonner trop facilement est de ne pas croire les offres qui promettent des rendements indécents, surtout avec cette conjoncture.

La deuxième, c’est de ne pas mettre toutes ses économies dans un placement qui est risqué, et de mesurer le danger. Récemment, quelques scandales ont fait l’actualité, avec des panneaux solaires, des centrales électriques et des éoliennes qui devaient rapporter tant et tant. Les énergies renouvelables font fantasmer, c’est un fait.

Au final, ce sont des milliers de petits épargnants qui se sont fait avoir, un peu comme ceux qui se font rincer par la bourse actuellement. Et les victimes se comptent dans toutes les classes sociales, personne n’est donc à l’abri d’en faire un jour parti.


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Ne pas vouloir se faire plus gros que le boeuf

Car quand on parle de gros sous, les escrocs sont à l’affut, et il arrive que le pactole disparaisse des caisse, comme par magie. Et une fois l’arnaque dévoilée, il est très difficile, voire impossible de récupérer son argent, même en cas de saisie de la justice (celle-ci ne pouvant faire pousser l’argent aux arbres quand les caisses de la société incriminée sont vides).

Il ne faut pas se laisser séduire par un coup qui parait trop facile. S’il existait une formule magique pour devenir riche, ça se saurait, et vous ne seriez pas le seul à y croire.

Les placements en loi Girardin non garantis à 100%


Et loin de là même ! Car on assiste de temps en temps à des mises en redressement judiciaire retentissante. Les holding, qui poussent comme des champignons ne garantissent pas les placements, ni les rendements. Il suffit de tomber sur des gogos un peu trop crédules, et le tour est joué. Sauf que pour les petits épargnants, il s’agit souvent de toutes leurs économies : une grossière erreur.

Car pour que réduction d’impôt il y ait, il faut que ce dans quoi on a investi fonctionne. Dans le cas d’une centrale, il faut qu’elle produise de l’électricité, même chose pour les éoliennes. Hors, si rien ne démarre, si les projets sont avortés en cours de route, il n’y aura pas de réduction d’impôt.

Il faut se méfier

Ce qui est trop beau pour être vrai doit inspirer la méfiance, surtout dans des marchés qui n’ont pas de cours officiels. On a vu des pyramides de Ponzi en moins de temps qu’il n’en faut pour dire ouf. Tout ce qui parait énorme, comme 7% de rendement doit être étudié avec un oeil suspicieux, surtout à l’heure où le livret A ne rapporte que 0,75%.

Il faut savoir raison garder, en toutes circonstance, et ne pas fonctionner au coup de coeur ni à l’émotion, qui sont souvent de biens mauvais conseillers. Il est également important de bien se renseigner sur l’organisme auquel vous allez confier vos économies, afin d’augmenter les chances de récupérer sa mise, même en cas où les choses ne tourneraient pas comme prévues.

Le redressement fiscal


Le fisc n’aime pas être abusé, et pour le rouler dans la farine, il faut se lever de bonne heure. En cas de tentative d’arnaque, le retour du bâton fera très mal. Sauf que parfois, les souscripteurs n’y sont pour rien. Sauf qu’ils devront quand même se coller aux majorations, intérêts et pénalités de retard si les choses se passent mal.

Car le risque d’investir dans le Girardin industriel est très élevé, n’en déplaisent aux publicités qui font prendre au gogo moyen des vessies pour des lanternes. Dès qu’on parle de défiscalisation, il faut avancer à pas de loups, comme si on marchait sur des oeufs. Le moindre faux pas, et c’est la tuile !

Savoir peser le pour le contre

Le dispositif Malraux (rénovation des immeubles dans les quartiers historiques), et surtout la loi Pinel est en comparaison, est quand même un peu moins risqué. Car le risque est un facteur qu’il faut savoir quantifier, sachant que les redressements peuvent intervenir jusqu’à 10 ans après l’investissement, et que ces derniers peuvent subvenir pour des causes multiples, rarement faciles à identifier pour les profanes.

Au final, la perte peut concerner le capital, mais aussi aller plus loin, avec les redressements fiscaux. On peut donc perdre, le beurre, l’argent du beurre et la crémière. Quant à apporter la preuve qu’on a été rouler dans la farine pour pouvoir se disculper, bon courage…

Les mises en garde de l’autorité des marchés financiers


L’AMF publie régulièrement des mises en garde sur son site et dispose d’un numéro vert. D’une façon générale, elle appelle à rester vigilant sur les activités liées au forex, et aux opérateurs non agréés ou non autorisés à le proposer, les options binaires, pour les mêmes raisons en plus de la dangerosité de la perte en capital rapide, le trading à haute fréquence, certaines SCPI qui font de la publicité mensongère, certains brokers ou sites Internet non autorisés…

Ne restez pas passifs et menez votre enquête si nécessaire. L’AMF dispose d’un numéro vert (Epargne Info Service, 01.53.45.62.00) qui reçoit 400 appels d’épargnants par an à la recherche d’informations sur des produits financiers de type biens divers.

Pour résumer : la loi Girardin va intéresser les foyers fiscaux fortement imposés, à condition d’être averti des risques et d’être capable de les prendre. Notre conseil : à ne pas mettre entre toutes les mains pour éviter les trop grosses déconvenues.

Toutefois, le potentiel est là, à n’en pas douter, et certains arrivent à parfaitement tirer leur épingle du jeu. Si vous n’êtes pas persuadés, sachez qu’il existe d’autres investissements rentables.

Placer 100000 euros: PERP, investissement PME, assurance vie haut de gamme, PEA…

Heureux soient ceux qui peuvent placer 100000 euros cette année, pendant que d’autres peinent pour investir 1000 euros. Car c’est une belle somme, avec laquelle on peut viser une assurance vie très haut de gamme, à meilleure rendement, ou qui permet de placer son argent dans une banque privée, celles-ci étant assez draconiennes sur les conditions d’entrées.

On peut aussi choisir de placer ce capital en bourse, oui, mais quelles actions acheter ? Ce qui est certain, c’est que cette somme n’est pas suffisante pour devenir rentier, surtout avec des placements « dits » classiques : il n’y a qu’à voir l’évolution du taux du livret A.

Ouvrir un PERP pour défiscaliser


Comment placer 100 000 euros ? On peut choisir de tout faire pour obtenir le meilleur rendement qui soit, ou bien optimiser son placement pour faire baisser ses impôts et avoir par la même occasion une rente pour la retraite. C’est cette deuxième option que choisissent ceux qui décident d’ouvrir un PERP.

Toutefois, on peut se demander si l’idée est bonne, car il faut bien faire la part des choses et rester hermétique aux sirènes qui ne manquent pas de sonner de toutes parts quand on a des économies à placer.

Un premier constat : le plan d’épargne retraite est un outil de défiscalisation efficace, on doit en convenir. Mais il y a peut être la possibilité de gagner plus ailleurs, quitte à payer ses impôts plein pot.

Un complément de retraite qui laisse à désirer

La rente est viagère, c’est à dire qu’on touchera une petit somme chaque mois jusqu’à la fin de ses jours, et cela à partir de la retraite. Quand on est un actif qui paye beaucoup d’impôts, imposé dans la tranche des 30% et plus, c’est tentant d’en verser moins grâce à cette possibilité, d’autant plus que le PERP n’est pas compris dans le plafond des niches fiscales fixé à dix mille euros.

Mais pour qu’il soit vraiment intéressant, il faut verser beaucoup dessus, et chaque année. Pour connaître le plafond auquel vous avez droit, il suffit de se rendre en dernière page de son avis d’imposition.

Sauf que l’argent est bloqué

Pas moyen de le récupérer en cas de coup dur ou pour faire un meilleur investissement. Certes, on peut sortir avant l’heure, mais dans des conditions draconiennes : liquidation judiciaire quand on est un TNS, invalidité, surendettement, décès du conjoint… Bref les sérieux accidents de la vie, qui n’arrivent quand même pas, et heureusement, tous les 4 jeudi.

En plus, les frais de versement sont une véritable calamité, qui viennent grignoter les rendements et le capital. Heureusement qu’Internet est passé par là pour offrir de meilleurs conditions.

Des avantages méconnus

La rente c’est bien, le capital c’est mieux. Et justement, on peut maintenant récupérer 20% de son épargne directement lors de son entrée en retraite. Mieux encore : il est possible de tout récupérer pour acheter son logement, la règle voulant qu’on ne doit pas avoir été propriétaire les 2 dernières années.

Certains passent donc pas mal de temps dans leur agence immobilière… Il faut quand même vérifier que cette clause figure bien dans le contrat signé avec son assureur. Il va falloir miser sur le bon cheval au moment de faire son choix.

Investir dans une PME : quels avantages fiscaux ?


Il y a d’autres investissements dans la longue série (plus si longue d’ailleurs) des avantages fiscaux, comme celui d’investir dans une PME pour réduire son ISF. Bon, ce passage ne concerne donc que ceux qui paient l’impôt sur la fortune, mais ça peut un jour nous arriver à tous. Ainsi, l’économie d’impôt peut représenter jusqu’à 50% de son investissement, l’investissement ne devant pas dépasser 90000 € pour cela.

On peut donc économiser jusqu’à 45000 euros sur son ISF Attention : il faudra garder ses actions 5 ans, dans le cas contraire, le fisc ne manquera pas de venir réclamer son du. De plus, certaines activités sont exclues de ce dispositif : immobilier par exemple. Attention : pas de rachats de parts possibles, juste une souscription en capital lors de la constitution ou de l’augmentation.

avantages fiscaux PME

Mais l’impôt sur le revenu est aussi concerné. La somme à économiser est un peu moins importante, mais elle peut quand même aller jusqu’à 18%. Par contre, là, pour le coup, on rentre dans les niches fiscales plafonnées. La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de cumuler ces avantages fiscaux, IR + ISF, à condition de faire 2 placements distincts : ce sont les riches qui se frottent les mains, et en plus, ça profite à l’économie de nos entreprises.

Pourquoi investir dans une PME ?

Parce que ce sont les entreprises qui créent de l’emploi, et c’est donc toute la société qui en profite. Ces entreprises ont besoin d’un soutien financier fort pour pouvoir se développer dans un marché qui est ultra concurrentiel, surtout lorsqu’elles sont petites ou de tailles moyennes (moins de 250 employés et un CA en dessous de 50 millions d’euros).

Les rendements peuvent aussi faire plaisir à voir, si l’entreprise marche bien, c’est là où on peut gagner le plus d’argent, parfois même plus qu’avec l’immobilier d’entreprise. Le patrimoine est diversifié, c’est un des objectifs de tout bon investisseur.

Et pourquoi éviter ?

Le facteur de risque reste important, toutes les boites ne survivent pas, sinon tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes. On ne peut pas toujours prévoir l’écroulement d’un secteur, il n’y a qu’à voir les souffrances de toutes les entreprises qui sont liées au pétrole en ce moment.

En plus, il faut garder les titres assez longtemps, et ils se peut qu’ils ne soient pas faciles à revendre au bout du compte.

L’assurance-vie haut de gamme


Elles font partie du graal, du nec plus ultra de l’investisseur averti, et riche en l’occurrence, car le ticket d’entrée est aussi élevé que les perspectives de rendements alléchantes.

Ce que les grandes fortunes aiment : le sur-mesure, et avec ce genre de contrat, elles sont servies. Selon la banque ou la compagnie d’assurance, la valeur du ticket d’entrée ne sera pas la même, il n’est pas rare que pour certains produits il faille disposer de 100 000 euros.

Mais chez Swiss Life par exemple, l’offre à la carte commence à moins de 10000. Ce qui fait la différence entre le haut de gamme et le tout venant, c’est aussi la diversité des produits proposés. On peut ainsi choisir des supports d’investissements qu’on n’aurait pas pu avoir ailleurs. Cette sélection est assez pointue et surveillée de près par la banque qui porte une attention particulière à ses clients fortunés.

Bon à savoir : il est toujours possible de négocier les frais d’entrée, de gestion, de rachat… Plus vous amenez d’argent à votre banque, et plus elle sera conciliante pour baisser ses prétentions.

Pour qui sont faits ces contrats ?

La meilleure assurance vie haut de gamme n’est pas forcément à conseiller à tout le monde, car il faut d’abord avoir conscience des risques dans l’optique de vouloir gagner plus que la moyenne. On ne réussie pas tous à s’en sortir à ce jeu là. Il faut donc savoir de quoi les conseillers parlent pour pouvoir orienter ses économies au mieux, vers les marchés d’actions, très volatiles, par exemple.

La gestion sous mandat est toutefois une bonne alternative pour qui veut ne s’occuper de rien, ou de pas grand chose. Des frais sont facturés pour cela, mais pas toujours, tout dépend de la banque et de sa politique tarifaire. Tout est géré, et beaucoup de clients s’en contente.

Le PEA Assurance


PEA AssuranceQu’est-ce donc encore que cette invention là ? Si vous payez l’ISF, vous feriez bien de vous intéresser aux lignes qui suivent.

Tout le monde, ou presque, connait le PEA classique. Le principe est simple : on achète des actions européennes et des SICAV via un compte titres. Le PEA Assurance est moins connu,  mais il revient peu à peu dans la lumière.

Car lui aussi offre cette exonération d’impôt tant désirée sur les gains si aucun retrait n’est fait dessus pendant 5 ans. Par contre, les actions ne s’y achètent pas en direct, puisque tout est géré via un contrat de capitalisation.

C’est donc l’assureur choisi qui va faire tout le travail. Toutefois, ce service à un coût puisque les frais sont quand même assez importants. Comme toujours, il faut faire le tour de ce qui existe sur le marché pour comparer les offres.

Quelles conséquences pour l’ISF ?

Tous les versements entrent en ligne de compte, mais pas les plus values. L’administration fiscale ne récoltera donc pas le fruit de ces efforts là. En cas où l’épargnant aurait besoin de récupérer de l’argent de ce contrat là, il y a la possibilité de s’en faire prêter par l’assureur sans perdre tous les avantages. Bien sur, il faudra lui verser des intérêts, mais c’est une souplesse qui n’est pas à négliger.

Une règle importante à retenir : la diversification avant tout !


Avoir cent mille euros c’est bien, mais il ne faut pas en faire n’importe quoi, une catastrophe est si vite arrivée. Si vous ne deviez retenir qu’une seule règle, elle est d’or : ne mettez pas tous vos sous dans le même panier. Il faut se diversifier, et faire la part des choses entre court et long terme, risqué et garanti, souple ou non…

Bref, on ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve, il faut donc gérer son capital en bon père de famille, surtout si on a des enfants à qui on voudrait en faire profiter un jour.

Secteurs et produits

On limite les risques. Ainsi, en bourse par exemple, il ne faut pas placer tout son argent sur une seule action, même si on est persuadé qu’elle va casser la baraque.

En cas de chute soudaine pour un fait inattendue, le château de cartes peut s’écrouler, surtout si les fonds carnassiers décident de vader (vendre à perte) la valeur. Au bout de quelques jours, il faudra investir dans un boîte de mouchoirs pour essuyer ses larmes.

La clé est donc la répartition de ses avoirs en choisissant plusieurs produits, assez opposés, et à l’intérieur de ces produits, plusieurs secteurs d’activité.

Notre conseil

Il est donc de commencer d’opter par le monétaire, même si le livret A ne rapporte plus grand chose. D’abord, il n’est pas tout seul, il y a d’autres produits un peu plus rémunérateurs. Le grand avantage d’un placement monétaire est de ne vous faire prendre aucuns risques.

Ainsi placée, une partie de votre épargne sera sécurisée et assez facile d’accès. Ensuite, une partie doit être placée dans les obligations. Le risque reste faible, et le rendement est un peu meilleur. Enfin, pour faire décoller son capital, il est bon d’avoir quelques actions. Pour compléter tout cela, l’immobilier trouve naturellement sa place.

Connaitre ses limites

Il faut se fixer des objectifs, et savoir ce que vous allez vouloir faire de votre argent, et à quel moment. Car au final, la fortune sert à cela : à réaliser des objectifs. Garder ses sous dans un bas de laine, c’est bien, mais peut-être qu’un jour, vous allez vouloir en faire quelque chose. Les placements devront être choisis en fonction de ces objectifs là.

Notre conseil est de garder aussi une poire pour la soif. Ces liquidités pourront servir à faire face à un évènement imprévu mais aussi à investir dans quelque chose qui a le vent en poupe. Peut-être qu’un super nouveau produit sortira l’année prochaine. Patience donc, et bonne chance dans vos investissements.

Petit à petit, l’oiseau fait son nid. S’il est vrai que cent mille euros ne vous permettront pas de vivre tout de suite comme un rentier, ils peuvent être la première pierre pour cet objectif là. Avant de devenir millionnaire, il faut bien commencer par quelque chose. Et comme dit le proverbe, c’est en forgeant qu’on devient forgeron, à bon entendeur…

Placement défiscalisé: loi Pinel ou LMNP (comparatif) ?

Quand on est à la recherche d’un placement immobilier défiscalisé en France, on a plusieurs alternative, dont un achat qui bénéficie de la loi Pinel et la LMNP (location meublée non professionnelle). Mais de ces deux possibilités, quel placement financier offre le meilleur rendement ? LMNP vs. Pinel, le match est lancé, pour trouver le meilleur placement défiscalisé. A suivre, un comparatif des deux, avec leurs avantages et leurs inconvénients.

La loi Pinel


Faut-il investir dans l’immobilier ? C’est d’abord la première question à se poser, car ce sont avant tout les performances qui comptent.

La première bonne nouvelle, c’est que rien ne devrait changer cette année. Placer son argent dans la pierre est toujours facilité par les dispositions de cette loi et permettre aux français moyens de réaliser un investissement locatif dans de bonnes conditions fiscales, et avec une certaine souplesse.

En plus, c’est tout bon pour la pénurie de logements, puisque grâce au dispositif Pinel, les promoteurs construisent, là où la loi Duflot avait ralenti les ardeurs de la plupart d’entre eux.

Les conditions

On passe rapidement dessus, celles-ci étant maintenant connues de tous ou presque. L’investissement d’abord. Il faut pouvoir garder son bien au moins 6 ans, et 12 ans pour profiter au maximum des avantages de la loi Pinel.

Pendant ce laps de temps, le logement doit être mis en location, sachant que la famille proche, enfants et parents peuvent aussi en profiter. En contrepartie, l’acheteur bénéficie d’une réduction d’impôts pouvant atteindre 21%, avec un montant de valeur plafonné à 300000 euros.

Pourquoi investir de cette façon là ?

Premièrement, pour les économies d’impôts. La rentabilité, si le logement est bien placé et se loue facilement est quand même appréciable et devrait rapporter pus que le livret A, tout en étant moins risqué qu’un placement en bourse. Encore faut-il ne pas se tromper sur le choix de l’emplacement.

Un bon indice : le rendement locatif par ville. On peut aussi choisir de faire la pari d’investir dans des zones qui ont du potentiel, mais qui sont encore mal exploitées. En cas de réussite, la culbute n’en sera que meilleure.

Les revenus vont donc être réguliers si le logement est loué, permettant de réduire le remboursement de l’emprunt pour ceux qui sont passés par un crédit. En plus de cela, il est possible de réaliser une belle plus value au moment de la revente, une fois la période de défiscalisation passée, pour ceux qui voudraient récupérer leur capital.

La LMNP


Dans la série du meilleur investissement défiscalisé, je voudrai la location meublée non professionnelle. Pour ne pas être considéré comme un marchand de sommeil, il ne faut pas que les loyers rapportent plus de 23000 € par an et qu’ils ne deviennent la ressource principale du foyer.

L’imposition des revenus se fait au choix sous le régime de la micro-entreprise (abattement forfaitaire) ou sous celui du réel. Choisir d’être imposé au réel nécessite de tenir une comptabilité sans failles. Cette alternative permet de déduire tous ses frais : enregistrement, intérêts du crédit, travaux.

Au niveau des taxes et impôts divers et variés comme la France sait si bien faire, il n’y a pas de TVA à payer sur les loyers, et ce qui est loué en LMNP n’est pas assujetti à l’impôt sur la fortune.

LMNP : quels risques ?

La formule est séduisante, c’est vrai, attractive même. Les ménages qui ont un peu d’argent de côté ou des capacités d’emprunts confortables y pense quand il s’agit d’investir. Acheter un studio pour le louer meublé dans une ville étudiante est tentant par exemple.

Attention toutefois, des risques existent si les contraintes ne sont pas bien respectées. C’est la raison pour laquelle certains particuliers ont choisi de passer par un cabinet comptable, car les règles à respecter sont complexes. Il ne s’agirait pas de payer des impôts en plus que ceux auxquels on devrait être normalement assujettis.

Ainsi, les revenus doivent être déclarés dans la case BIC de sa feuille d’impôt si on choisi le réel (ou micro si on penche vers l’autre solution). Ils ne doivent pas être confondus avec les revenus fonciers qui sont d’un point de vu fiscal beaucoup moins intéressants. Les charges, notamment, sont plus nombreuses à être prises en compte dans le cas d’un meublé.

Les erreurs à ne pas commettre

On vient de le voir : la case revenus fonciers est à proscrire, mais ce n’est pas la seule bourde à éviter. Quand on décide d’acheter pour louer en meublé, il ne faut pas le faire via une SCI. Son régime juridique est fiscal n’est pas compatible, où alors il faudra payer l’impôt sur les sociétés, ce qui réduira fortement les espérances de profit.

Pinel 2016

Concernant les amortissements, c’est là encore assez compliqué, surtout quant à la manière de les comptabiliser efficacement. En cas de contrôle fiscal, un petit tableau excel ne sera pas vraiment du goût des impôts. Il faut quand même un logiciel qui tienne la route pour ne pas se tromper sur les durées et les montants.

Loi Pinel et statut LMNP : le comparatif


La bataille fait rage entre les deux, et entre les deux mon coeur balance comme le dit la chanson. Quelles vont être les meilleures économies d’impôts ? C’est la question que se pose celui qui vaut investir dans la pierre quand il s’agit de ne pas y habiter (on ne parle pas ici de la résidence principale).

La loi Pinel d’abord

Rappelons qu’il va s’agir d’un bien neuf. Les nouveaux programmes immobiliers sont en principe assez chers par rapport à l’achat dans l’ancien. A surface égale, le budget devra donc être un peu plus important. Ensuite, pour ne pas faire une mauvaise affaire, il faut s’engager à louer pendant 6,9 ou 12 ans.

La taux de defiscalisation correspondra à cette durée, la plus longue s’avérant la plus économique, 63000 euros à économiser au mieux dans l’histoire. Attention toutefois : rappelez-vous que les niches fiscales sont plafonnées à 10000 euros par an, toutes niches confondues.

Au niveau des contraintes

Il y en a, et des sévères. Tous les programmes neufs ne peuvent pas bénéficier de ces avantages. Certaines, villes, certaines zones sont définies, les centres urbains étant généralement proscrits. Hors, ce qui est un peu excentré n’est pas toujours facile à louer. Rappelez vous qu’un logement vide ne rapporte rien, mais continu à coûter.

Si un programme neuf vous intéresse mais que vous ne savez pas si il entre dans le cadre de la loi PInel, rassurez vous : le promoteur l’écrira en gros sur son prospectus. Pour lui, c’est un argument commercial non négligeable.

Placement défiscalisé

Vous avez trouvé un locataire ? Bravo. Mais pouvez-vous lui louer votre appartement ? Je m’explique. Il faut deux choses : que le loyer ne dépasse pas celui qui est fixé dans le dispositif (inférieur de 20% au prix du marché) et que le locataire ne gagne pas plus que ce qu’indique la loi.

Ce sont donc les personnes à revenus modestes qui sont concernées. Serez-vous faire avec ce locataire, et acceptez qu’il n’est pas une situation financière solide ?

En définitive, les économies d’impôt sont conséquentes, mais il faut penser à en déduire la perte sur les loyers modérés, et les risques que peuvent occasionner pour le paiement des loyers un locataire qui n’a pas les reins solides, ou une situation qui n’est pas la meilleure pour s’assurer un 100% d’occupation.

La LMNP ensuite

La bonne nouvelle, c’est que dans ce cadre là, aucun plafond n’est fixé quant aux revenus du locataire où du montant du loyer qu’il devra vous payer (dans la limite du raisonnable bien sur).

En passant par le régime BIC, on peut faire 50% d’économies d’impôts sur les sommes touchées. Ainsi, si votre deux pièces vous a rapporté 5000 euros, vous ne serez imposé que sur 2500. Le régime réel, est lui a recommander quand beaucoup de travaux ont été faits dans l’appartement ou que les intérêts du crédit sont importants.

Important : vous pouvez aussi investir en meublé dans une résidence d’étudiants ou dans un EPHAD pour personnes âgées, ou dans un résidence de tourisme.

Bon à savoir : vous avez décidé de louer une partie de votre appartement ou de votre maison pour en faire une chambre d’hôtes ? C’est possible, et il n’y aura pas d’impôts à payer si ce que cela rapporte annuellement est inférieur à 760 euros. Dans le cas contraire, il faudra déclarer. Et si le meilleur produit de défiscalisation était celui-ci ?

Placement boursier: faut-il parier sur la remontée de certaines actions et des métaux précieux ?

Miser en bourse, c’est toujours un pari sur l’avenir, à court terme ou pour un peu plus longtemps. Un placement boursier sans risque, cela n’existe pas, ou alors il ne faut pas espérer qu’il rapporte plus que le livret A. Il y a des titres qui ont été injustement délaissés jusqu’à présent, et dont la baisse n’est pas justifiée. Mais quelles actions acheter ? 

Les métaux précieux ont également subis de plein fouet la crise et ses effets dévastateurs. Mais cela veut-il dire que tout est joué de leur côté ? Ils ont pris l’habitude de faire le yoyo, il y a donc sûrement des bénéfices à faire en pariant sur une remontée, même s’il faut prendre tout cela avec des pincettes, le secteur restant dangereux pour les néophytes.

Scandale Volkswagen : moins pire que prévu ?


Ceux qui avaient des actions de la marque automobile quand le scandale a éclaté se sont retrouvés piégés du jour au lendemain avec deux solutions : soit vendre dans la panique et faire une moins value historique, soit conserver en attendant des jours meilleurs. A l’inverse, le scandale Volkswagen a tellement fait chuter le titre en quelques heures, que celui qui avait un peu de liquidité à investit ne risquait plus grand chose. Il n’avait plus qu’à attendre que la marque allemande se redresse.

Car si on regarde le scandale de plus près, on s’aperçoit qu’il ne va pas être si compliqué que cela de tout remettre dans le bon sens. Certes, il va falloir remettre toutes les voitures aux normes, mais cela ne prend qu’une heure par voiture.

En plus de cela, aucune indemnisation n’est prévue pour les clients (sauf aux Etats-Unis, 1000 dollars par voiture), même si certains se sont associés pour demander réparation en justice. Il faut attendre de voir ce que vont donner les premiers procès, le résultat ne devant pas être le même dans tous les pays.

Des solutions se mettent en place

Et c’est une bonne nouvelle, car il va falloir intervenir sur 8 millions de voiture rien qu’en Europe, ce qui en fait un bon petit paquet par pays. Mais tout devrait être réglé avec des mises à jour du logiciel qui se feront rapidement. Il s’agira ensuite de pouvoir repartir du bon pied, malgré les sommes déboursées pour remédier à ce scandale mondial.

Et l’action Volkswagen dans tout cela ?

Après avoir touché des planchers historiquement bas, elle a bien réagi aux solutions préconisées par la marque, même si les USA font encore très peur : nul ne sait pour le moment le montant de l’amende qu’il faudra régler les bas, mais chacun sait que l’Amérique ne plaisante pas avec les procédures judiciaires.

Le groupe a donc provisionné pour ne pas se trouver dépourvu. Ca tombe bien, il avait la trésorerie nécessaire pour le faire, sans demander de l’aide à ses actionnaires.

Malgré tout, d’importants problèmes à surmonter

Tout ne va pas se résoudre en un jour, c’est évident, et pour retrouver son PRU, il va quand même falloir patienter. Car si le groupe n’est pas mort, les moteurs truqués vont quand même lui coûter très cher.

Et c’est argent ne pourra servir ni au développement, ni aux investissements. Cette stagnation des innovations va sans doute permettre à la concurrence de rattraper une partie de son retard, remettant en cause le rang de numéro 1.

La facture risque donc d’être très salée, et même de dépasser les provisions faites pour la régler. Et les conséquences seront importantes pour d’autres marques automobiles qui devraient à leur tour se faire épingler. On n’a pas fini d’en entendre parler.

Air France-KLM : une remontée des cours ?


Le tire a subit en forte décote, il faut dire que l’année passée ne l’a pas vraiment épargnée, entre les mouvements sociaux et les attentats.

Investir en bourse sur cette compagnie aérienne pourrait donc être un pari qui pourrait se révéler gagnant, à condition que le conflit avec les pilotes trouve une issue favorable, et que les touristes puissent à nouveau se déplacer sans craintes. En 2016, le titre a perdu près de 1/5 ème de sa valeur et est aujourd’hui une bonne affaire de son secteur comparé à la concurrence.

action air france

Mais les perspectives sont bonnes, et la progression du titre en 2016 ne surprendrait pas les analystes qui pensent que la hausse peut être importante dans les mois à venir. Car l’entreprise à une valeur intrinsèque qui est proche de son cours actuel.

La folie des biotechnologies est-elle finie ?


Les biotechs ont explosé il y a 2 ans, mais sont revenues à un cours plus réel en 2015, entraînant la ruine de nombreux petits porteurs qui se voyaient devenir millionnaire en quelques mois et avaient investis massivement en utilisant le SRD. Hors, si à chaque annonce une biotech peut prendre 10%, elle peut perdre 1/3 de sa valeur en une journée si les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes du marché.

On a vu ce que cela a donné avec la star de la bourse parisienne, Genfit, qui a dévissée sur une interprétation des données, sans parler de toutes les tractations entre gros groupes dans l’ombre. Le pire, c’est que maintenant, ce ne sont plus que les partenariats financiers qui permettent de faire exploser une valeur à la hausse.

Le médical n’influe plus, et c’est regrettable pour la recherche qui est entre les mains de financiers peu regardants sur les formidables avancées de certaines de ces sociétés cotées.

Le développement du CA est envisagé

Air France compte bien prendre des parts de marché à d’autres compagnies pour augmenter sa rentabilité. Et ces bénéficies, elle ne va pas s’appuyer sur le low-cost pour les faire, mais sur la clientèle qui a le plus de moyens financiers. Elle va donc se recentrer sur les clients premium, qui permettent de dégager la marge bénéficiaire la plus importante.

Reste que tout le monde est suspendu à l’évolution des négociations avec les syndicats, le climat ayant été plutôt houleux ces derniers temps, notamment sur la réduction du personnel envisagé pour optimiser les coûts.

Le prix des métaux précieux et industriels chute, une opportunité à saisir ?


Sont-ils le meilleur placement boursier là est la question. Car ils ont atteint leur plus bas, cuivre et nickel en tête. La solution passera par un relèvement de la Chine et de son économie, mais les perspectives laissent les investisseurs dans l’expectative.

Nul ne sait si l’empire du milieu arrivera à retrouver sa croissance. Mais comme le dit un des plus célèbres investisseurs au monde, Warren Buffet, c’est quand personne n’en veut qu’il faut les acheter. Il faut en profiter : tous les métaux sont au plus bas.

prix des métaux précieux

Même l’argent et le platine souffrent comme jamais. Les raisons sont connus. Elles sont rationnelles, c’est déjà ça : chute du dollar et une demande chinoise qui s’est réduite comme peau de chagrin. Mais il ne faut pas oublier les fonds, qui jouent avec les nerfs des petits porteurs et des boursicoteurs.

La bourse est une histoire de psychologie, et ces fonds vautours la maitrise à merveille, notamment avec l’utilisation de la vade, qui leur permet de parier à découvert sur la baisse. C’est dur à dire mais en bourse, ce sont les fonds qui font la pluie et le beau temps, et ils seront rarement perdants tant que la vente à découvert sera permise par les marchés. Toutes les nouvelles sont bonnes pour déclencher une baisse.

Le pétrole va-t-il remonter ?

Là encore, ce n’est pas pour tout de suite. Et une baisse du pétrole influe aussi sur le cours des matières premières et de toutes les valeurs industriels. On s’aperçoit à quel point l’économie est corrélée à l’or noir, et le monde n’est pas encore près à s’en passer, hélas pour la voiture électrique qui ne demande que cela pour décoller.

Et l’or ?

L’or, c’est encore un gros point d’interrogation, mais contrairement au pétrole, les prévisions sont optimistes, même si les performance se font attendre. Toutefois, certains analystes pensent (à tord ou à raison) que le cours est sous-estimé. L’opportunité peut donc être belle si on aime prendre des risques.

Toutefois, comme toujours, c’est la demande de l’Inde et de la Chine qui va créer le cours de l’offre, et non l’inverse. La position des banques centrales devra aussi être regardée de très près. Si elles continuent d’acheter, le cours devrait au pire se stabiliser.

Les actions qui ont fortement baissées devraient remonter, à moins d’une faillite. La question est toutefois : pour combien de temps ? Les positions en bourse sont de plus en plus à court termes. Attendre des plus-values dantesques n’est peut être pas la meilleure stratégie. Il faut savoir vendre quand l’occasion se présente, et c’est le plus dur en bourse.

Livret boosté: quel est le meilleur ?

Le super livret est de retour, pour la plus grande joie des petits épargnants qui cherchent la promotion la plus rémunératrice. Sous l’impulsion des banques en ligne et de celles des constructeurs auto, les livrets boostés vont redevenir à la mode, après une petite année de stagnation.

Comme toujours, un petit comparatif pour trouver le meilleur taux s’impose, aucun livret bancaire ne ressemblant à un autre, et les meilleurs taux d’épargne pourraient bien vous réservez quelques surprises, les grands gagnants n’étant pas forcément ceux à qui on pense d’emblée.

La meilleure offre promotionnelle du moment


C’est une bonne prévision pour trouver le meilleur livret. Mais pour ne pas se tromper, il ne faut pas s’attacher qu’au taux promotionnel, celui-ci n’étant parfois que de la poudre aux yeux, même s’il est quand même un bon indicateur.

En ce moment, ils sont trois à se tirer la bourre : Distingo, Boursorama et BforBank. Gageons que Zesto ne va pas rester spectateur très longtemps.

Distingo : le meilleur taux boosté ?


La banque du groupe PSA ne se loupe pas : 1%. C’est moins qu’il y a 2 ans, mais à l’heure où l’inflation n’augmente pas c’est bon à prendre. Distinguo se démarque dans une offre qui est importante, et décide de passer à l’offensive alors que jusqu’à présent elle avait communiquée avec parcimonie.

Mais le marché étant ce qu’il est, si on veut en devenir un des leaders, il ne faut pas tergiverser. Et en la matière, Peugeot-Citroen sait faire. Car ce qu’il faut pour attirer les gens, c’est être vu, la communication est primordiale.

Boursorama Banque


Et c’est assez rare pour le souligner, la banque en ligne ne s’aventurant jamais ou presque dans le jardin de celles qui font des promotions à tout va. Mais pour se développer, il faut bien toucher de nouveaux clients, et comme les ours, ils sont attirés par le miel et la perspective de réaliser une bonne opération financière.

A l’heure actuelle, l’offre de Boursorama est assez limitée dans le temps, obligeant les clients intéressés à se décider vite, car le temps c’est de l’argent, tout le monde sait cela. En plus, la banque en ligne y ajoute des conditions supplémentaires, obligatoires pour bénéficier de l’offre, comme celle d’ouvrir en simultané un compte courant. Mais après tout, pourquoi ne pas faire d’une pierre deux coups ?

livret boursorama

Attention : les petits malins qui pensaient pouvoir cumuler les offres se trompent. Il y  a par exemple 80 euros pour l’ouverture d’un compte de dépôt. Il n’est pas possible de les associer. En fonction de la somme que vous voulez épargner, faites vos calculs pour choisir la meilleure offre. Si vous avez peu d’argent à placer, il est préférable de choisir la prime. Le contraire est valable si vous atteignez le plafond de 50000 euros.

BforBank : 3% pendant deux mois + 50 euros


Cette banque en ligne avait fait le paris de plutôt prendre un axe de communication boursier. Les temps changent, et elle se lance elle aussi dans la course aux super livrets, avec des avantages, qui ici, se cumulent. L’ouverture d’un compte chèque, c’est 130 euros de prime.

Un livret d’épargne, c’est 3% sur 2 mois. Et pour les « gros » clients, ceux qui ont vingt mille euros ou plus à placer, c’est encore 50 euros de bonification. A ce rythme là, il est certain que la liste de clients va s’allonger, les petits épargnants aimant bien l’idée d’être choyés à ce point.

livret bforbank

Au niveau des conditions, pour ne pas voir son taux boosté rétrogradé, il est nécessaire de garder le super livret ouvert quelques mois. Il faut aussi que la banque s’y retrouve et les spécialistes du swing doivent mettre de l’eau dans leur vin.

Les autres offres du marché


Boursorama, BforBank et Distingo ne sont pas les seules à proposer ces petits extras. D’autres s’y collent aussi, elles n’ont pas vraiment le choix si elles ne veulent pas se retrouver larguées dans la course au petit épargnant. Parmi celles qu’ils faut regarder d’un peu plus près, on retiendra également Monabanq,mais aussi la petite nouvelle Hello bank ou bien encore Cetelem avec sa promo courant sur 1 an.

N’oublions pas également Fortuneo, qui a un des plus gros plafond du marché avec 100000 euros et BFM Avenir qui a un des plus petits (20000). Enfin, nous avons des banques et des super livrets qui sont, ou sont devenus des valeurs sûres : Zesto de la RCI Banque (groupe Renault), le livret d’épargne orange d’ING, le compte sur livret du Crédit Agricole (et de celui basé en Bretagne en particulier), celui du CIC et de Barclays et des compagnies d’assurance Axa et Alianz.

le livret A n’est pas prêt de revenir concurrencer les super livrets


C’est aussi pour cela que les promos sont un peu moins importantes que celles qu’on a pu connaitre dans le passé. Tant que le livret A sera à moins de 1% (0,75% actuellement), il ne sera pas un candidat sérieux. Sa crédibilité aux yeux des épargnants ne viendra qu’avec un relèvement de sa rémunération.

Krach boursier: la Chine va-t-elle s’écrouler ?

Quand la Chine s’éveillera… Cette prédiction est maintenant dépassée. Bien réveillée pendant, il semble qu’elle se soit endormie de nouveau. La panique boursière en Chine a fait bien des dégâts, et d’après certains économistes, la chute ne devrait pas en rester là avec un nouveau krach boursier en vue.

C’est d’ailleurs la principale raison qui a fait que la FED n’ait pas relevé ses taux en septembre. Acheter des actions n’est donc pas à conseiller aux personnes cardiaques. Pour ces dernières, il y a d’autres bons placements à faire, détachés d’un éventuel écroulement de la bourse chinoise.

Les conséquences d’un krach boursier en Chine : la France est-elle menacée ?


Croire que les malheurs des uns ne vont pas arriver jusqu’aux autres (c’est à dire nous) est utopiste. Mais ceux qui vont quand même boire la tasse plus qu’il n’en faut, ce sont les petits épargnants chinois. Les mois de hausse connus dans un passé récent ont donné des idées à bien des habitants de ce grand pays pour améliorer leur ordinaire. Sauf que la chute a été brutale, et combien d’épargnants ont perdu toutes leurs économies en quelques jours ?

Beaucoup. Car quand ça baisse en Chine, la dégringolade est ultra rapide, les boursicoteurs, qui se comptent en millions, étant réputés comme des suiveurs. La boule de neige se transforme en avalanche en si peu de temps que beaucoup se font surprendre. Si on ajoute à cela l’effet de levier dévastateur pour qui ne sait pas vraiment s’en servir, les conséquences sont désastreuses.

Le pays va-t-il pouvoir se relever de ces dernières turbulences ?

Rien n’est moins sur, même s’il est vrai que le gouvernement ne ménage pas ses efforts pour que les choses rentrent dans l’ordre. Pour les entreprises qui n’ont pas les reins solides, c’est la descente aux enfers et la clé sous la porte. Enfin, la croissance, elle, devrait être bien en dessous de ce qui était prévu. Les 3% ne sont plus un mirage.

Les effets sur le monde et sur le France

On a vu ce que cela donnait aux USA. L’indice Dow Jones est impacté, forcément, et c’est toute les politiques monétaires qui s’adaptent pour éviter la contamination. Les marchés, eux, réagissent parfois avec excès, mais c’est aussi l’occasion pour certains d’acheter des actions bien moins chères.

Pour les entreprises françaises qui travaillent avec les chinois, il y aura forcément des conséquences. Mais, c’est un mal pour un bien, elles ne sont pas si nombreuses que cela a y avoir fait leur place. Les secteurs qui vont souffrir : le luxe, le voyage et l’auto.

La fortune des milliardaires chinois s’écroule avec la baisse de la bourse

Ah si j’étais riche… La Chine compte un nombre fou de millionnaires et de milliardaires, qui ont vu leur fortune se faire en peu de temps. Mais ce qui va dans un sens peut aller dans l’autre, et elles se défont aussi très vite. La bourse de Shanghai qui perd 10%, et ce sont des millions qui s’évaporent.

L’homme le plus riche de Chine a ainsi perdu plus de 3 milliards en une seule journée. Même quand on a beaucoup d’argent, ça doit quand même faire tout drôle. Sa fortune a lui vient de l’immobilier. Faisons lui confiance pour se refaire. Après la tempête viendra le calme, il faut juste avoir les reins assez solides pour attendre.

Du coup, faut-il acheter des actions chinoises ?

Après tout, on peut se dire que le moment est le bon pour investir en bourse. Attention avec les frais de votre banque. Acheter des actions du CAC 40 et des titres à l’étranger n’est pas taxer de la même façon. Renseignez vous avant de vous lancer dans une opération coûteuse.

Quant au bon timing, il serait peut-être bon d’attendre encore un peu. La chute n’est en principe pas terminer, mais comme toujours, c’est le marché qui décide.

Actions : faut-il céder à la panique ?


Un krach boursier ne doit pas vous rendre fou. Il y en a eut d’autres, et il y en aura d’autres. L’idéal est bien sur de pouvoir suivre la méthode de Warren Buffet : acheter quand ça baisse et vendre quand ça monte, en ne se préoccupant pas de l’effet moutonnier (comme peuvent le faire les chinois).

Une journée noire, et c’est la panique qui s’installe dans les foyers, surtout depuis qu’il est possible de vendre toutes ses actions en 1 clic sur son ordinateur. Il n’y a qu’une méthode pour éviter de tout perdre : vendre le moins possible quand le krach arrive, et faire le dos rond en attendant que le CAC se reprenne. Encore faut-il ne pas être au RSD car votre banque, elle, n’attendra pas un retour au calme pour vous demander de payer votre solde négatif.

Revendre à perte

C’est un moyen de dégager de l’argent rapidement, mais il n’est pas recommandé d’investir en bourse pour faire des profits à court terme, à moins d’être un trader expérimenté. L’intérêt de la bourse, pour un petit porteur, se conçoit sur le long terme, et cela évite ce genre de déconvenue.

Par contre, en cas de plus value importante, la vente à perte est plutôt recommandé. Si les cours continuent à chuter, la possibilité sera ainsi de se racheter encore moins cher.

La bourse est donc une histoire de patience, c’est un peu comme la pêche à la ligne : il faut attendre que ça morde ! Et rappelez vous cet adage : tout ce qui n’est pas vendu n’est pas perdu. Dans tous les cas, la panique est une très mauvaise conseillère, et les fonds carnassiers n’attendent que cela pour vous plumer.

Comment investir quand le cours des actions baissent ?

La bourse plonge. C’est peut être le moment d’acheter à bon compte. Encore faut-il avoir des liquidités de disponible, ce qui n’est pas le cas de tout le monde. Il ne faut pas se lancer tête baissée dans des acquisitions, et surtout ne pas écouter les spameurs qui pullulent sur les forums.

Il faut donc penser à long terme, surtout les actions en question sont sous-valorisées. Dans les mouvements de panique, il y a toujours des bonnes affaires à faire, à condition de ne pas laisser ses émotions se faire guider par son stress.


Si la bourse vous donne des boutons, vous pouvez aussi vous demander quel est le meilleur placement sans risque ?

Pays où investir en 2018: l’Indonésie (Bali et Jakarta) !

Où investir dans l’immobilier dans le monde ? Si vous avez un projet d’achat dans un pays étranger, pourquoi ne pas choisir l’Indonésie ? L’archipel à bien des attraits à offrir aux européens en mal d’exotisme et de soleil. Investir à Bali dans une villa permet de profiter de la douceur de vivre de l’île, et de pouvoir la louer à de riches touristes une partie de l’année. Même chose s’il s’agit d’acheter un appartement de luxe à Jakarta.

Mais est-ce rentable ? Comme toujours quand il s’agit de placer son argent dans la pierre, il ne faut pas acheter n’importe quoi et à n’importe quel prix.

La croissance indonésienne impressionne


Investir en Indonésie c’est profiter d’une croissance qui avance comme un cheval au galop. Que la vieille Europe vous semblera loin… Nous ne sommes pas loin la bas des 6%, qui peut en dire autant au sein de l’union européenne ?

Car le pays consomme beaucoup ce qu’il produit, et n’est donc pas tributaire de ses exportations, contrairement à ses voisins. Ses sols sont riches. Il y a du pétrole et du gaz, et du caoutchouc plein ses forêts. Quant au niveau de vie, il augmente : salaires en hausse, infrastructures de plus en plus nombreuses, constructions de logements de qualité, investissements étrangers en hausse de 20% chaque année…

Mais il y a encore des affaires à y faire avant que le pays n’explose à la hausse. Investir dans l’immobilier à Bali n’a jamais été aussi tendance.

Les arguments contre

Bon, tout n’est pas rose, comme partout. D’abord la corruption, extrêmement développée, qu’il faudra apprendre à gérer, surtout si on ne parle pas la langue. La bureaucratie ensuite qui rend toute transaction immobilière difficile (mais pas impossible).

Les entreprises s’installent de plus en plus en Indonésie


Les entrepreneurs vont là où il y a de la croissance et de l’argent. Pour les entreprises qui trouvent que la Chine est trop chère, c’est là-bas qu’il faut être. Car il y a beaucoup de main d’oeuvre à des coûts qui restent intéressant.

Bon, il y a aussi le climat, ce qui ne gâche rien. Investir en Indonésie, c’est cumuler les avantages. D’autant plus que pour le coup, le choc de simplification voulu dans le pays pour les entreprises étrangères à fonctionner.

Les délais et la paperasse sont raccourcis, et les zones franches et les exonérations fiscales se démultiplient. Apple ne s’y ait pas trompé. Certains chefs d’états en fonction sous nos contrées devraient en prendre de la graine.

Les Français aussi débarquent

Qui a dit que les français étaient frileux ? Même si c’est loin, il y a quand même un sacré marché à prendre, avec une émergence de la classe moyenne comme dans tous les pays en voie de développement : Danone, Michelin, Loréal, GDF, les grands groupes font la queue maintenant.

Il était temps, les entreprises étrangères ayant senti le filon depuis un bon moment déjà, même si comme partout, la crise peut frapper à tout moment, avec plus ou moins de rudesse.


VOUS VOULEZ ACHETER ? louer des appartements: est ce rentable ?


L’immobilier de luxe à Jakarta

L’augmentation des prix est le revers de la médaille. Mais chaque année, ils prennent entre 10 et 30%. Pour les biens d’exceptions à Jakarta, c’est de la folie. Et plus l’appartement est de qualité, plus l’augmentation est importante. L’Indonésie multiplie les millionnaires comme d’autres le pain.

En ce moment, si tout se passe bien, les perspectives de plus values sont ahurissantes, mais c’est dans le haut de gamme qu’il faut aller, car les immeubles « en carton » poussent eux aussi comme des champignons. La bulle immobilière à ce rythme là n’est jamais trop loin. Méfiance donc quand même.

Le marché de l’immobilier à Bali explose


villa d eluxe à baliLes français adorent Bali. On ne peut pas se promener sur l’île sans entendre le doux accent d’un compatriote, son guide à la main. Mais il faut aller voir Ubud et Lovina Beach d’un peu plus près pour comprendre d’où vient ce succès. Les français n’y vont pas pour le surf, mais pour sa végétation luxuriante et pour la gentillesse de ses habitants.

Les promoteurs ont saisi tout cela, et ils sont un bon paquet maintenant à proposer de construire la maison de vos rêves. La villa est livrée clé en mains. Pour des matériaux de qualité, il faudra mettre le prix. Mais pour le projet fou de s’expatrier, le jeu en vaut la chandelle, car avec un peu d’argent, la vie y est idyllique (sans parler des grands restaurants étoilés qui s’y sont implantés).

Quel budget ?

Pour bien vivre, comptez un budget d’au moins 1500 euros par mois et par personne. A ce prix là, vous ne mettrez plus jamais la main à la pâte..

Si l’achat est fait pour louer, les rendements locatifs suivent la courbe, et sont donc élevés. Là encore, la demande est importante, toute l’année, et elle vient du monde entier. Cette source de revenu supplémentaire peut permettre de financer vos quelques mois dans l’année sur place.

Comment acheter ?


Dans tous les cas, il faut passer par un notaire. Comptez 4% du montant de la facture totale. Sachez qu’il y a 2 formules quand on est propriétaire : pour un temps déterminé (jusqu’à 50 ans) et sans limite de temps.

Selon l’option choisie, les frais et impôts seront différents. En tant qu’étranger mieux vaut opter pour le leasehold. Le transfert de propriété perpétuel est réservé aux indonésiens. Il faudra alors passer par un nominé. A déconseiller.

Bali petit paradis. Oui, sauf qu’à trop construire des villas luxueuses dans les rizières, il se pourrait que les touristes aillent voir ailleurs. Il faut donc trouver un juste milieu, et des taux d’emprunts intéressants.

Placements financiers à court terme : les meilleurs et ceux qu’il faut éviter

Même s’ils rapportent moins que le long terme, les placements courts sont nécessaires pour une gestion optimale de son épargne. Placer son argent de cette façon permet de garder ses liquidités à portée de mains, comme c’est le cas pour les super livrets bancaires à taux boosté. Pour connaître les meilleurs placements financiers à court terme, nous en avons sélectionné quelques uns à suivre.

Placer son argent à court terme sans prendre de risques


Il existe plusieurs façons de le faire, certaines vont toutefois rapporter plus que d’autres, même s’il ne faut pas compter sur des rendements à se taper la tête contre les mûrs (ou alors de dépit). Pour gagner beaucoup de sous, il faudra prendre les risques équivalents, et être prêt à perdre une partie de son capital le cas échéant.

Car le taux du livret A en n’apportera pas de grandes surprises, mais de l’eau à mon moulin. Si les 0,75% tiennent, on pourra déjà parler de miracle. Il faudra donc scruter attentivement l’inflation car si elle chute encore, elle entraînera les livrets réglementés dans son sillage. A cela s’ajoute des plafonds qui découragent même les classes moyennes.

On ne peut pas toutefois leur jeter complètement la pierre, puisqu’ils sont défiscalisés (pas d’impôts ni de prélèvements sociaux, profitons en tant qu’il est temps), sans frais, et qu’il est possible de récupérer ses économies quand bon nous chante. Il est bon, toutefois, d’explorer d’autres pistes.

Un bon produit d’épargne proposé par toutes les banques françaises


Un des meilleurs placements d’argent reste le super livret, à condition quand même d’avoir un trimestre devant soi. Leur principe est de proposer un peu plus que les livrets classiques, et d’y ajouter une sorte de prime à l’ouverture que sont les taux boostés.

Ces derniers peuvent monter à 5% pendant quelques mois, ils méritent donc que l’on s’y intéresse attentivement. Même les organismes financiers moins conventionnels s’y mettent : La banque de Renault (la RCI) avec Zesto, celle de Peugeot avec Diligo, Carrefour, Groupama…

Les subtilités à connaître

Attention : ces offres promotionnelles sont limitées dans le temps, et une fois ces périodes de grâce passées, on retombe à un taux très proche de ce qui se pratique avec le A et consorts. De plus, il faut parfois le conserver au moins un an dans dans certains établissements pour bénéficier de tous les avantages.

Si l’argent est retiré avant, le rendement n‘aura plus rien à voir, d’autant plus qu’il y a ici une fiscalité « normale », à savoir des prélèvements sociaux + une déclaration à l’impôt sur le revenu pour les intérêts générés.


POUR ALLER PLUS LOIN : quel est le meilleur investissement?


Faire des sauts entre les livrets d’épargne

Le mieux à faire, quand on est malin avec du temps est de switcher entre les différentes offres promotionnelles. Car le rendement annuel n’aura plus rien à voir avec celui que vous auriez eu en laissant le tout dormir et en n’intervenant pas.

Bon, soyons franc, la tendance est tout de même à une baisse des taux pour les promotions, mêmes si les banques continuent toutefois à beaucoup communiquer dessus. Même la RCI Banque et celle de PSA ont lâché du lest là dessus.

Evitez donc de vous précipiter par crainte de laisser passer les promos en cours, là où la date où l’offre ne sera plus valable est indiquée en gras sur les publicités. Il y a toujours une promotion qui vient chasser celle en cours, et souvent, c’est plus ou moins la même.

Le compte à terme : au moins 2 ans


Nous sommes ici dans ce que certains considèrent comme du moyen terme. Car deux ans, cela peut être long, surtout si on est en manque de liquidités et qu’on a besoin de récupérer son argent en urgence.

Mais avec ce compte là, la règle est simple : plus la durée est longue, et plus les intérêts sont importants. Par contre, on les connait à l’avance, puisqu’on signe un contrat avec sa banque sur la durée choisie. Cela n’empêche pas de récupérer sa mise avant l’arrivée du terme, mais les intérêts seront alors minorés.


A TITRE D’EXEMPLE : combien rapporte 100 000 euros placés?


Le libre choix

On peut en principe choisir de souscrire à un renouvellement par tacite reconduction, pratique si on n’a pas besoin de liquidités. Le capital + les intérêts sont alors réinvestis aux mêmes conditions.

En principe, les banques ne facturent pas de frais pour cela, de l’ouverture à la fermeture, en passant par la gestion. Pour parer à tous besoins prématurés, le mieux est encore de ne pas mettre toutes ses économies sur un seul compte à terme, mais d’en ouvrir plusieurs, de moindres importances, à des dates d’échéances différentes.

Etre client d’une banque mutualiste


Cela fait évoluer le champ des possibilités, puisqu’on doit acquérir des parts sociales de la banque à toute ouverture de compte dans un premier temps. On peut aussi en acheter d’autres par la suite.

Ainsi, être client du Crédit Mutuel, pour ne citer qu’elle, permet d’acquérir des parts dont le taux de rémunération évolue chaque année et est voté par les sociétaires. Il n’est pas rare qu’elles rapportent 2% ou plus, le tout assortie d’une fiscalité avantageuse : un abattement de 40% sur les dividendes.

L’acquisition, elle, est très simple : un coup de fil à son conseiller et le tour est joué. Pour les vendre, par contre, il peut y avoir certaines conditions restrictives selon l’établissement. Il faut donc vous assurer de leurs souplesses avant d’en souscrire de trop. Si elles ne le sont pas, ne prenez que le minimum obligatoire.

S’assurer sur la vie : pour des objectifs à long terme


assurance vie 2016Là, on dépasse les délais et la raison d’être de cet article, mais si on en parle, c’est parce que on peut y mettre fin au bout d’un an si cela nous chante, même si la fiscalité ne sera plus du tout aussi favorable. Les rachats partiels sont possibles à n’importe quel moment, mais en fonction de l’année (par rapport à l’ouverture) la fiscalité sera différente, sachant que la taxation la moins importante intervient au bout de 8 ans.

Notre conseil : laissez tomber les assurances vie où on vous facture encore des frais d’entrée de 2% et plus. Les banques en ligne proposent des produits où ceux-ci n’existent pas.

Pourquoi s’en priver ? Tant pis pour la concurrence qui fonctionne encore comme la banque de papa. D’autant plus que les rendements de l’assurance vie ont beaucoup baissé par rapport aux années précédentes, et si le produit présente encore des avantages face aux autres, il perd peu à peu de sa superbe.

Les erreurs à ne pas commettre


Si vous voulez faire fructifier au mieux votre argent, mieux vaut ne pas tomber dans certains pièges, qui vont venir réduire vos bénéfices comme peau de chagrin. Le compte à terme d’abord. On l’a dit, mais on le répète : rien ne sert de choisir une durée trop longue si vous n’êtes pas certain d’aller au bout.

Si le placement dure moins d’un mois : 0 euros d’intérêt. Car la banque pourra alors vous facturer des pénalités. Si vous voulez clôturer, mieux vaut envoyer une lettre AR à votre banque.


POUR LES PETITS BUDGETS : dans quoi investir avec 1000 euros?


SICAV

Même chose pour les SICAV monétaires, mais pour d’autres raisons. Sérieusement, on se demande pourquoi ces produits là sont encore proposés.

Ils rapportent si peu que cela ne remboursera pas le ticket de métro pour aller signer le contrat (j’exagère mais c’est un peu ça). 0,2% de rendement, vous croyez à une blague ? Posez la question à votre banque si vous en avez la curiosité, vous rigolerez moins alors.

Faut-il encore croire au livret A


On ne pouvait pas finir de parler des placements sans évoquer le livret A. Il bas quand même des records à la baisse, et la conjoncture ne le fera pas repartir dans l’autre sens de sitôt. Il n’est pas impossible qu’il tombe à 0,5%, voire même moins.

Le compte deviendra alors presque l’équivalent d’un compte de dépôt, sauf qu’on peut aussi se dire : ce que je mets sur le livret A, je n’y touche pas. Reste que c’est le gouvernement qui a les cartes en mains, et qui peut décider du taux : une petite hausse redonnerait un peu plus de moral aux ménages.

Entre souscrire en placement et l’éviter, il n’y a parfois qu’un pas, et les rendements sont s’y faible que le moindre détail peut faire pencher la balance dans un sens ou dans l’autre. Thésauriser c’est bien, mais profiter de la vie aussi !

Quelles actions acheter: faut-il miser sur la bourse chinoise (conseils et prévisions) ?

Quand on pense à la Chine, on évoque rarement sa bourse. Pourtant, il y a encore quelques bons plans d’entreprises sous-cotées avec un gros potentiel à l’international. Les conseils boursiers en parlent rarement, pourtant les prévisions, malgré un ralentissement de la croissance intérieur sont bonnes. Reste à connaître les meilleures actions afin de ne pas se tromper.

Gardez tout de même à l’esprit que nous sommes ici dans un secteur où rien n’est joué d’avance. Si le risque vous effraie, ouvrez un livret A.

Les prévisions boursières


Les cours de la bourse de Shanghai continuent de monter, faisant fi de l’économie qui stagne. Car le gouvernement, bien conscient d’être scruté par le monde entier, soutien les entreprises via sa banque centrale et la baisse des taux directeurs.

Ainsi, l’indice chinois, le Shanghai Composite monte, bien décidé à rejoindre les sommets atteints dans un passé proche. Cela veut-il dire qu’il faille acheter et suivre le mouvement ? Non si on écoute les conseils boursiers de Warren Buffet, l’empereur des places financières : acheter quand ça baisse et vendre quand ça monte.

Les fonds ne s’y trompent pas

Pour qui cherche les valeurs boursières à acheter, la Chine reste un eldorado, comparée aux actions américaines et européennes, dont beaucoup ont déjà atteins le seuil critique par rapport à leur valorisation. Car on reste ici sur des objectifs de croissance élevés, au dessus de 5%. Qui peut en dire autant hormis les pays émergeants ?

D’abord les grandes banques qui conseillent à leurs clients de surpondérer (augmenter les lignes de son portefeuille) sur les actions chinoises. Ensuite les courtiers, qui permettent aux particuliers de manger eux aussi une part du gâteau. à condition d’avoir la licence d’investisseur institutionnel qualifié en devises chinoises. Il faut donc bien choisir son courtier, en s’assurant que celui-ci a une licence pour opérer à Hong-Kong.

Sur quelle action investir ?


Pour éviter de se tromper, mieux vaut passer par un fonds, où les risques seront répartis entre les différents titres détenus en portefeuille. Car d’un jour à l’autre, la volatilité peut faire de se retrouver à -5% ou à +5%, les chinois ne faisant pas dans la demi-mesure quand il s’agit de spéculer.

Il faut donc choisir les bonnes actions, en ne les payant pas plus cher que ce qu’elles valent. Et les fonds sont les mieux informés pour juger de cette valeur plancher et des secteurs où il faut investir, en particulier ceux en pleine réforme : l’écologie, la santé, l’assurance-vie, l’équipement, l’automobile.

Miser sur le futur

Mais là où il y a le plus d’argent à gagner, c’est avec les promesses d’avenir radieux de sociétés qui n’ont pas encore exprimées tout leur potentiel.

C’est le cas de l’aéroport de la capitale chinoise dont le trafic va exploser avec l’ouverture prochaine d’un parc Disney, et plus généralement de sociétés qui ont une grosse trésorerie comparée à leur capitalisation boursière, où de celles qui affichent une croissance supérieure à 10%.

La Chine a faim, est-elle en train de racheter l’Europe


actions chinoisesOn parle beaucoup des pays du Golf, et plus généralement du Qatar, qui achète de l’immobilier de luxe à Paris ou des clubs de football. Le PSG est même devenu une vitrine pour l’émirat. Mais les chinois, même s’ils sont plus discrets pratiquent cette même politique d’investissements à outrance dans les pays étrangers.

Ils sont ainsi présents là où on ne les attend pas forcément : dans le sport. La dernière acquisition en date : 20% de l’Atlético Madrid par le groupe Wanda Madrid Investment pour un peu moins de 50 millions d’euros. En échange de cet argent, le club espagnol doit jouer le jeu et former des jeunes chinois et aller faire des matchs d’exhibition sur place chaque année histoire que l’investisseur rentre dans ses sous.

Les grandes entreprises n’y échappent pas

Si le football est aussi une opération marketing, le sport n’est pas le seul objectif des grands groupes chinois qui investissent aussi dans les entreprise européennes ayant un passé, une renommée et du savoir faire, comme l’italien Pirelli. Et la bourse aime ces prises de capital car la valeur des actions des sociétés visées augmente presque systématiquement.


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Plus près de chez nous : l’exemple du Club Med

Le combat de coqs a duré plusieurs mois, entre les 2 candidats au rachat des célèbres clubs de vacances : un italien d’un côté, et un chinois de l’autre, le groupe Fosun.

Le jeu consistant à racheter les actions en proposant toujours un peu mieux que son concurrent aux actionnaires, qui sont les grands vainqueurs de cette confrontation, vendant leurs titres à un prix dont ils n’avaient jamais osé rêver.

Et même si l’italien Bonomi a vaillamment résisté, la puissance de son concurrent laissait quand même présager cette fin inéluctable, le plus gros portefeuille sachant toujours se montrer patient pour obtenir ce qu’il veut. Car les villages club déjà implantés en Chine cartonnent, il y aura donc bientôt toujours plus de soleil et de nanas en orient dans une version haut de gamme.

Et celui de l’aéroport de Toulouse

Les entreprises françaises sont appelées à devenir de plus en plus chinoises, c’est la mondialisation, il faut s’y habituer, surtout si elles connaissent de grosses difficultés.

Et Toulouse Blagnac n’y a pas échappé, en cédant la moitié de son capital de cette façon là. Le pire, c’est que le vendeur n’est autre que l’état himself, qui n’a pas retenu les offres françaises. Les moyens financiers et les objectifs de développement ne jouaient pas dans la même cour.

On imagine la tête des syndicats quand ils ont été informés de la transaction à venir. Et ce n’est pas les 0,1% de plus que possèdent toujours l’état et les collectivités locales qui vont changer l’impression générale d’une privatisation, même si dans les faits, il reste l’actionnaire majoritaire. Car rien ne nous dit que cela tiendra, et que dans 3 ans, l’option d’achat supplémentaire ne soit pas levée.

Les entreprises chinoises qui vont cartonner


Allez, on vous annonce la couleur, même si rien n’est gagné d’avance dans ce monde où tout est ultra concurrentiel.

Xiaomi, le futur Apple ?

Parce qu’il n’y a pas que l’iPhone et le Samsung Galaxy dans la vie des smartphones, Xiaomi conquiert petit à petit des parts de marché. Le constructeur de téléphones a d’abord commencé par son pays, puis par son continent, avant d’avancer maintenant à grands pas sur des marchés qui étaient actuellement la chasse gardée d’Apple.

A quand son arrivée aux US et en Europe ? Ce jour là, pas de doute, l’action explosera, et il faudra être prêt à dégainer. Charge à lui de savoir s’imposer et de faire avec les brevets déjà existant dans ces parties du monde.


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Les perspectives

investissement chineIl ne lui a fallut que 5 ans pour être derrière les deux géants en terme de vente. Chaque année, son CA double, ainsi que sa part de marché en Asie, cela ne vous rappelle rien ? Ces millions de smartphone en font un numéro 1 en devenir, même si la marche qui le sépare de la marque à la pomme est encore très haute, surtout depuis le succès relatif de l’Apple Watch.

Car Xiaomi joue sur tous les tableaux : un design épuré, très proche de ce qui se fait outre atlantique (il se dit même qu’il copie pas mal), et des prix bas. Résultat : les jeunes s’y ruent. Et là où on aurait pu penser que le succès allait le cantonner aux téléphones.

Il n’en ait rien. Tout ce qui est connecté l’intéresse, et il y met les moyens en recrutant les meilleurs ingénieurs comme certains anciens de chez Google.

Création d’un très gros fonds d’investissement dans les start up


C’est la clé pour continuer à progresser. Chaque jour, il faut inventer des choses nouvelles. La chine ne se contente pas de ses acquis. Elle le sait, et elle sait faire dans les start-up. Rappelez vous les récents succès boursiers d’Ali Baba et du moteur de recherche Baidu.

Et pour assurer des lendemains prometteurs, le gouvernement y met les moyens, en créant un fonds dédié de plusieurs milliards de dollars, ouvert aussi aux investisseurs privés. Ce capital risque va aider les jeunes entreprises à développer leurs idées, avant une mise sur le marché, elles qui manquaient jusqu’à maintenant des financements suffisants pour le faire.

Dans ce domaine, la France, pour une fois, n’est pas en reste, même si elle ne peut investir qu’à la hauteur de ses moyens (un peu plus de 600 millions pour le fonds national d’amorçage géré par la BPI).

Comme toujours avec la bourse, il s’agit de miser, et donc de prendre un risque, ce qui n’empêche pas de couvrir ses arrières avec d’autres placements qui seront, eux, garantis.


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